CREDIT AGRICOLE SA : Résultats T2 et S1 2023 - EXCELLENTE
PERFORMANCE DU MODELE DE BANQUE UNIVERSELLE
EXCELLENTE PERFORMANCE DU MODELE
DE BANQUE
UNIVERSELLE |
DONNÉES PUBLIÉES ET SOUS-JACENTES
CASA ET GCA
T2-2023 |
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CRÉDIT AGRICOLE
S.A. |
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GROUPE
CRÉDIT
AGRICOLE |
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Publié |
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Sous-jacent |
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Publié |
|
Sous-jacent |
Revenus |
|
6 676
m€+18,8% T2/T2 |
|
6 329
m€+15,6% T2/T2 |
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9 546 m€+7,9% T2/T2 |
|
9 159 m€+9,5% T2/T2 |
Charges hors FRU |
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- 3 218
m€+3,0% T2/T2 |
|
-
3 200
m€+4,5% T2/T2 |
|
|
- 5 233 m€+4,8%
T2/T2 |
|
- 5
215 m€+5,7% T2/T2 |
Résultat Brut d’Exploitation |
|
3 461m€+39,3% T2/T2 |
|
3 133
m€+30,3% T2/T2 |
|
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4
319 m€+12,3%
T2/T2 |
|
3 950 m€+15,4% T2/T2 |
Coût du risque |
|
-534
m€ x2,6 T2/T2 |
|
-450
m€ x2,2 T2/T2 |
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-938 m€+52,5% % T2/T2 |
|
-854 m€+38,8%
T2/T2 |
RNPG |
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2 040
m€+24,7 T2/T2 |
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1 850
m€+18,0% T2/T2 |
|
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2 481 m€+2,1% T2/T2 |
|
2 249 m€+6,7% T2/T2 |
Coex (hors FRU) |
|
48,2%-7,4
pp T2/T2 |
|
50,6%-5,3
pp T2/T2 |
|
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54,8%-1,6 pp T2/T2 |
|
56,9 %-2,0 pp T2/T2 |
RESULTATS TRIMESTRIELS ET SEMESTRIELS AU MEILLEUR
NIVEAU : RESULTAT
PUBLIE CASA A
2 040
m€ AU T2-23 ET 3 266
m€ AU S1-23. En vision
sous-jacente :
- Revenus au plus
haut niveau, 6 329 m€ T2-23, +15,6% T2/T2 pro-forma IFRS17
- Revenus portés
par une activité dynamique, notamment en Assurances sur l’ensemble
des activités avec la poursuite d’une collecte nette dynamique en
UC, Gestion d’Actifs, Crédit à la Consommation tirée par le canal
auto (1ère consolidation de CA Auto Bank), BFI avec une excellente
performance des financements structurés et des solutions de
financement (repo, crédit primaire et titrisation)
- Banque de
proximité France impactée par la hausse du coût de refinancement et
le ralentissement de la production de crédit
- Revenus CA
Italia, BPI hors Italie, CACEIS, CA Indosuez soutenus par la
MNI
- Charges hors FRU
+4,5% T2/T2 pro-forma IFRS17 (1ère consolidation de CA Auto
Bank)
- Coefficient
d’exploitation hors FRU 52,3% S1-23
POSITIONS DE CAPITAL ET DE LIQUIDITE
SOLIDES
- CET1 Crédit
Agricole S.A. phasé 11,6% (340 pb>SREP)
- CET1 GCA 17,6%
phasé (840 pb>SREP)
Dans le scénario adverse des stress test EBA, particulièrement
sévère, et sur la base d’hypothèses assez radicalement
contradictoires avec le fonctionnement du marché français de la
banque de proximité, GCA affiche une solidité sans faille,
illustrée par un ratio CET1 à horizon 2025 parmi les plus solides
des grandes banques européennes
- LCR 157,3% et
334 Mds€ de réserves de liquidité au niveau du Groupe Crédit
Agricole, post remboursement TLTRO-3 de juin-23
- Stock de
provisions pour encours sains 20,6 Mds€ et taux de couverture 83,6%
pour GCA
POURSUITE DES PROJETS DE DEVELOPPEMENT
- Montée en
puissance sur le marché de la Mobilité : démarrage de Leasys et CA
Auto Bank
- Intégration des
activités européennes de RBC IS par CACEIS réalisée le 03/07/23
- Signature d’un
accord en vue d’une prise de participation majoritaire au capital
de la Banque Degroof Petercam1
ESG : CREDIT AGRICOLE SE
CLASSE AU MEILLEUR NIVEAU DE LA CATEGORIE « BANQUES
DIVERSIFIEES EUROPE »
- Amélioration de
la notation extra-financière de Crédit Agricole S.A. (72/100, + 5
pts) par l’agence Moody’s Analytics
|
A l’occasion du conseil d’administration de
Crédit Agricole S.A. du 3 août 2023, la SAS Rue La Boétie a informé
la société de son intention de procéder à l’achat sur le marché
d’actions Crédit Agricole S.A. pour un montant maximum d’un
milliard d’euros dans le droit fil de l’opération annoncée en
novembre 2022. Les détails de l’opération sont précisés dans un
communiqué de presse émis ce jour par la SAS Rue La Boétie.
Dominique Lefebvre, Président de la SAS Rue
La Boétie et Président du Conseil d’administration de Crédit
Agricole S.A. « Ces très bons résultats illustrent la
capacité de notre modèle de banque universelle à absorber les
conséquences d’un environnement moins porteur et notre utilité au
service des clients et de la société. Je tiens à remercier nos
élus, nos sociétaires et l’ensemble de nos collaborateurs qui,
chaque jour, sont mobilisés aux côtés de leurs clients avec
engagement et professionnalisme » |
|
Philippe Brassac,Directeur général de Crédit
Agricole S.A. « Être présent partout, pour tous, tout
le temps et sur tous les univers de besoins, c’est le modèle de
banque universelle et c’est un gage de protection des clients et de
solidité des banques. » |
|
Ce communiqué de presse commente les résultats
de Crédit Agricole S.A. ainsi que ceux du Groupe
Crédit Agricole, qui regroupe les entités de
Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales du
Crédit Agricole, lesquelles détiennent 60,2% de
Crédit Agricole S.A. Les éléments spécifiques qui,
retraités des différents soldes intermédiaires auxquels ils se
rapportent, permettent de calculer les résultats sous-jacents, sont
détaillés dans les annexes de ce communiqué. Tous les chiffres 2022
sont présentés en pro forma IFRS17.
Groupe Crédit Agricole
Activité du Groupe
L’activité commerciale a connu
une bonne dynamique ce trimestre dans l’ensemble des métiers du
Groupe grâce au modèle de banque relationnelle. Sur le deuxième
trimestre 2023, la conquête brute reste élevée
avec + 471 000 nouveaux clients en banque de proximité, et le
fonds de commerce progresse de +114 000 clients2.
Plus spécifiquement sur le trimestre, le Groupe a conquis +371 000
nouveaux clients en banque de proximité France et +100 000
nouveaux clients en banque de proximité à l’international (Italie
et Pologne) et le fonds de commerce croît respectivement +69 000 et
+45 000 clients.
La collecte se maintient à un
bon niveau dans le pôle de Gestion de l’épargne et
assurance, à +1,1 milliard d’euros sur le
trimestre, tirée par une collecte nette positive en Gestion
d’actifs de +3,7 milliards d’euros malgré l’aversion
au risque des clients dans des marchés incertains, à la fois en
actifs MLT et en Trésorerie, auprès des particuliers, des
institutionnels et dans les JV en Inde et Corée. Pour les activités
d’assurance, la collecte nette demeure positive en
France, s’appuyant sur le succès des unités de compte obligataires,
qui tire également le taux de la collecte brute en unités de
comptes, qui reste élevé à 45,3% ; l’activité reste également
soutenue en assurance dommages et protection des personnes, avec un
chiffre d’affaires qui progresse respectivement de +10,4%3 et
+5,2%3 par rapport au deuxième trimestre 2022. Les taux
d’équipement en produits d’assurance continuent à
progresser sur un an et s’élèvent à fin juin 2023 à 42,8% pour les
Caisses régionales, 27,4% pour LCL et 17,9% pour CA Italia4.
La Banque de financement et
d’investissement affiche ce trimestre une bonne
performance, notamment dans les activités des financements
structurés (+20,4% par rapport au deuxième trimestre 2022) et une
bonne activité commerciale dans les activités de marché, notamment
dans les solutions de financement (repo, crédit primaire et
titrisation).
En crédit à la consommation, la
production de CACF est en hausse de +9% par rapport au deuxième
trimestre 2022, tirée par le dynamisme du canal automobile (+30%,
notamment lié à un bon démarrage de l’activité CA Autobank en
marque blanche).
En banque de proximité, la
production de crédit est en recul par rapport au
deuxième trimestre 2022 dans un marché baissier, mais le niveau des
encours crédit continue à progresser pour l’ensemble des métiers.
La production habitat est en baisse en France, dans le contexte de
resserrement de la politique monétaire (-45,6% pour LCL et -23,7%
pour les Caisses régionales), mais également en Italie (-23,5%). En
même temps, le taux à l’octroi des nouveaux crédits habitat
continue à augmenter par rapport à mars 2023 à la fois pour la
banque de proximité en France et en Italie. Les encours de
collecte de la banque de proximité sont en légère hausse
par rapport au premier trimestre 2023. La collecte bilan (+0,5% par
rapport au mars 2023 et +3,5% par rapport au juin 2022) est tirée
principalement par CA Italia (+2,9%) et par les Caisses régionales
(+0,5%) grâce à des opérations à échéance des entreprises. La
collecte trimestrielle hors-bilan, en hausse de +0,7%, est positive
pour l’ensemble des métiers.
Résultats du Groupe
Au deuxième
trimestre 2023,
le résultat net part du Groupe
publié du Groupe Crédit Agricole ressort à
2 481
millions d’euros, en hausse de +2,1% par
rapport au deuxième trimestre 2022.
Les éléments spécifiques de ce
trimestre ont un impact cumulé de +232 millions d’euros en résultat
net part du Groupe et sont composés d’éléments comptables non
récurrents pour +244 millions d’euros, principalement la
réorganisation des activités Mobilité5 sur le pôle SFS (+140
millions d’euros) et la reprise de la provision pour amende
Echanges Images Cheques (+104 millions d’euros). Les éléments
récurrents s’élèvent à -11 millions d’euros en résultat net part du
Groupe et comprennent des éléments de volatilité comptable en
produit net bancaire, à savoir le DVA
(Debt Valuation Adjustment), la partie spread émetteur de
la FVA, et le secured lending pour -11 millions d’euros
en résultat net part du Groupe en Banque de
Marché et d’Investissement, et la couverture de portefeuille de
prêts en Grandes Clientèles pour -1 million d’euros en
résultat net part du Groupe.
Hors les éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent6 du Groupe Crédit Agricole
atteint 2
249 millions d’euros,
en hausse de +6,7% par rapport au deuxième trimestre 2022.
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au T2-2023 et au
T2-2022
En m€ |
T2-23publié |
Eléments spécifiques |
T2-23sous-jacent |
T2-22publié |
Eléments spécifiques |
T2-22sous-jacent |
∆ T2/T2publié |
∆ T2/T2sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
9 546 |
388 |
9 159 |
8 849 |
485 |
8 364 |
+7,9% |
+9,5% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(5 233) |
(18) |
(5 215) |
(4 996) |
(63) |
(4 933) |
+4,8% |
+5,7% |
FRU |
6 |
- |
6 |
(8) |
- |
(8) |
ns |
ns |
Résultat brut d'exploitation |
4 319 |
369 |
3 950 |
3 845 |
422 |
3 423 |
+12,3% |
+15,4% |
Coût du risque
de crédit |
(938) |
(84) |
(854) |
(615) |
- |
(615) |
+52,5% |
+38,8% |
Sociétés mises
en équivalence |
46 |
(12) |
58 |
103 |
- |
103 |
(55,7%) |
(44,0%) |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
33 |
28 |
5 |
22 |
- |
22 |
+54,7% |
(74,6%) |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
3 460 |
301 |
3 160 |
3 355 |
422 |
2 933 |
+3,1% |
+7,7% |
Impôt |
(772) |
(69) |
(704) |
(771) |
(108) |
(664) |
+0,1% |
+6,0% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
4 |
- |
4 |
23 |
(3) |
26 |
(83,2%) |
(85,2%) |
Résultat net |
2 692 |
232 |
2 460 |
2 607 |
311 |
2 295 |
+3,3% |
+7,2% |
Intérêts
minoritaires |
(211) |
(0) |
(211) |
(176) |
11 |
(187) |
+20,1% |
+12,9% |
Résultat net part du Groupe |
2 481 |
232 |
2 249 |
2 431 |
322 |
2 108 |
+2,1% |
+6,7% |
Coef.d'exploitation hors
FRU (%) |
54,8% |
|
56,9% |
56,5% |
|
59,0% |
-1,6 pp |
-2,0 pp |
Au deuxième trimestre 2023, le produit
net bancaire sous-jacent s’élève à 9
159 millions d'euros, en hausse de +9,5% par rapport au
deuxième trimestre 2022 expliqué par le pôle Gestion de l’épargne
et assurances +46,4% qui bénéficie d’une hausse des revenus de
l’assurance (x3,1 et +42% en rythme de croisière IFRS177), le pôle
Services Financiers Spécialisés (+26,1%) qui inclut une première
intégration ligne à ligne CA Auto Bank, le pôle Banque de Proximité
à l’international (+21,0%) avec une marge nette d’intérêts bien
orientée, et le pôle Grande Clientèle (+1,6%) bénéficiant également
de la hausse de la marge nette d’intérêts des services financiers
aux institutionnels, les revenus en BFI étant légèrement inférieurs
mais proches du meilleur T2 historique atteint en 2022 ; les
revenus sous-jacents du pôle Banque de Proximité France (-2,9%)
reculent sous l’effet de la hausse du coût de refinancement et des
ressources.
Les charges d’exploitation sous-jacentes
hors fonds de résolution
unique (FRU) sont en
hausse de +5,7% au deuxième trimestre 2023, pour s’établir à -5
215 millions d’euros, notamment sous l’effet de la hausse
des rémunérations dans un contexte inflationniste, de
l’accompagnement du développement des métiers et des dépenses IT.
Au global, le Groupe affiche une baisse de -2,0 points de
pourcentage du coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU, qui s’établit à 56,9% au
deuxième trimestre 2023. Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
est en hausse de +15,4% par rapport au deuxième trimestre 2022,
s’établissant à 3 950 millions d’euros.
Le coût du risque de crédit
sous-jacent est en dégradation à
-854 millions d’euros, soit une hausse de +39% par rapport au
deuxième trimestre 2022 qui s’élevait à -615 millions d’euros. La
charge de -854 millions d’euros sur le deuxième trimestre 2023 se
décompose en une dotation sur encours sains (niveau 1 et 2) de
-154 millions d’euros (contre 220 millions d’euros au
deuxième trimestre 2022), un provisionnement de
-697 millions d’euros pour risque avéré (niveau 3 -
contre 401 millions d’euros au deuxième trimestre 2022),
dégradation liée au passage en défaut de grands dossiers de place
français et à la hausse du risque avéré sur la banque de détail et
le crédit à la consommation, et enfin une dotation de -3 millions
d’euros de risques autres. Les niveaux de provisionnement ont été
déterminés en tenant compte de plusieurs scénarios économiques
pondérés, comme lors des précédents trimestres, et en appliquant
des ajustements forfaitaires sur des portefeuilles sensibles. Les
scénarios économiques pondérés du deuxième trimestre ont fait
l’objet d’une mise à jour, avec un scénario favorable (PIB à +1% en
France en 2023, +2,4% en 2024) et un scénario défavorable (PIB à
+0,1% en France en 2023 et -0,1% en 2024). Le
coût du risque sur encours8
sur
quatre trimestres glissants
atteint 25
points de base, soit
en ligne avec l’hypothèse du Plan à Moyen
Terme à 25 points de
base. Il atteint
29 points de base en vision trimestrielle
annualisée9.
Le résultat avant impôt sous-jacent
s’établit à 3
160 millions d'euros,
en hausse de +7,7% par rapport au deuxième trimestre 2022. Le
résultat avant impôt sous-jacent intègre la contribution des
sociétés mises en équivalence pour 58 millions d’euros
(en baisse de -44,0%, notamment expliqué par la consolidation ligne
à ligne de CA Auto Bank ex-FCA Bank) ainsi que le résultat net sur
autres actifs qui atteint 5 millions d’euros ce
trimestre. La charge d’impôt sous-jacente
est en hausse
de
+6,0% sur la
période. Le résultat net sous-jacent avant déduction des
minoritaires est en hausse de +7,2% pour s’établir à 2 460
millions d’euros. Les intérêts minoritaires augmentent de
+12,9%. Enfin, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent, à 2
249 millions d’euros
ressort en hausse de
+6,7% par rapport au
deuxième trimestre 2022.
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au S1-2023 et au
S1-2022
En m€ |
S1-23publié |
Eléments spécifiques |
S1-23sous-jacent |
S1-22publié |
Eléments spécifiques |
S1-22sous-jacent |
∆ S1/S1publié |
∆ S1/S1sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit
net bancaire |
18 473 |
356 |
18 117 |
17 730 |
564 |
17 166 |
+4,2% |
+5,5% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(10 517) |
(18) |
(10 498) |
(10 078) |
(81) |
(9 997) |
+4,4% |
+5,0% |
FRU |
(620) |
- |
(620) |
(803) |
- |
(803) |
(22,8%) |
(22,8%) |
Résultat brut d'exploitation |
7 337 |
338 |
6 999 |
6 850 |
483 |
6 367 |
+7,1% |
+9,9% |
Coût du risque de
crédit |
(1 486) |
(84) |
(1 402) |
(1 503) |
(195) |
(1 308) |
(1,1%) |
+7,1% |
Sociétés mises en
équivalence |
153 |
(12) |
165 |
211 |
- |
211 |
(27,4%) |
(21,7%) |
Gains ou pertes
sur autres actifs |
37 |
28 |
10 |
35 |
- |
35 |
+8,0% |
(72,4%) |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
6 042 |
269 |
5 773 |
5 592 |
288 |
5 304 |
+8,0% |
+8,8% |
Impôt |
(1 483) |
(60) |
(1 422) |
(1 474) |
(123) |
(1 351) |
+0,6% |
+5,3% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
6 |
- |
6 |
25 |
(7) |
31 |
(76,9%) |
(81,8%) |
Résultat net |
4 565 |
209 |
4 356 |
4 143 |
158 |
3 984 |
+10,2% |
+9,3% |
Intérêts
minoritaires |
(415) |
(0) |
(415) |
(362) |
11 |
(373) |
+14,7% |
+11,4% |
Résultat net part du Groupe |
4 150 |
209 |
3 941 |
3 781 |
169 |
3 612 |
+9,8% |
+9,1% |
Coef. d'exploitation hors FRU
(%) |
56,9% |
|
57,9% |
56,8% |
|
58,2% |
+0,1 pp |
-0,3 pp |
Sur l’ensemble du
premier semestre 2023, le
résultat net part du Groupe publié est de 4
150 millions d'euros, contre 3 781
millions d'euros au premier semestre 2022, soit une
hausse de +9,8%.
Les éléments spécifiques des six premiers mois
2023 comprennent les éléments spécifiques du premier semestre 2023
des Caisses régionales détaillés dans la section Caisses régionales
et les éléments spécifiques de Crédit Agricole S.A. détaillés dans
la section Crédit Agricole S.A.
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
ressort à 3
941 millions d'euros,
en hausse de +9,1% par rapport au
premier semestre 2022.
Le produit net bancaire
sous-jacent s’élève à 18 117 millions
d’euros, en hausse de
+5,5%
au premier semestre 2023 par rapport au premier semestre 2022.
Cette hausse s’explique par un très haut niveau de revenus sur
l’ensemble des métiers du pôle Gestion de l’épargne et
Assurances, la première intégration ligne à ligne de CA
Auto Bank sur le pôle Services financiers
spécialisés, le plus haut niveau de revenus sur le pôle
Grandes Clientèles et une marge nette d’intérêts
en hausse sur le pôle Banques de proximité à
l’international ; les revenus du pôle Banques
de proximité France sont en baisse en
raison de la baisse de la marge d’intérêts.
Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU s’élèvent à -10 498 millions d’euros,
en hausse de +5,0 % par rapport au premier semestre 2022,
notamment sous l’effet de la hausse des rémunérations dans un
contexte inflationniste, de l’accompagnement du développement des
métiers et des dépenses IT. Le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors
FRU sur le premier semestre 2023 s’établit à 57,9 %
en baisse de -0,3 point de pourcentage par rapport à celui au
premier semestre 2022. Le FRU s’élève à -620 millions d’euros en
2023, en baisse de -22,8 % par rapport à 2022.
Le résultat brut d’exploitation
sous-jacent atteint ainsi 6 999 millions d’euros, en hausse de
+9,9 % par rapport au premier semestre 2022.
Le coût du risque sous-jacent
sur le semestre est en hausse, à -1 402 millions d’euros (dont
-221 millions d’euros de coût du risque sur encours sains
(niveau 1 et 2), -1 162 millions d’euros de coût du
risque avéré, et + 19 millions d’euros de risques autres
correspondant principalement à des reprises de provisions
juridiques), soit une hausse de +7,1% par rapport au premier
semestre 2022.
Au 30 juin 2023, les indicateurs de risque
confirment la qualité de l’actif du groupe
Crédit Agricole et du niveau de couverture de ses risques.
Le portefeuille de prêts est diversifié, plutôt orienté habitat
(46% des encours bruts) et entreprises (32% des encours bruts). Le
stock de provisions s’élève à 20,6 milliards d’euros à fin juin
2023 (dont 10,9 milliards d’euros pour les Caisses régionales),
dont 42% de provisions sur encours sains (48% pour les Caisses
régionales). Le stock de provisions sur encours sains a augmenté,
au niveau du Groupe, de +3,3 milliards d’euros depuis le quatrième
trimestre 2019. La gestion prudente de ce stock de provisions
permet au Groupe Crédit Agricole de présenter l’un des meilleurs10
taux de couverture global des créances douteuses (à 83,6% à fin
juin 2023) parmi les grandes banques européennes.
Le résultat net sur autres
actifs s’établit à 10 millions au premier semestre
2023 contre 35 millions d’euros au premier semestre 2022. Le
résultat sous-jacent avant impôt, activités cédées et minoritaires
ressort en hausse de +8,8 %, à 5 773 millions
d’euros. La charge d’impôt est de -1 422 millions d’euros, en
hausse de +5,3 %, avec un taux d’impôt effectif sous-jacent
s’établissant à 25,4%, en baisse de - 1,2 point de pourcentage
comparé au premier semestre 2022. Le résultat net avant
minoritaires affiche ainsi une hausse de +11,4 %. Les intérêts
minoritaires s’établissent à - 415 millions d’euros au
premier semestre 2023, soit une hausse de +11,4 %.
Le résultat net part du Groupe
sous-jacent du premier semestre 2023
s’établit ainsi à 3 941 millions d’euros en hausse de + 9,1%
par rapport au premier semestre 2022.
Caisses régionales
L’activité des
Caisses régionales progresse au deuxième trimestre
2023. La conquête brute
est en hausse avec +291 000 nouveaux clients
sur le trimestre et le fonds de commerce croît de
+62 000 nouveaux clients sur le trimestre. Le nombre de
clients actifs sur les outils digitaux
augmente, l’application Ma Banque affiche à présent 8,6
millions11 d’utilisateurs et le nombre de signatures en ligne12 est
en progression de +40% entre le deuxième trimestre 2022 et le
deuxième trimestre 2023. La bonne performance de l’offre «
Ma banque Au Quotidien » pour les clients particuliers
permet une augmentation et une amélioration du stock de
cartes (+2,2 % sur un an, avec +13 % pour les cartes haut
de gamme). Sur le marché des professionnels, l’offre Propulse a
trouvé rapidement sa place dans la gamme en complétant l’offre
d’une solution 100% digital avec des services de gestion (en huit
mois : 8 000 comptes 100% digital ouverts et 15 000 prospects via
le digital pour les agences, avec un taux de satisfaction
élevé13).
La production de
crédit est
en baisse ce trimestre -19,3% par
rapport au deuxième trimestre 2022, (-6,8% T2-23 vs. moyenne
2018-2022). La baisse est marquée sur l’habitat (-23,7% par rapport
au deuxième trimestre 2022) mais elle reste inférieure à celle du
marché14. Le taux à la production des crédits habitat est en hausse
par rapport au premier trimestre 2023 et le taux moyen à
l’octroi sur 20 à 25 ans atteint 3,5%15 début juillet 2023.
Les encours de crédit atteignent
642 milliards d’euros à fin juin 2023, en hausse de +4,6% par
rapport à fin juin 2022 (+1,0% par rapport à fin mars 2023) tirés
par le marché des entreprises (+7,5% par comparaison au deuxième
trimestre 2022).
Les encours de collecte globale
sont en hausse de +3,3% sur un an et atteignent 866 milliards
d’euros à fin juin 2023. Cette croissance est portée par les
encours de collecte bilan, qui atteignent 579 milliards d’euros à
fin juin 2023, en progression de +2,7% par rapport à fin juin 2022
(dont +9,9% sur les livrets et +64,5% sur les dépôts à terme). Par
rapport au premier trimestre 2023, la collecte bilan progresse de
+0,5%. Les encours de collecte hors-bilan atteignent 287 milliards
d’euros à fin juin 2023, en hausse de +4,6% sur un an.
Au deuxième trimestre 2023,
le produit net
bancaire publié des
Caisses régionales y compris dividende SAS Rue La
Boétie16 s’élève à 4 950 millions d’euros, en baisse
de -5,3% par rapport au deuxième trimestre 2022 en lien avec une
baisse de la marge d’intermédiation de -33,8% (hors effet de base
de l’épargne logement) et une hausse du coût de refinancement. A
noter également un effet de base défavorable sur la provision en
épargne logement de -342 millions d’euros enregistrée en éléments
spécifiques au deuxième trimestre 2022. Le PNB de portefeuille est
en hausse, bénéficiant d’effets de marché favorables et d’une
hausse des dividendes reçus. Les commissions sont bien orientées à
+2.3%. Les charges
d’exploitation
progressent de +3,6% sur la période en grande partie liées à la
hausse des charges de personnel. Le
résultat brut d’exploitation est en baisse de -12,5%.
Le coût du risque est en légère
baisse de -1,7% par rapport au deuxième trimestre 2022 et s’élève à
-408 millions d’euros. Le résultat net part du
Groupe des Caisses régionales y compris dividende SAS Rue
la Boétie s’élève à 2 037 millions d’euros au deuxième trimestre
2023, en baisse de -9,2% en comparaison au deuxième trimestre
2022.
La contribution des
Caisses régionales aux résultats du Groupe Crédit Agricole s’élève
à 413 millions d’euros (-46,2%) en résultat net part du
groupe publié au deuxième trimestre 2023, avec un
produit net bancaire à 3 353 millions d’euros
(-10,3%) et un coût du risque à -405 millions d’euros (-1,6%).
Au deuxième trimestre 2023, les
éléments spécifiques ont un
impact positif de 41 millions d’euros en produit net bancaire
(impact identique en résultat net part du groupe) et sont en lien
avec une reprise sur le litige Image Chèque. Au deuxième
trimestre 2022, les éléments spécifiques avaient un impact
de 342 millions d’euros en produit net bancaire (254 millions
d’euros en résultat net part du groupe) et correspondaient à une
reprise sur les provisions épargne logement
Sur le premier semestre 2023,
le produit net bancaire y compris
dividende SAS Rue La Boétie est en baisse (-6,9%) par
rapport au premier semestre 2022. Les charges d’exploitation
progressent de +3,1% et le résultat brut
d’exploitation est par conséquent en baisse de -18,8% sur
le semestre. Enfin, avec un coût du
risque en hausse de +3,4%, le
résultat net part du groupe des Caisses
régionales y compris dividende
SAS Rue La Boétie
s’élève à 2 472 millions d’euros, en baisse de -18,2% par
rapport au premier semestre 2022.
La contribution des Caisses régionales
aux résultats du Groupe Crédit Agricole
au premier semestre 2023 s’élève
à 833 millions d’euros (-45,9%) en résultat net part du groupe
publié, avec un produit net bancaire à 6 686 millions d’euros
(-9,9%) et un coût du risque à -577 millions d’euros (+3,6%).
Crédit Agricole S.A.
Résultats
Le Conseil d’administration de Crédit Agricole
S.A., réuni sous la présidence de Dominique Lefebvre le
3 août 2023, a examiné les comptes du deuxième trimestre
2023.
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au T2-2023 et au
T2-2022
En
m€ |
T2-23publié |
Eléments spécifiques |
T2-23sous-jacent |
T2-22publié |
Eléments spécifiques |
T2-22sous-jacent |
∆ T2/T2publié |
∆ T2/T2sous-jacent |
Produit
net bancaire |
6 676 |
346 |
6 329 |
5 619 |
143 |
5 477 |
+18,8% |
+15,6% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(3 218) |
(18) |
(3 200) |
(3 123) |
(63) |
(3 061) |
+3,0% |
+4,5% |
FRU |
4 |
- |
4 |
(11) |
- |
(11) |
ns |
ns |
Résultat
brut d'exploitation |
3 461 |
328 |
3 133 |
2 485 |
80 |
2 405 |
+39,3% |
+30,3% |
Coût du risque
de crédit |
(534) |
(84) |
(450) |
(202) |
- |
(202) |
x 2,6 |
x 2,2 |
Sociétés mises
en équivalence |
27 |
(12) |
39 |
94 |
- |
94 |
(71,1%) |
(58,2%) |
Gains ou pertes
sur autres actifs |
29 |
28 |
1 |
11 |
- |
11 |
x 2,7 |
(89,1%) |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat
avant impôt |
2 983 |
259 |
2 724 |
2 387 |
80 |
2 307 |
+25,0% |
+18,1% |
Impôt |
(677) |
(69) |
(609) |
(549) |
(19) |
(530) |
+23,3% |
+14,9% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
4 |
- |
4 |
23 |
(3) |
26 |
ns |
ns |
Résultat
net |
2 309 |
190 |
2 119 |
1 861 |
57 |
1 803 |
+24,1% |
+17,5% |
Intérêts
minoritaires |
(269) |
(1) |
(269) |
(225) |
11 |
(235) |
+19,9% |
+14,2% |
Résultat
net part du Groupe |
2 040 |
190 |
1 850 |
1 636 |
68 |
1 568 |
+24,7% |
+18,0% |
Bénéfice
par action (€) |
0,64 |
0,06 |
0,58 |
0,51 |
0,02 |
0,49 |
+25,5% |
+18,5% |
Coef.d'exploitation hors
FRU (%) |
48,2% |
|
50,6% |
55,6% |
|
55,9% |
-7,4 pp |
-5,3 pp |
Au deuxième
trimestre
2023, le
résultat net part du Groupe
publié de Crédit Agricole S.A. ressort à
2 040 millions d’euros,
soit une hausse de +24,7% par rapport au deuxième trimestre
2022.
Les éléments spécifiques de ce
trimestre ont un impact cumulé de +190 millions d’euros en résultat
net part du Groupe et sont composés d’éléments comptables non
récurrents pour +201 millions d’euros, principalement la
réorganisation des activités Mobilité17 sur le pôle SFS (+140
millions d’euros) et la reprise de la provision pour amende
Echanges Images Cheques (+62 millions d’euros). Les éléments
récurrents s’élèvent à -11 millions d’euros en résultat net part du
Groupe et comprennent des éléments de volatilité comptable en
produit net bancaire, à savoir le DVA
(Debt Valuation Adjustment), la partie spread émetteur de
la FVA, et le secured lending pour -11 millions d’euros
en résultat net part du Groupe en Banque de
Marché et d’Investissement, et la couverture de portefeuille de
prêts en Grandes Clientèles pour -1 million d’euros en
résultat net part du Groupe.
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent18 s’établit à 1
850 millions d’euros,
en hausse de +18,0% au deuxième trimestre 2023 par rapport au
deuxième trimestre 2022.
Au deuxième trimestre 2023, les revenus
sous-jacents atteignent 6 329 millions d’euros, en
hausse de +15,6% par rapport au deuxième trimestre 2022. Cette
croissance est portée par le pôle Gestion de l’épargne et
assurances +47,5% qui bénéficie d’une hausse des revenus de
l’assurance (x3,1 et +42% en rythme de croisière IFRS1719), le pôle
Services Financiers Spécialisés (+26,1%) qui inclut une première
intégration ligne à ligne CA Auto Bank, le pôle Banque de Proximité
à l’international (+20,9%) avec une marge nette d’intérêts bien
orientée en Italie en Pologne et en Egypte, et le pôle Grande
Clientèle (+1,5%) notamment porté par une hausse de la marge nette
d’intérêts des services financiers aux institutionnels, les revenus
en BFI étant légèrement inférieurs mais proches du meilleur T2
historique atteint en 2022 ; les revenus sous-jacents du pôle
Banque de Proximité France (-4,4%) reculent sous l’effet de la
hausse du coût de refinancement et des ressources.
Les charges d’exploitation
sous-jacentes s’élèvent à -3 196 millions d’euros, au
deuxième trimestre 2023, en hausse de +4,1% par rapport au deuxième
trimestre 2022. Hors FRU, elles
s’établissent à -3 200 millions d’euros au deuxième trimestre
2023, en hausse de -139 millions d’euros, soit +4,5% dont environ
-62 millions d’euros s’explique par un effet périmètre, avec la
1ère consolidation de CA Auto Bank. Le solde provient notamment de
la hausse de la masse salariale pour -75 millions d’euros
(principalement en Grandes Clientèles et en BPI), les provisions
pour rémunérations variables et bonus pour -26 millions d’euros
(notamment en Banque de Financement et d’investissement). Les
investissements informatiques représentent une hausse de -35
millions d’euros (principalement en Grande Clientèle).
Le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU s’établit
ainsi à 50,6% au deuxième trimestre 2023, en amélioration de -5,3
points de pourcentage par rapport au deuxième trimestre 2022.
Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
du deuxième trimestre 2023 s’établit à 3 133 millions d’euros,
en hausse de +30,3%.
Au 30 juin 2023, les indicateurs de risque
confirment la qualité des actifs de
Crédit Agricole S.A. et du niveau de couverture de ses
risques. Le portefeuille de prêts est diversifié, plutôt
orienté habitat (26% des encours bruts) et entreprises (43% des
encours bruts de Crédit Agricole S.A.). Le taux de créances
douteuses est stable et demeure toujours bas à 2,6%. Le taux de
couverture20, élevé, à 71,4%, est en hausse de
+0,6 point de pourcentage sur le trimestre.
Le stock total de provisions
s’établit à 9,7 milliards d’euros pour Crédit Agricole
S.A, en hausse (+3,7%) par rapport à fin mars 2023. Sur ce stock de
provisions, 36% sont liés au provisionnement des encours sains. Le
stock de provisions pour encours sains est en hausse de +1,5
milliard d’euros par rapport au quatrième trimestre 2019.
Le coût du risque de crédit sous-jacent est en
dégradation à -450 millions d’euros, soit une multiplication par
2,2 par rapport au deuxième trimestre 2022 qui s’élevait à -202
millions d’euros. La charge de -450 millions d’euros sur le
deuxième trimestre 2023 se décompose en une reprise sur encours
sains (niveau 1 et 2) de 14 millions d’euros (contre une reprise de
76 millions d’euros au deuxième trimestre 2022), un provisionnement
de -468 millions d’euros pour risque avéré (niveau 3 - contre -309
millions d’euros au deuxième trimestre 2022), dégradation liée au
passage en défaut de grands dossiers de place français et à la
hausse du risque avéré sur la banque de détail et le crédit à la
consommation, et enfin une reprise de 4 millions d’euros pour
risques autres. Les niveaux de provisionnement ont été déterminés
en tenant compte de plusieurs scénarios économiques pondérés, comme
lors des précédents trimestres, et en appliquant des ajustements
forfaitaires sur des portefeuilles sensibles. Les scénarios
économiques pondérés du deuxième trimestre ont fait l’objet d’une
mise à jour, avec un scénario favorable (PIB à +1% en France en
2023, +2,4% en 2024) et un scénario défavorable (PIB à +0,1% en
France en 2023 et -0,1% en 2024). Le coût du risque sur encours sur
quatre trimestres glissants21 atteint
33 points de base, soit en ligne avec
l’hypothèse du Plan à Moyen Terme à 40 points de base et
35 points de base en vision trimestrielle
annualisée22.
La contribution sous-jacente des
sociétés mises en équivalence
ressort à 39 millions d’euros au deuxième trimestre 2023
en baisse de -58,2% par rapport au deuxième trimestre 2022, impacté
par un effet périmètre avec la consolidation ligne à ligne de CA
Auto Bank au sein du pôle SFS.
Le résultat net sur autres
actifs s’établit à 1 million d’euros au deuxième
trimestre 2023, en baisse de -10 millions d’euros par rapport au
deuxième trimestre 2022.
Le résultat
sous-jacent23 avant
impôt, activités cédées et minoritaires ressort ainsi en
hausse de +18,1%, à 2 724 millions d'euros.
Le taux d’impôt effectif sous-jacent
s’établit à 22,7% et la charge d’impôt sous-jacente est de
-609 millions d’euros, en hausse de +14,9%. Le résultat
net sur activités arrêtées s’établit à +4 millions d’euros, contre
+26 millions d’euros au deuxième trimestre 2022. Le
résultat net avant minoritaires
affiche donc une hausse de +17,5% à 2 119 millions d’euros.
Les intérêts minoritaires s’établissent
à -269 millions d’euros au deuxième trimestre 2023,
en hausse de +14,2%.
Le
résultat net part du Groupe
sous-jacent est en hausse de +18,0% par rapport au
deuxième trimestre 2022 à 1 850 millions d'euros.
Le bénéfice par action
sous-jacent (pro-forma IFRS 17) sur le
deuxième trimestre 2023 atteint
0,58 €, il est
en hausse de +18,5% par rapport au deuxième trimestre 2022.
Le RoTE24
sous-jacent, calculé sur la base d’un RNPG
sous-jacent annualisé25 et de charges IFRIC linéarisées sur
l’année, net des coupons annualisés
d’Additional Tier 1 (retour sur fonds propres
part du Groupe hors incorporels) et retraité de certains
éléments volatils comptabilisés en capitaux propres (dont réserves
latentes), atteint 14,7% au 30
juin 2023, en hausse de
+0,3 point de pourcentage par rapport au 31 mars 2023.
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au S1-2023 et au
S1-2022
En
m€ |
S1-23publié |
Eléments spécifiques |
S1-23sous-jacent |
S1-22publié |
Eléments spécifiques |
S1-22sous-jacent |
∆ S1/S1publié |
∆ S1/S1sous-jacent |
Produit
net bancaire |
12 797 |
315 |
12 482 |
11 203 |
152 |
11 051 |
+14,2% |
+12,9% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(6 546) |
(18) |
(6 528) |
(6 256) |
(81) |
(6 175) |
+4,6% |
+5,7% |
FRU |
(509) |
- |
(509) |
(647) |
- |
(647) |
(21,3%) |
(21,3%) |
Résultat
brut d'exploitation |
5 741 |
296 |
5 445 |
4 300 |
71 |
4 229 |
+33,5% |
+28,8% |
Coût du risque
de crédit |
(908) |
(84) |
(824) |
(943) |
(195) |
(748) |
(3,7%) |
+10,1% |
Sociétés mises
en équivalence |
113 |
(12) |
125 |
189 |
- |
189 |
(40,1%) |
(33,8%) |
Gains ou pertes
sur autres actifs |
33 |
28 |
5 |
20 |
- |
20 |
+60,8% |
(75,9%) |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat
avant impôt |
4 979 |
227 |
4 752 |
3 567 |
(124) |
3 691 |
+39,6% |
+28,7% |
Impôt |
(1 199) |
(60) |
(1 138) |
(950) |
(17) |
(934) |
+26,2% |
+21,9% |
Rés. net des
activ. arr.ou en cours de cession |
6 |
- |
6 |
24 |
(7) |
31 |
ns |
ns |
Résultat
net |
3 786 |
167 |
3 619 |
2 641 |
(147) |
2 788 |
+43,4% |
+29,8% |
Intérêts
minoritaires |
(520) |
(0) |
(519) |
(434) |
11 |
(445) |
+19,8% |
+16,8% |
Résultat
net part du Groupe |
3 266 |
167 |
3 100 |
2 207 |
(136) |
2 344 |
+48,0% |
+32,3% |
Bénéfice
par action (€) |
1,00 |
0,06 |
0,95 |
0,67 |
(0,05) |
0,72 |
+48,6% |
+31,5% |
Coef
d'exploitation hors FRU (%) |
51,2% |
|
52,3% |
55,8% |
|
55,9% |
-4,7 pp |
-3,6 pp |
Sur l’ensemble du
premier semestre 2023, le
résultat net part du Groupe publié est de 3
266 millions d'euros, contre 2
207 millions d'euros au premier semestre 2022,
soit une hausse de +48,0%.
Les éléments spécifiques pour le
premier semestre 2023 ont un
effet positif de
+167 millions d’euros
sur le résultat net part du Groupe publié.
S’ajoutant aux éléments du deuxième trimestre déjà mentionnés
supra, les éléments du premier trimestre 2023 qui avaient
eu un impact négatif de -23 millions d'euros et
correspondaient également aux éléments de volatilité comptable
récurrents, à savoir le DVA pour -6 millions d'euros et
les couvertures de portefeuilles de prêts en Grandes clientèles
pour -17 millions d'euros. Les éléments spécifiques pour
le premier semestre 2022 avaient un effet négatif de -136 millions
d’euros sur le résultat net part du Groupe publié expliqué par un
des éléments de volatilité comptable récurrents, à savoir le DVA
pour -6 millions d'euros, les couvertures de portefeuilles de prêts
en Grandes clientèles pour +53 millions d'euros et les variations
de la provision Epargne Logement pour +63 millions d’euros. A cela
s’ajoutaient, les coûts d’intégration de Creval pour -16 millions
d’euros et ceux de Lyxor pour -26 millions d’euros en résultat net
part du Groupe, ainsi que la provision pour risques de fonds
propres Ukraine pour -195 millions d’euros et le déclassement du
Crédit du Maroc en actifs en cours de cession pour -10 millions
d’euros. Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent ressort à 3
100 millions d'euros,
en hausse de
+32,3%
par rapport au premier semestre 2022.
Le bénéfice par action sous-jacent
atteint
0,95 euro par action
au premier semestre 2023, en hausse de
+31,5% par
rapport au premier semestre 2022.
Le RoTE26
sous-jacent, calculé sur la base d’un RNPG
sous-jacent annualisé27 et de charges IFRIC linéarisées sur
l’année, net des coupons annualisés
d’Additional Tier 1 (retour sur fonds propres
part du Groupe hors incorporels) et retraité de certains
éléments volatiles comptabilisé en capitaux propres (dont réserves
latentes) atteint
14,7%
sur le
premier semestre 2023, en
hausse par rapport à au premier semestre 2022 (13,9%).
Le produit net bancaire
sous-jacent augmente de
+12,9% par
rapport au premier semestre 2022. Les charges
d’exploitation sous-jacentes hors FRU sont en croissance
de 5,7% par rapport au premier semestre 2022. Le coefficient
d’exploitation hors FRU s’établit ainsi à 52,3% sur le semestre, en
amélioration de 3,6 points de pourcentage par rapport à celui du
premier semestre 2022. Le FRU sur le semestre s’élève à -509
millions d’euros, en baisse de 21,3% par rapport au premier
semestre 2022. Le résultat brut d’exploitation
sous-jacent atteint ainsi 5 445 millions d’euros,
+28,8% par rapport au premier semestre 2022. Enfin, le
coût du risque affiche une hausse
sur la période (+10,1%/-76 millions d’euros, à
-824 millions d'euros contre
-748 millions d'euros au
premier semestre 2022).
Analyse de l’activité et
des résultats des pôles et métiers de Crédit
Agricole S.A.
Activité du pôle
Gestion de l’épargne et Assurances
Au deuxième trimestre 2023, les encours du pôle
Gestion de l’épargne et Assurances (GEA) s’établissent à
2 482 milliards d’euros, en hausse de +1,2% par rapport à
fin mars 2023 grâce essentiellement à un effet marché favorable. La
collecte nette est positive ce trimestre de +1,1 milliard d’euros
sur le pôle, portée par une collecte de +3,7 milliards d’euros sur
Amundi. Sur un an, les encours gérés sont également en hausse de
+2,0%, en raison d’un effet marché favorable. La collecte nette sur
un an est négative à 4,7 milliards, essentiellement en raison de
décollecte importante au premier trimestre 2023 pour Amundi sur des
encours institutionnels faiblement margés. Les encours hors double
compte s’élèvent à 2 205 milliards d’euros au 30 juin 2023, en
hausse de +2,9% par rapport au 30 juin 2022.
L’activité en
assurances (Crédit Agricole
Assurances) réalise au
deuxième trimestre un haut niveau d’activité, avec un chiffre
d’affaires global de 9,1 milliards d’euros, en hausse de +2,7% par
rapport au deuxième trimestre 2022 (+3,8% à périmètre constant,
hors La Médicale). Le chiffre d’affaires du premier semestre
atteint un niveau record, à 20,8 milliards d’euros, en hausse de
+3,6% par rapport au premier semestre 2022 (+5,6%, à périmètre
constant, hors La Médicale).
En Epargne/Retraite, l’activité
bénéficie d’une bonne dynamique commerciale, avec un chiffre
d’affaires de 14,8 milliards d’euros à fin juin 2023, en
progression de +4,7% par rapport au premier semestre 2022. La
collecte brute globale est de 6,6 milliards d’euros ce
trimestre, avec un taux d’unités de compte qui reste très élevé à
45,3% (+4,4 points de pourcentage par rapport au deuxième trimestre
2022 et -0,4 point par rapport au premier trimestre 2023). La
collecte nette est de -0,2 milliard d’euros ce trimestre : la
collecte nette en France (+1,1 milliard d’euros) compense la
décollecte sur l’International, en particulier en Italie et au
Luxembourg ; de même, la collecte nette positive des contrats en
unités de compte (+1,5 milliard d’euros) compense la décollecte sur
les fonds euros (-1,8 milliard d’euros).
Les encours (épargne, retraite
et prévoyance) atteignent 326,3 milliards d’euros, en augmentation
sur un an de +6,9 milliards d’euros, soit +2,2%. La part des
unités de compte dans les encours s’établit à 27,9%, en hausse de
+0,8 point de pourcentage par rapport à mars 2023 et de +2,7 points
de pourcentage sur un an, portée par le succès de la
commercialisation des unités de compte obligataires et des marchés
financiers favorables.
La provision pour participation aux excédents
(PPE28) s’élève à 11,9 milliards d’euros au 30 juin 2023 et
représente 5,6% des encours euros.
En Assurance
dommages, l’activité reste dynamique, avec un
chiffre d’affaires qui s’établit à 1,2 milliard d’euros sur le
deuxième trimestre 2023, en hausse de +3,8% par rapport au deuxième
trimestre 2022 (+10,4% à périmètre constant, hors La Médicale). A
fin juin 2023, le portefeuille de contrats dommages s’élève à près
de 15,6 millions29, en progression de +1,1% sur le trimestre, et de
+3,5% sur un an (à périmètre constant hors La Médicale).
L’équipement des particuliers dans les réseaux bancaires du
Groupe Crédit Agricole est en progression par rapport à fin juin
2022 sur l’ensemble des réseaux : à 42,8%, +0,5 point de
pourcentage pour les Caisses régionales, à 27,4%, soit +0,5 point
de pourcentage pour LCL, et à 17,9% pour CA Italia en intégrant la
base de clientèle de Creval, soit +2,3 points de
pourcentage. Le ratio combiné s’établit à 97,8%, en
amélioration de +3,9 points de pourcentage sur un an, le deuxième
trimestre 2022 ayant été fortement impacté par la sinistralité
climatique.
En
prévoyance/emprunteur/collectives, le chiffre
d’affaires du deuxième trimestre 2023 s’établit à 1,3 milliard
d’euros en progression de +5,2% par rapport au deuxième trimestre
2022, à périmètre constant hors La Médicale, grâce à la forte
croissance du chiffre d’affaires en prévoyance (+15% à périmètre
constant, hors la Médicale) et en assurance collective (+19%). Le
chiffre d’affaires sur l’assurance emprunteurs est stable entre le
deuxième trimestre 2022 et le deuxième trimestre 2023.
Au deuxième trimestre, le marché européen de la
gestion d’actifs a été marqué par un contexte persistant d’aversion
au risque, avec une collecte totale très modeste, et même une
décollecte en gestion active. Dans ce contexte, la Gestion
d’actifs (Amundi) a dégagé une collecte nette positive,
aussi bien en actifs moyen long terme qu’en produits de trésorerie,
sur les segments Retail comme Institutionnels.
Les encours gérés atteignent 1
961 milliards d’euros à fin juin 2023, en hausse de +1,4% par
rapport au 31 mars 2023. Sur un an, les encours progressent de
+1,9% par rapport au 30 juin 2022.
Le segment Retail enregistre
une collecte nette positive de +2,1 milliards d’euros sur le
deuxième trimestre, dont la composition reflète le niveau
d’aversion au risque particulièrement marquée pour cette clientèle,
se traduisant notamment par un haut niveau de collecte en
produits de trésorerie (+1,9 milliard d’euros) et la poursuite
du bon niveau d’activité des produits structurés (+2,2 milliards
d’euros), offrant protection du capital et rendement, et des fonds
obligataires Buy & Watch.
Le segment des Institutionnels
enregistre une collecte nette positive, à +2,4 milliards d’euros au
deuxième trimestre 2023, tirée par un trimestre record en Epargne
Salariale (+3,4 milliards d’euros en Actifs MLT). Cette très bonne
performance dans ce métier s’explique par la croissance des profits
des entreprises et la volonté de celles-ci de développer les
mécanismes de partage de la valeur avec leur personnel comme
l’épargne salariale.
Enfin, les JV
asiatiques30 affichent une décollecte de
-0,9 milliard d’euros au deuxième trimestre, entièrement due,
comme au premier trimestre, à des sorties de grandes institutions
chez ABC-CA (Chine, en décollecte de -5,5 milliards d’euros),
alors que la JV indienne enregistre un très haut niveau d’activité
(+3,6 milliards d’euros) et que les autres JV sont également en
collecte nette positive.
Amundi Technology a vu ses
revenus progresser de plus de +30% au trimestre et au semestre par
rapport aux mêmes périodes l’an dernier, et a gagné 3 nouveaux
clients sur le deuxième trimestre et 7 sur le premier semestre
2023.
En
Gestion de
fortune31, les encours
gérés s’établissent au total (CA Indosuez Wealth Management et
Banque privée de LCL) à 194,6 milliards d’euros à fin juin 2023
(dont 132,7 milliards d’euros pour Indosuez Wealth Management), et
sont stables par rapport à fin mars 2023, en raison d’un effet
marché favorable. La collecte est négative en gestion de fortune à
-2,3 milliards d’euros, impactée par la modification du
comportement des clients dans un contexte de hausse des taux.
Résultats du pôle Gestion de l’épargne et
Assurances
Les données 2023 du métier Assurances, et donc
les données du Métier Gestion d’actifs et de l’Epargne, sont
comparées à des données 2022 pro-forma IFRS17.
Au deuxième trimestre 2023, le pôle GEA réalise
un produit net bancaire de 1 732 millions
d’euros, en hausse de +47,5% par rapport au deuxième trimestre
2022, avec un très haut niveau de revenus sur l’ensemble des
métiers du pôle, en Assurances, Gestion d’actifs et Gestion de
fortune. Les charges hors FRU baissent de -1,7%. Ainsi le
coefficient d’exploitation hors FRU s’élève à 41,3 %, en
baisse de -20,7 points de pourcentage par rapport au deuxième
trimestre 2022. Le résultat brut d’exploitation s’établit à 1 017
millions d’euros, 2,3 fois supérieur à celui du deuxième trimestre
2022. L’impôt s’établit à 246 millions d’euros, et est en
hausse de +72,6%. Le résultat net part du
Groupe du pôle GEA s’établit à
676 millions d’euros, 2,8 fois supérieur à celui du
deuxième trimestre 2022. Le résultat net part du Groupe est
augmentation entre le deuxième trimestre 2022 et le deuxième
trimestre 2023, sur l’ensemble des métiers du pôle : la
gestion d’actifs (+38,4%), les métiers d’assurances (x6,3) et la
gestion de fortune (+56,3%).
Au premier semestre 2023, le pôle GEA réalise un
produit net bancaire de 3 478 millions d’euros, en
hausse de +26,8% par rapport au premier semestre 2022. La hausse
est expliquée par un très haut niveau de revenus, en particulier en
Assurances et en Gestion de fortune. Les charges hors FRU sont
stables (+0,3%). Ainsi le coefficient d’exploitation hors FRU
s’élève à 41,1 %, en baisse de -10,8 points de
pourcentage par rapport au premier semestre 2022. Le résultat brut
d’exploitation s’établit à 2 042 millions d’euros, en hausse
de +55,8% par rapport au premier semestre 2022.
L’impôt s’établit à 478 millions d’euros, et est en hausse de
+46,6%. Le résultat net part du Groupe du
pôle GEA s’établit à 1 374 millions d’euros, en hausse de
+67,6% par rapport au premier semestre 2022. Le résultat net part
du Groupe est augmentation entre le premier semestre 2022 et le
premier semestre 2023, sur l’ensemble des métiers du pôle : la
gestion d’actifs (+12,8%), les métiers d’assurances (x2,1) et la
gestion de fortune (+62,3%).
Sur le premier semestre 2023, le pôle GEA
contribue à hauteur de 47% au résultat net part du Groupe
sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors
pôle AHM) et à hauteur de 30% aux revenus sous-jacents hors
AHM.
Au 30 juin 2023, les fonds propres alloués au
pôle s’élèvent à 12,4 milliards d’euros dont 10,5 milliards
d’euros sur les Assurances, 1,3 milliard d’euros sur la
Gestion d’actifs et 0,5 milliard d’euros sur la Gestion de
fortune. Les emplois pondérés du pôle sont de 46,9 milliards
d’euros dont 27,6 milliards d’euros sur les Assurances,
13,6 milliards d’euros sur la Gestion d’actifs et
5,7 milliards d’euros sur la Gestion de fortune.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle
s’établit quant à lui à 25,6% au 30 juin 2023.
Résultats
Assurances
Au deuxième trimestre 2023, le produit
net bancaire des assurances atteint
668 millions d’euros, 3,1 fois supérieur à celui du
deuxième trimestre 2022 proforma IFRS17, et de +42% en rythme de
croisière IFRS17, c’est-à-dire, après retraitement de l’effet de
base de 2022 qui ne tenait pas compte des décisions de gestion sur
les placements mises en œuvre en fin d’année 2022 (cantonnement des
fonds propres et désensibilisation du portefeuille). Cette
progression de +42% est liée à la baisse des marchés et à une forte
sinistralité au deuxième trimestre 2022.
Le produit net bancaire est constitué ce
trimestre à hauteur de 539 millions d’euros de revenus sur
l’Epargne retraite32, 123 millions d’euros sur la protection des
personnes33 et 59 millions d’euros de résultats
assurances-dommages34.
Le résultat brut d’exploitation
s’établit à 593 millions d’euros et le niveau d’impôts est de -142
millions d’euros. Ainsi, le résultat
net part du Groupe
s’établit à 433 millions d’euros, 6,3 fois supérieur à celui
du deuxième trimestre 2022, et 1,7 fois supérieur en rythme de
croisière IFRS1735.
La « Contractual service margin », ou
CSM s’élève à 23,6 milliards d’euros au 30 juin 2023, en
augmentation de +8,2% par rapport au 31 décembre 2022 ; la CSM
est de nouveau en augmentation au deuxième trimestre grâce à un
impact des affaires nouvelles supérieur à l’allocation de CSM du
trimestre, à l’effet positif du contexte de marché sur la
valorisation du stock, et à une bonne tenue de l’activité épargne
en France.
Le produit net bancaire de l’assurance au
premier semestre 2023 atteint 1 379 millions
d’euros, en hausse de +83,9% par rapport au premier semestre 2022,
et de +13,6% en rythme de croisière IFRS1735, en raison
essentiellement d’un effet de base 2022 (non prise en compte
dans le pro-forma IFRS17 des décisions de gestion sur les
placements mises en œuvre en fin d’année 2022 i.e. cantonnement des
fonds propres et désensibilisation du portefeuille) ; de la
baisse des marchés sur le premier semestre 2022 ; enfin de la
forte sinistralité climatique au deuxième trimestre 2022. Le
résultat brut d’exploitation est 2 fois supérieur à celui du
premier semestre 2022, en augmentation de 13,7% en rythme de
croisière IFRS1735. Enfin, la charge d’impôt sur le premier
semestre 2023 augmente de 81,4%. Au final, le résultat net part du
groupe atteint 907 millions d’euros, 2,1 fois supérieur à celui du
premier semestre 2022, et en augmentation de +16% en rythme de
croisière IFRS1735.
Au 30 juin 2023, la solvabilité de Crédit
Agricole Assurances est à un niveau élevé à 222%, en augmentation
de 18 points de pourcentage par rapport au 31 décembre 2022.
Les Assurances contribuent à hauteur de 26% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles métiers de Crédit
Agricole S.A. (hors pôle AHM) à fin mars 2023 et de 11 %
à leurs revenus sous-jacents.
Résultats
Gestion d’actifs
Au deuxième trimestre 2023, le produit
net bancaire atteint 803 millions d’euros, en
progression de +9,5% par rapport au deuxième trimestre 2022, grâce
à la progression des marges sur les commissions de gestion, aux
revenus financiers devenus positifs et à un niveau élevé de
commissions de surperformance. Les charges
d’exploitation hors FRU s’élèvent à 439 millions d’euros et sont en
légère hausse de +1,9% par rapport au deuxième trimestre 2022 (hors
coûts d’intégration Lyxor constatés l’an dernier), bénéficiant
notamment des synergies liées à l’acquisition de Lyxor, réalisées à
80% de l’objectif, en avance par rapport au calendrier initial.
Ainsi, le coefficient d’exploitation hors FRU
s’établit à 54,7%. Le résultat brut d’exploitation augmente de
+38,8% par rapport au deuxième trimestre 2022. La contribution des
sociétés mises en équivalence, reprenant la contribution des
joint-ventures d’Amundi, s’établit à 27 millions d’euros, en hausse
de +29,6% par rapport au deuxième trimestre 2022, et la charge
d’impôt s’élève à -91 millions d’euros, en hausse de +37,0%.
Au final, le résultat net part du Groupe augmente de +38,4%, à 201
millions d’euros.
Sur le premier semestre
2023, le produit net bancaire augmente de
+1,9% en gestion d’actifs, tiré comme au trimestre par les revenus
financiers (29 millions d’euros vs. -27 millions d’euros au
premier semestre 2022) et les revenus d’Amundi Technology (+33,0% à
29 millions d’euros), alors que les commissions nettes de
gestion et les commissions de surperformance sont en baisse ;
la baisse des commissions de gestion est cependant moins forte que
celle des encours moyens hors JV, traduisant l’amélioration des
marges déjà commentée au trimestre. Les charges d’exploitation hors
FRU augmentent de +1,4% hors impact des coûts d’intégration Lyxor
enregistrés au premier semestre 2022 (51 millions d’euros avant
impôts). Le coefficient d’exploitation hors FRU est de 55,2%, en
baisse de -3,5 points de pourcentage par rapport au premier
semestre 2022. Ainsi, le résultat brut d’exploitation augmente de
+10,8% par rapport au premier semestre 2022. Le résultat des
sociétés mises en équivalence augmente de +20,7%. Au final, le
résultat net part du Groupe du semestre s’établit à 387 millions
d’euros en hausse de +12,8%.
La Gestion d’actifs contribue à hauteur de
11 % au résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) à fin juin
2023 et 12 % de leurs revenus sous-jacents.
Résultats
Gestion de
fortune36
Le produit net bancaire de la
gestion de fortune s’établit à 262 millions d’euros au deuxième
trimestre 2023, en hausse de +14,9% par rapport au deuxième
trimestre 2022, soutenu par la hausse des taux qui impacte
positivement la marge d’intérêt, qui augmente de +75% entre le
deuxième trimestre 2022 et le deuxième trimestre 2023. Les
charges hors FRU atteignent 201
millions d’euros, en hausse maîtrisée de +5,0%. Ainsi, le
coefficient d’exploitation diminue de -7,2 points
de pourcentage sur une année pour s’établir à 76,9% au deuxième
trimestre 2023. Le résultat brut d’exploitation progresse de +66,4%
à 60 millions d’euros. Le résultat net part du
Groupe atteint 43 millions
d’euros, en hausse de +56,3% par rapport au deuxième trimestre
2022.
Sur le premier semestre 2023, le produit net
bancaire du métier gestion de fortune est en forte augmentation de
+17,3% par rapport au premier semestre 2022, pour atteindre 522
millions d’euros. Les charges hors FRU sont en augmentation de
+7,1%. Le résultat brut d’exploitation augmente ainsi de +76,3%
pour s’établir à 115 millions d’euros. Ainsi, le résultat net part
du Groupe augmente de +62,1% pour atteindre 80 millions d’euros sur
le semestre.
La Gestion de fortune contribue à hauteur de
2 % au résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) à fin juin
2023 et 4 % de leurs revenus sous-jacents.
Le 4 août 2023, annonce de la signature d’un
accord en vue d’une prise de participation majoritaire au capital
de la Banque Degroof Petercam37.
Activité du
pôle Grandes
clientèles
La Banque de financement et
d’investissement (BFI) affiche une
performance commercial excellente sur le deuxième trimestre 2023,
proche du niveau record du deuxième trimestre 2022. Les
services financiers aux institutionnels ont connu
un très bon niveau d’activité sur la période, bénéficiant du niveau
des taux.
Au deuxième trimestre,
les revenus sous-jacents de la
Banque de financement et d’investissement (BFI)
sont proches du niveau du meilleur deuxième trimestre historique38
à 1 550 millions d’euros, à -1,8% par rapport au deuxième trimestre
2022. La banque de marché
et d’investissement maintient un haut
niveau de revenus sous-jacents à 774 millions d’euros, soit -4,9%
par rapport au deuxième trimestre 2022, notamment sur FICC (-1,1%
sur la période) grâce à une excellente activité des solutions de
financement (repo, crédit primaire et titrisation). Dans un marché
M&A moins actif, l’activité en banque d’investissement est en
retrait et les revenus sous-jacents sont en baisse de -23.2% sur la
période. Les revenus sous-jacents de la banque de
financement sont en hausse de +1,4% par rapport au
deuxième trimestre 2022 à 776 millions d’euros. Ceci s’explique
notamment par l’excellente performance des financements structurés
dans tous les secteurs (+20,4% par rapport au deuxième trimestre
2022). La banque commerciale est en retrait (-7,8% par rapport au
deuxième trimestre 2022), sur l’activité Corporate & Leverage
Finance en lien notamment avec une sélectivité renforcée sur le
leverage finance, et malgré l’activité dynamique d’International
Trade & Transaction Banking portée par le cash management.
La banque de financement confirme ainsi son
positionnement de leader sur les crédits syndiqués
(#1 en France39 et #2 en EMEA39) et se positionne #3 sur les
crédits financement projets monde39 CACIB réaffirme sa position de
leader sur les émissions obligataires avec ses positions de #2 All
bonds in EUR Worldwide39 et #2 Green, Social & Sustainable
bonds en EUR40. La VaR réglementaire moyenne
s’établit à 17,9 millions d’euros sur le deuxième trimestre 2023 en
hausse non significative par rapport au premier trimestre 2023 à
15,9 millions d’euros, en lien avec l’évolution des positions et
celle des marchés financiers. Elle demeure néanmoins à un niveau
reflétant la gestion prudente des risques.
Dans les services financiers aux
institutionnels (CACEIS), la finalisation
de l’acquisition des activités de RBC Investor Services en Europe a
été réalisée le 03 juillet ; les opérations acquises seront
consolidées au troisième trimestre 2023. Pour mémoire, Uptevia,
joint-venture à 50/50 regroupant les métiers de services aux
émetteurs41 de CACEIS et BNP Paribas, est consolidée en mise en
équivalence depuis le premier trimestre 2023.
Au deuxième trimestre 2023 les
encours sont en hausse de +2.1% par rapport au
premier trimestre 2023 grâce au dynamisme commercial et à la
reprise confirmée des marchés. Les encours
conservés affichent ainsi une hausse de +1,7% à fin juin
2023 par rapport à fin mars 2023 (hausse de +4,8% par rapport à fin
juin 2022) pour atteindre 4 273 milliards d’euros. Les
encours administrés sont quant à eux en hausse de
+2,8% sur le trimestre (+5,4% sur un an), atteignant
2 278 milliards d’euros à fin juin 2023. Par
ailleurs les volumes de règlement-livraison
progressent de +29% au deuxième trimestre 2023 par rapport au
deuxième trimestre 2022.
Résultats pôle Grandes
clientèles
Au deuxième
trimestre 2023, le produit net
bancaire publié du pôle Grandes clientèles atteint
1 906 millions d’euros, en baisse modérée de -3,3%
par rapport au deuxième trimestre 2022, grâce une excellente
performance, aussi bien des métiers de la banque de financement et
d’investissement que des services financiers aux institutionnels,
et reste ainsi proche du niveau très élevé du deuxième trimestre
2022. Les éléments spécifiques du trimestre du pôle ont un impact
de -16 millions d’euros dans la banque de financement et se
composent du DVA (la partie spread émetteur de la FVA, et le
secured lending) pour -15 millions d’euros, ainsi que de la
couverture des portefeuilles de prêts pour -1 million d’euros. Les
charges d’exploitation hors FRU sont en hausse par
rapport au deuxième trimestre 2022 (+8,2%), notamment sur les frais
de personnel et les investissements IT accompagnant le
développement. Ainsi le
résultat brut d’exploitation
du pôle est en baisse par rapport au deuxième trimestre 2022 à 869
millions d’euros. Le pôle enregistre une dotation nette globale du
coût du risque de -32 millions d’euros au deuxième
trimestre 2023, à comparer à une reprise de +76 millions d’euros au
deuxième trimestre 2022, et incluant +14 millions d’euros de
reprise de provisions liées à la guerre en Ukraine. Le résultat
avant impôts publié s’élève à 844 millions d’euros, en baisse de
-22.5% sur la période. La charge d’impôt s’élève à -174 millions
d’euros. Enfin, le résultat net part du Groupe
publié atteint 622 millions d’euros au deuxième trimestre 2023, à
comparer avec un résultat publié de 843 millions d’euros au
deuxième trimestre 2022. Le RNPG sous-jacent s’élève à 633 millions
d’euros au deuxième trimestre 2023, contre 785 millions d’euros au
deuxième trimestre 2022.
Au premier semestre
2023, le produit net
bancaire publié du pôle Grandes Clientèles s’établit au
plus haut niveau historique à 3 957 millions d’euros, soit
+7,1% d’euros par rapport au premier semestre 2022. Les
charges d’exploitation hors FRU augmentent de
+12,0% par rapport au premier semestre 2022 à 2 159 millions
d’euros, essentiellement liés aux frais de personnel et aux
investissements IT. Les charges FRU sont en nette
baisse de -29,4% par rapport au premier semestre 2022. Ainsi le
résultat brut d’exploitation du premier semestre 2023 s’élève à
1 486 millions d’euros, en hausse de +12,2% par rapport du
premier semestre 2022. Le coût du risque termine
le premier semestre 2023 en dotation nette de -68 millions d’euros
par rapport à une dotation de -202 millions d’euros au premier
semestre 2022 qui intégrait l’impact de la guerre Ukraine /Russie
et ses conséquences en termes de provisionnement sur encours sains
au premier trimestre 2022. Ainsi, la contribution du métier au
résultat net part du Groupe publié s’établit à 998
millions d’euros, en forte hausse de +24,9% par rapport au premier
semestre 2022. Le RNPG sous-jacent s’élève à 1 033 millions d’euros
au premier semestre 2023, contre 753 millions d’euros au premier
semestre 2022.
Le pôle contribue à hauteur de 30% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) à fin juin 2023 et
de 31% aux revenus sous-jacents
hors AHM.
Au 30 juin 2023, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 12,8
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 135,1 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 17,2% à fin juin 2023.
Résultats Banque de
financement et d’investissement
Au deuxième
trimestre 2023,
le produit net bancaire
publié de la Banque de financement et
d’investissement affiche un haut niveau de performance à 1 535
millions d’euros en baisse de -7,4% par rapport au deuxième
trimestre 2022, qui était le meilleur deuxième trimestre
historique, grâce à une excellente performance dans tous ses
métiers. Les éléments spécifiques du trimestre ont un impact de -16
millions d’euros et se composent du DVA (la partie spread émetteur
de la FVA, et le secured lending) pour -15 millions d’euros, ainsi
que de la couverture des portefeuilles de prêts pour -1 million
d’euros. Les charges
d’exploitation hors FRU
enregistrent une hausse de +9,4% pour s’établir à
-807 millions d’euros, principalement sur les frais de
personnel (croissance des ETP en 2022 et ajustement des
rémunérations variables) et l’IT pour accompagner le développement
des métiers. Le
résultat brut d’exploitation est
en baisse de
-20,9% par rapport au
deuxième trimestre 2022 et
s’établit ainsi à 727 millions d’euros. Le coefficient
d’exploitation hors FRU atteint 52,6%, en variation défavorable de
+8,1 points de pourcentage sur la période, toutefois il s’établit à
un niveau bas et inférieur à la cible du Plan à Moyen Terme 2025
(<55%). Le coût du risque enregistre une
dotation nette modérée de -30 millions d’euros, à comparer avec une
reprise importante de +75 millions d’euros au deuxième trimestre
2022. Enfin, le résultat avant
impôt du deuxième trimestre 2023 s’élève à
697 millions d’euros, à comparer à 994 millions d’euros au
deuxième trimestre 2022. La charge d’impôt atteint
-136 millions d’euros. Au final, le
résultat net part du Groupe publié
s’établit à 547 millions d’euros sur le deuxième
trimestre 2023. Le RNPG sous-jacent s’élève à 558 millions d’euros
au deuxième trimestre 2023, contre 733 millions d’euros au deuxième
trimestre 2022.
Au premier semestre 2023, le
produit net bancaire publié
progresse de +5,1% par rapport au premier semestre 2022 pour
s’établir à 3 226 millions d’euros, soit le plus haut
niveau historique semestriel. Les éléments spécifiques du semestre
ont un impact de -47 millions d’euros et se composent du DVA (la
partie spread émetteur de la FVA, et le secured lending) pour -23
millions d’euros, ainsi que de la couverture des portefeuilles de
prêts pour -25 millions d’euros. Les charges hors
FRU augmentent de +14,2%, principalement sur les frais de
personnel, du fait de la croissance des ETP en 2022 et de la
poursuite de l’ajustement des rémunérations variables à l’activité,
ainsi que de l’IT pour accompagner le développement des métiers.
La contribution au FRU enregistre une baisse
significative sur le semestre de -29,5% et s’élève à -271 millions
d’euros au premier semestre 2023. Ainsi, le résultat brut
d’exploitation à 1 264 millions d’euros est en
nette hausse (+5,0% par rapport au premier semestre 2022).
Le coût du risque enregistre une dotation de -65
millions d’euros sur le premier semestre 2023, contre -204
millions au premier semestre 2022 qui enregistrait le
provisionnement prudent des expositions russes (provision de -346
millions d’euros sur encours sains sur la Russie au premier
trimestre 2022). La charge d’impôt s’élève à -298 millions d’euros,
en hausse de +19,7% en lien avec la croissance de l’activité. Au
final, le
résultat net part du Groupe publié
s’établit au plus haut niveau historique à
879 millions d’euros sur le premier semestre 2023,
progressant de +19,9% sur la période. Le RNPG sous-jacent s’élève à
914 millions d’euros au premier semestre 2023, contre 687 millions
d’euros au premier semestre 2022.
Les emplois pondérés à fin
juin 2023 sont en croissance
modérée de +2,4 milliards d’euros par rapport à
fin mars 2023 à 126,0 milliards d’euros. Cette variation
s’explique principalement par la hausse des RWA de marché
(évolution de la VaR, de la SVaR et du RCTB42), alors que les
effets modèles et l’impact change sont favorables.
Résultats Services
financiers aux institutionnels
Au deuxième
trimestre 2023,
le produit net bancaire
publié des services financiers aux institutionnels
enregistre une nette hausse de +18,4% par rapport au deuxième
trimestre 2022 (+21,6% en retraitant Uptevia43 qui contribuait pour
8,1 millions d’euros au deuxième trimestre 2022) et s’établit
à 371 millions d’euros. Cette progression est tirée par la marge
nette d’intérêt, qui double sur la période, en lien avec une
activité de trésorerie qui bénéficie du niveau des taux. Les
charges d’exploitation hors FRU sont en hausse de
+4,2% à -231 millions d’euros (+7,3% en retraitant Uptevia43
qui contribuait pour -6,4 millions d’euros au deuxième
trimestre 2022). Elles reflètent l’impact de l’inflation sur la
masse salariale et intègrent -6,3 millions de coûts d’intégration
au titre de l’acquisition des activités de RBC Investor Services en
Europe qui sera consolidé à compter du troisième trimestre 2023. Le
résultat brut d’exploitation affiche ainsi une
forte progression et s’établit à 142 millions d’euros (+55,1%) au
deuxième trimestre 2023. Le Coefficient d’exploitation hors FRU
ressort ainsi à 62,2%, et à 60,5% hors frais d’intégration de RBC,
soit une amélioration de 10,2 points de pourcentage par rapport au
deuxième trimestre 2022. Le trimestre enregistre également 7
millions d’euros en résultat sur les sociétés mises en équivalence.
Ce dernier résulte d’une bonne performance des entités
latino-américaines et intègre à présent la contribution
d’Uptevia43. Le résultat net atteint ainsi
109 millions d’euros, en augmentation de +39,8% par
rapport au deuxième trimestre 2022. Après partage avec les
minoritaires pour 34 millions d’euros, la contribution du
métier au
résultat net part du Groupe
s’élève à 75 millions d’euros au deuxième trimestre 2023,
soit +42,0% par rapport au deuxième trimestre 2022.
Le produit net bancaire
publié du premier semestre
2023 est en hausse de +16,9% par rapport au
premier semestre 2022, porté la bonne dynamique commerciale et la
marge d’intérêt qui double sur la période. Les charges hors
FRU sont en hausse de +4,8% et intègrent -9,5 millions
d’euros de frais d’intégration au titre de l’acquisition des
activités de RBC Investor Services en Europe, tandis que les
charges FRU enregistrent une forte baisse de
28,3%. Le résultat brut d’exploitation est en très
forte hausse de +83,4% par rapport au premier semestre 2022. Le
résultat net est ainsi en hausse de +78,3%. Au
final, la contribution du métier au résultat net part du
Groupe au premier semestre 2023 s’établit à 119 millions
d’euros, en progression de +80,6% par rapport au 30 juin 2022.
Activité Services financiers
spécialisés
Au deuxième
trimestre 2023, la production
commerciale de Crédit Agricole Consumer Finance (CACF)
reste élevée à 13,6 milliards d’euros, soit +9% par rapport au
deuxième trimestre 2022, portée par une activité très dynamique
dans le canal Automobiles44 (+30%). Fin juin 2023, les encours
totaux de CACF s’établissent à 107 milliards d’euros soit
+10,8 % par rapport à fin juin 2022. Les encours des entités
automobiles représentent 40,4 milliards d’euros, dont 24,7
milliards au titre de Crédit Agricole Auto Bank sur ce trimestre,
suite à la réorganisation des activités « Mobilité » de
CACF et à la mise en place de l’accord avec Stellantis depuis début
avril. Leasys, joint-venture à 50/50 avec Stellantis, contribue aux
encours pour 5,9 milliards d’euros à 100%.
La production
commerciale en leasing de Crédit
Agricole Leasing & Factoring (CAL&F) connait une bonne
dynamique sur le deuxième trimestre 2023, en hausse de +4,9% par
rapport au deuxième trimestre 2022. Les encours de leasing
progressent et atteignent 18,3 milliards d’euros à fin juin 2023
(dont 14,7 milliards d’euros en France et 3,6 milliards d’euros à
l’international) soit +9,5% comparé à fin juin 2022. A l’inverse,
la production commerciale en affacturage de Crédit
Agricole Leasing & Factoring (CAL&F) diminue sur le
deuxième trimestre 2023 de -23,6% en raison d’un effet base, le
deuxième trimestre 2022 ayant enregistré le démarrage d’un deal
d’envergure. Le chiffre d’affaires factoré du trimestre est en
hausse à 30,4 milliards d’euros, en augmentation de +3,4%,
avec notamment une bonne progression en France. Enfin, la quotité
financée progresse également sur le premier trimestre à 70,9% (+8,2
points par rapport au deuxième trimestre 2022).
L’activité du pôle a été marquée par la mise en
place de l’accord entre CACF et Stellantis qui est effectif depuis
ce trimestre et se matérialise par la finalisation de la création
de la joint-venture Leasys détenue à 50/50 avec Stellantis et la
reprise à 100% de CA Auto Bank (anciennement FCA Bank) et Drivalia
(location automobile, autopartage). S’ajoute à cela, l’acquisition
par CACF des activités d’ALD et LeasePlan dans six pays européens
représentant une flotte totale de plus de 100 000 véhicules (dont
30 000 véhicules repris par Leasys et 70 000 par CA Auto
Bank) et un total d’encours d’environ 1,7 milliard d’euros.
Résultat Services
financiers spécialisés
Les résultats du pôle sont impactés par la mise
en place de l’accord entre CACF et Stellantis qui est effectif
depuis ce trimestre. Le produit net bancaire
publié des services financiers spécialisés s’élève à 1 162
millions d’euros au deuxième trimestre 2023, en hausse de +69,8%
par rapport au deuxième trimestre 2022. Les éléments spécifiques du
pôle concernent uniquement le crédit consommation et sont en lien
avec la réorganisation des activités Mobilité de CACF, ils
s’élèvent à 299 millions d’euros45. Hors ces éléments, le produit
net bancaire sous-jacent s’établit à 863 millions d’euros, en
hausse de +26,1% sur la période. L’intégration de CA Auto Bank à
100% contribue pour 176 millions d’euros au produit net bancaire ce
trimestre. Les charges hors FRU publiées s’élèvent à -430 millions
d’euros, en hausse de +19,5%. Les éléments spécifiques, en lien
avec la réorganisation des activités Mobilité de CACF45, s’élèvent
à -18 millions d’euros. Hors cet élément, les charges sous-jacentes
s’établissent à -413 millions d’euros, en hausse de +14,3% sur la
période. L’intégration de CA Auto Bank à 100% contribue pour -62
millions d’euros aux charges ce trimestre. En conséquence, le
résultat brut d’exploitation
sous-jacent est en hausse de +39,3% à 454 millions
d’euros et le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU enregistre une amélioration
importante à 47,6% (-4,9 points de pourcentage). Le
coût du risque publié est en forte hausse, x2,7
par rapport au deuxième trimestre 2022 à 304 millions d’euros.
Retraité de -85 millions d’euros d’éléments spécifiques lié à la
réorganisation des activités Mobilité de CACF (day-1 loss)45, il
s’affiche à 219 millions d’euros. La hausse du coût du risque
sous-jacent s’élève alors à +95,6% (+107 millions d’euros sur la
période). L’intégration de CA Auto Bank à 100% contribue pour -25
millions d’euros au coût du risque du trimestre. Le
résultat des sociétés mises en équivalence publié
affiche une baisse de -86% à 11 millions d’euros, et comprend la
création de la JV Leasys à 50/50 à partir de ce trimestre
(anciennement FCA Bank comptabilisée en JV 50/50). Retraité de -12
millions d’euros d’éléments spécifiques lié à la réorganisation des
activités Mobilité de CACF46, le résultat des sociétés mises en
équivalence s’affiche à 23 millions d’euros et la création de
Leasys contribue pour 14 millions d’euros ce trimestre. Le
résultat net part du
Groupe publié atteint
304 millions d’euros, en hausse de +51,4%. Les éléments
spécifiques ont un impact de 140 millions d’euros en résultat net
part du Groupe. Le résultat net part du Groupe sous-jacent
s’établit donc à 164 millions d’euros, en baisse de -18,2% par
rapport au deuxième trimestre 2022.
Au premier semestre
2023, le produit net bancaire
publié des Services financiers spécialisés
augmente de +33,6%, porté une bonne performance de CAL&F (+7,4%
comparé au premier semestre 2022) et des revenus en hausse pour
CACF (+41,5% par rapport au premier semestre 2022) en lien avec
l’intégration à 100% de CA Auto Bank depuis le deuxième trimestre
2023. Les éléments spécifiques du premier semestre
2023 sont concentrés sur le deuxième trimestre 2023 et sont donc
identiques à ceux mentionnés plus haut et concernent exclusivement
la réorganisation des activités Mobilité de CACF46. Les différentes
lignes du compte de résultat du premier semestre 2023 sont
impactées par la consolidation ligne à ligne de CA Auto Bank à
partir du deuxième trimestre 2023. Le produit net bancaire
sous-jacent du pôle s’élève à 1 535 millions d’euros,
soit une hausse de +11,8% sur la période.
Les charges sous-jacentes hors
FRU augmentent de +7,7% comparé au premier semestre 2022.
Le coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU reste bas, à
50,9%, en amélioration de +2,0 points de pourcentage par rapport au
premier semestre 2022. La contribution au FRU
s’élève à -29 millions d’euros au premier semestre 2023, en baisse
de -15,7% par rapport au premier semestre 2022. Le coût du
risque sous-jacent est en hausse de +59,8% au premier
semestre 2023 par rapport au premier semestre 2022. La contribution
des sociétés mises en équivalence est en baisse de -38 6% en
sous-jacent sur la période. Le résultat
net part du Groupe sous-jacent s’établit ainsi à 291
millions d’euros, en baisse de -20% par rapport au premier semestre
2022, en lien principalement avec la hausse du coût du risque.
Le pôle contribue à hauteur de 8% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) au
premier semestre 2023 et de 12% aux revenus
sous-jacents hors AHM.
Au 30 juin 2023, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 6,6
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 69,9 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 9,5% au 30 juin 2023.
Résultats Crédit à la
consommation
Les résultats du deuxième trimestre 2023 sont
impactés par la mise en place de l’accord entre CACF et Stellantis
sur la réorganisation de l’activité Mobilité de CACF46 qui est
effective depuis ce trimestre. Les éléments
spécifiques du trimestre sont identiques à ceux
décrits précédemment au sein du pôle des services financiers
spécialisés avec un impact de 140 millions d’euros en résultat net
part du Groupe. Le produit net bancaire publié
s’élève à 981 millions d’euros. Retraité des éléments spécifiques,
il atteint 682 millions d’euros au deuxième trimestre 2023, en
hausse de +29,5% par rapport au deuxième trimestre 2022 sous
l’effet de la consolidation de CA Auto Bank47, d’une marge toujours
pénalisée par le coût de refinancement (mais avec une poursuite de
la hausse progressive des taux clients à la production avec +25 bps
au deuxième trimestre 2023 par rapport au premier trimestre 2023).
Les charges hors FRU publiées s’élèvent à 335
millions d’euros. Retraitées des éléments spécifiques, elles sont
en hausse de +16,5% par rapport au deuxième trimestre 2022 à 316
millions d’euros, principalement sous l’effet de la consolidation
de CA Auto Bank48. Par conséquent, le résultat brut d’exploitation
s’établit ainsi à 368 millions d’euros, en hausse de +43,8%, et le
coefficient d’exploitation hors FRU s’élève à 46,4%, en
amélioration de 5,2 points de pourcentage par rapport au
deuxième trimestre 2022. Le coût du risque publié
s’élève à -285 millions d’euros au deuxième trimestre 2023.
Retraité des éléments spécifiques, il double sur la période pour
atteindre -201 millions d’euros. La hausse s’explique
notamment par les segments traditionnels, en lien avec le contexte
inflationniste. A noter également l’intégration des activités
Mobilité49 ce trimestre, moins risquées par nature. Le coût du
risque sur encours annualisé s’élève à 123 bps50, la première
intégration de CA Auto Bank représentant un gain d’environ 50 bps.
Les taux de créances douteuses et de couverture sont en baisse,
respectivement à 3,8% (contre 4,9% à fin mars 2023) et 83,4%
(contre 85% à fin mars) du fait principalement de l’intégration de
CA Auto Bank. La contribution publiée des sociétés
mises en
équivalence atteint 14 millions d’euros
(-82,2%). Retraité des éléments spécifiques, il s’élève à 26
millions d’euros, en baisse de -66,8% par rapport au deuxième
trimestre 2022, sous l’effet de l’intégration à 100% de CA Auto
Bank (anciennement FCA Bank, comptabilisée en sociétés mises en
équivalence à 50% jusque-là). La nouvelle entité, Leasys,
joint-venture spécialisée dans le leasing opérationnel multimarques
à 50/50 avec Stellantis, contribue à hauteur de 14 millions d’euros
ce trimestre. La charge d’impôts
publiée atteint -122 millions d’euros. Retraitée des éléments
spécifiques, elle s’élève à -49 millions d’euros au deuxième
trimestre 2023, en hausse de +9,3%. Enfin, le
résultat net
part du Groupe
publié s’élève à 262 millions d’euros (+66,7%).
Retraité des éléments spécifiques, il atteint 122 millions
d’euros au deuxième trimestre 2023, en baisse de -22,2%.
Au premier semestre 2023, les
éléments spécifiques qui affectent le crédit consommation se
concentrent exclusivement sur le deuxième trimestre avec la
réorganisation des activités Mobilité de CACF. Les impacts sont
identiques à ceux déjà mentionnés supra. Le produit net
bancaire publié s’élève à 1 492 millions d’euros
(+41,5%). Retraité des éléments spécifiques, il est en hausse de
+13,1% par rapport au premier semestre 2022 à 1 192 millions
d’euros. Les charges publiées s’élèvent à 612
millions d’euros (+11,5%) hors FRU. Retraitées des
éléments spécifiques, elles sont en hausse de +8,2% par rapport au
premier semestre 2022, la contribution au FRU s’élève à -13
millions d’euros (-17,7% par rapport au premier semestre 2022), le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU
est en baisse à 49,8% et reste à un niveau bas. En conséquence, le
résultat brut d’exploitation sous-jacent est en hausse de +19,6%
par rapport au premier semestre 2022. Le coût du risque publié
s’élève à -432 millions d’euros (+99,1%). Retraité des éléments
spécifiques, il augmente de 60,4%, pour atteindre -347 millions
d’euros comparé au premier semestre 2022. La contribution
sous-jacente des sociétés mises en équivalence
publiée s’élève à 88 millions d’euros (-44,4%). Retraitée des
éléments spécifiques, elle est en baisse de -36,8% à 100 millions
d’euros. Enfin, le résultat net
part du Groupe publié du
premier semestre 2023 s’élève à 358 millions d’euros
(+23,8%). Retraité des éléments spécifiques, il atteint
219 millions d’euros, en baisse de -24,2%.
Résultats Leasing &
Affacturage
Le produit net bancaire atteint
180 millions d’euros, en hausse de +14,0% par rapport au
deuxième trimestre 2022, tiré notamment par un effet volume sur
l’affacturage. A noter une stabilisation des revenus du crédit-bail
sur le trimestre. Les charges hors FRU sont en hausse de +7
millions d’euros (+6,8%), à la fois sur l’international avec une
hausse des salaires en Pologne et la montée en puissance de
l’activité de leasing en Allemagne, mais aussi sur la France avec
le développement des projets informatiques. Le coefficient
d’exploitation hors FRU s’élève à 52,2%,
en amélioration de -3,5 points de pourcentage par rapport au
deuxième trimestre 2022. En conséquence,
le résultat brut d’exploitation
atteint 70 millions d’euros, en forte hausse par rapport au
deuxième trimestre 2022 (+22,7%). Le coût du
risque progresse à 19 millions d’euros en lien avec
quelques dossiers spécifiques sur le trimestre et le
résultat net part du Groupe
s’établit à 42 millions d’euros, en légère baisse de -2
millions d’euros par rapport au deuxième trimestre 2022
(-4,2%).
Au premier semestre
2023, le produit net
bancaire est en hausse de +7,4% par rapport au premier
semestre 2022 à 342 millions d’euros. Les charges
hors FRU sont en hausse de +5,8% à 187 millions
d’euros. La contribution au FRU s’élève à -15 millions d’euros au
premier semestre 2023 (-15,0% par rapport au premier semestre
2022). Ainsi, le résultat brut d’exploitation
affiche une bonne progression à +12,7% par rapport au premier
semestre 2022 pour atteindre 139 millions d’euros. Le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU s’établit
à 54,9%, en amélioration de 0,8 point de pourcentage par rapport au
premier semestre 2022. Le coût du risque est en
hausse par rapport au premier semestre 2022 (+56,2%). Enfin, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent s’élève à 72 millions d’euros, en baisse
modérée de -3,3% par rapport au premier semestre 2022.
Activité de la Banque
de proximité Crédit Agricole
S.A.
En Banques de proximité chez
Crédit Agricole S.A. ce trimestre, la production de crédits
ralentit notamment chez LCL, dans un contexte de hausse des taux,
mais la conquête reste soutenue, et l’équipement des clients en
assurances est dynamique.
Activité Banque de proximité en France
Pour la Banque de proximité en
France, la production de crédit chez LCL
baisse au deuxième trimestre 2023 et s’élève à 7 milliards d’euros,
soit -41,5% par rapport au deuxième trimestre 2022, en lien avec le
ralentissement global du marché lié au contexte de hausse des taux
du marché et avec un effet base lié au niveau de production élevé
au deuxième trimestre 2022. Ainsi, la production du deuxième
trimestre 2023 diminue de -20,2% par rapport à la moyenne de
production de crédit du LCL sur la période 2018-2022. Sur le marché
des Professionnels, la production est en baisse de -21,2% par
rapport au deuxième trimestre 2022, -50,1% sur le marché
Entreprises, -45,6% sur l’Habitat dans un contexte de
ralentissement du marché français (-47% sur la production habitat
selon la Banque de France mai 2023/mai 2022), tandis que les taux à
la production des prêts habitat poursuivent leur hausse (+61 points
de base du taux entre le premier trimestre 2023 et le deuxième
trimestre 2023 chez LCL). Le taux à la signature s’établit à 3,99%
(semaine du 17 au 21 juillet 2023). Les encours de crédit
atteignent 167,3 milliards d’euros à fin juin 2023 en hausse de
+6,7% par rapport à fin juin 2022, dont +7,2% sur les crédits
habitats, +6,6% sur les crédits aux professionnels, +6,2% sur les
crédits aux entreprises et +3,8% sur les crédits à la consommation.
Les encours de collecte, qui s’établissent à 240,9 milliards
d’euros à fin juin 2023, sont également en hausse, de +4,5% par
rapport à fin juin 2022, portés par la collecte bilan (+5,9%) en
lien avec la progression des comptes à terme (multiplié par 2,6 par
rapport à fin juin 2022 mais en hausse modérée de +8,0% par rapport
à fin mars 2023) et des livrets (+12,2% par rapport à fin juin 2022
mais quasi stable à -1,3% par rapport à fin mars 2023), l’épargne
hors bilan étant en hausse également par rapport à fin juin 2022
(+2,2%).
Sur le premier semestre 2023,
la conquête brute s’établit à 175 000 nouveaux clients et la
conquête nette à 28 100 clients. Le taux d’équipement en
assurances automobile, MRH, santé, juridique, tous
mobiles/portables ou GAV progresse de +0,5 point de pourcentage par
rapport au deuxième trimestre 2022 pour s’établir à 27,4% à fin
juin 2023.
Activité Banque de proximité en Italie
L’activité de CA Italia, la
Banque de proximité en Italie, continue à
progresser au deuxième trimestre 2023, dans un contexte du marché
en baisse. La conquête brute sur le deuxième trimestre 2023 atteint
45 000 nouveaux clients, et le fonds de commerce augmente
d’environ de 16 500 clients. Les encours de crédit de CA
Italia à fin juin 2023 s’établissent à 59,751 milliards
d’euros, en hausse de +1,5% par rapport à fin juin 2022, malgré le
marché en baisse52. La production de crédits est en recul de -12%
(hors Ecobonus et PGE)53 par rapport au deuxième trimestre 2022,
principalement liée à la baisse sur le crédit habitat (-23,5% par
rapport au deuxième trimestre 2022) en ligne avec le marché54.
Cependant, le taux à la production des crédits est en hausse de +22
points de base par rapport au premier trimestre 2023 et le taux sur
le stock de crédit habitat et en hausse de +43 points sur la même
période. La production du crédit à la consommation55 est en hausse
de +3,8% par rapport au deuxième trimestre 2022. Les encours de
collecte à fin juin 2023 s’élèvent à 113,2 milliards d’euros, en
hausse de +2,8% par rapport à fin juin 2022. La collecte bilan
s’améliore de +5,5% par rapport au deuxième trimestre 2022, tirée
par les opérations à échéances des entreprises et la stabilité sur
les dépôts particuliers malgré l’attractivité des titres d’Etat
italiens. La collecte hors bilan reste stable par rapport au juin
2022, mais en légère hausse de +0,2% par rapport au premier
trimestre 2023.
Le taux d’équipement en assurances automobile,
MRH, santé, juridique, tous mobiles/portables ou GAV est en hausse
chez CA Italia à 17,9% (+0,5 point de pourcentage par rapport
au deuxième trimestre 2022).
Activité Groupe Crédit Agricole en Italie56
Le Groupe Crédit Agricole en Italie poursuit son
développement conjoint de la banque de proximité et des métiers.
Ainsi, sur le premier semestre 2023, le lancement de CA Auto Bank
contribue à l’élargissement des services dédiées au financements
automobiles et de mobilité, tant en partage de véhicule électrique
qu’en location de véhicule courte et longue durée. Par ailleurs,
l’évolution de la plateforme digitale vise à accélérer les
synergies entre les entités. Enfin, le lancement des activités
Private Equity avec les deux fonds dédiés, APEI-Private Equity et
Ambition Agri Agro Investissement visent, respectivement, à
promouvoir l’investissement dans les PME non cotées et dans les
entreprises françaises et italiennes spécialisées dans les secteurs
de l’agriculture et de l’alimentaire. Par ailleurs, le Groupe en
Italie poursuit sa stratégie ESG, en enrichissant le dispositif
existant avec les nouvelles offres qui visent à financer les
véhicules green et proposant les conditions de financement
bonifiées pour les projet et financements verts ainsi que pour les
initiatives du cross-selling entre les entités.
Les encours de crédit et les
encours de
collecte s’établissent, respectivement, à 97
milliards d’euros et 329 milliard d’euros à juin 2023. Le nombre de
clients atteint 5,9 millions à fin juin 2023, en hausse d’environ
760 000 clients par rapport à fin 2022, principalement lié à
l’intégration des clients de CA Auto Bank au périmètre des entités
présentes en Italie, ainsi qu’à la conquête dynamique chez CA
Italia.
Les revenus
sous-jacents des entités en Italie progressent de
20%57 par rapport au premier semestre 2022, notamment chez CA
Italia, grâce à la marge nette d’intérêt bénéficiant de la hausse
des taux sur les prêts clientèles. Les charges
restent maitrisées, en hausse modérée de 5% par rapport au premier
semestre 2022. Enfin, la contribution de l'Italie aux
résultats de Crédit Agricole S.A sur le premier
trimestre 2023 s'élève à 591 millions d’euros en vision
sous-jacente57, soit une amélioration de +32% par rapport au
premier semestre 2022
Activité Banque de proximité à l’international hors
Italie
Pour la Banque
de proximité à
l’international hors
Italie58, l’activité commerciale a été
dynamique en Pologne et Egypte. En revanche, elle reste fortement
pénalisée pour l’Ukraine dans un contexte de poursuite du conflit
avec la Russie.
Les encours de
crédit des Banques de proximité à
l’international hors Italie s’établissent 6,9 millions
d’euros à fin juin 2023 en baisse de -43,2% (-39% à change
constant) par rapport à fin juin 202259 et les encours de collecte
sont en baisse de -31,6% (-26,7% à change constant) sur
la même période. A change constant, en
Pologne et en
Egypte, les encours de crédit
sont en hausse de +6,8% et celle des encours de collecte de +14,4%
sur la même période ; en Pologne, les encours
de crédit augmentent de +6,1% par rapport au juin 2022 sur
l’ensemble des segments. La collecte s’améliore sur la même période
de +4,4% à change constant, tirée par les opérations sur les
comptes à terme. La production de crédit reste également dynamique,
+12% par rapport au deuxième trimestre 2022. Enfin la conquête
brute en Pologne enregistre au deuxième trimestre 2023 +55 000
nouveaux clients (+16 000 en fonds de commerce). En
Egypte, entre fin juin 2023 et fin juin 2022, les
encours de crédit augmentent de +10,1% à change constant. Les
encours de collecte sont en forte progression de +52,9% à change
constant sur la même période. Enfin, depuis le début de l’année
2023, l’Egypte a augmenté de +3% sa base de clients actifs.
L’excédent net de collecte sur
les crédits de la Pologne et de l’Egypte s’élève à
2,1 milliards d’euros au 30 juin 2023, et atteint 3,6
milliards d’euros en incluant le périmètre de l’Ukraine.
Au 30 juin 2023, le pôle Banque de
proximité contribue à hauteur de 22% au résultat net part
du Groupe des pôles métiers de Crédit Agricole S.A hors AHM et de
30% aux revenus sous-jacents hors AHM.
Au 30 juin 2023, les fonds propres alloués au
pôle s’élèvent à 9,4 milliards d’euros dont 4,9 milliards d’euros
sur la Banque de proximité en France,
4,5 milliards d’euros sur la Banque de proximité à
l’international. Les emplois pondérés du pôle sont de
98,8 milliards d’euros dont
51,7 milliards d’euros sur la Banque de proximité en
France et 47,1 milliards d’euros sur la Banque de proximité à
l’international.
Résultats Banque de proximité en
France
Au deuxième
trimestre 2023, le produit net
bancaire de LCL est en baisse de -5,1% par rapport au
deuxième trimestre 2022, et atteint
959 millions d’euros60. La baisse de la marge nette
d’intérêt (-18,8%) est liée à l’augmentation du coût des ressources
clients et du refinancement, malgré le repricing progressif des
taux des crédits à l’actif. Les commissions progressent par
ailleurs sensiblement (+11,8%) portée par la croissance des
commissions de moyens de paiement et l’assurance vie et non-vie.
Les charges hors FRU sont maitrisées et
s’établissent à -554 millions d’euros, en diminution par rapport au
deuxième trimestre 2022 (-3,2%). Le coefficient d’exploitation hors
FRU augmente légèrement de 1,1 point de pourcentage, à 57,7% et
demeure à un niveau bas. Le résultat brut d’exploitation est ainsi
en baisse de -5,5%, à 411 millions d’euros. Le coût du
risque poursuit sa normalisation, en hausse de +60% par
rapport au deuxième trimestre 2022 à -69 millions d’euros (le
deuxième trimestre 2022 intégrait une reprise pour litige divers).
Le taux de couverture s’établit à 62,8% à fin juin, en baisse de -5
points de pourcentage ce trimestre par rapport à fin mars 2023. Le
taux de créances douteuses atteint 1,9% à fin juin 2023, en légère
hausse de 0,2 pp par rapport à fin mars 2023. Au final, le
résultat net part du Groupe atteint 257 millions
d’euros, en diminution de -11,6% par rapport au deuxième trimestre
2022.
Sur le premier semestre
2023, les revenus de LCL diminuent de
-5,1% par rapport au premier semestre 2022 et atteignent 1 895
millions d’euros, sous l’effet de la contraction de la marge nette
d’intérêt (-16,7%) dans un contexte de hausse du coût du
refinancement et des ressources, mais avec une hausse des
commissions (+8,9%), notamment celles sur l’assurance vie et
non-vie et les moyens de paiement. Les charges hors FRU sont en
diminution de -1,3% et le coefficient d’exploitation hors FRU reste
maitrisé (+2,3 points de pourcentage par rapport au premier
semestre 2022) à 60,8%. Le résultat brut d’exploitation diminue
ainsi de -8,1% et le coût du risque augmente de +29,0%. Au final,
la contribution du métier au résultat net part du groupe atteint
409 millions d’euros et diminue de -13,7%.
Au final, le métier contribue à hauteur de 11%
au résultat net part du Groupe sous-jacent des
pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) au
premier semestre 2023 et de 15% aux revenus
sous-jacents hors AHM.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent de LCL s’établit quant à lui à 16,0% au 30
juin 2023.
Résultats Banque de proximité à
l’international61
Au deuxième trimestre 2023, les
revenus de la Banque de proximité à
l’international s’établissent à 982 millions d’euros, en
progression de +20,9% (+25,6% à change constant) par rapport au
deuxième trimestre 2022, tirée principalement par la hausse de la
marge nette d’intérêt dans le contexte de la hausse des taux. Les
charges d’exploitations hors FRU restent
maitrisées malgré le contexte d’inflation et s’élèvent à -502
millions d’euros, en légère baisse par rapport au deuxième
trimestre 2022 (stables à change constant). Ainsi,
le résultat brut d’exploitation
s’établit à 479 millions d’euros, en hausse de +58,4% (+69,9% à
change constant) par rapport au deuxième trimestre 2022. Le
coût du risque atteint -127 millions d’euros, en
hausse de +8,3% (+14,3% à change constant) par rapport au deuxième
trimestre 2022, tenant compte du provisionnement prudent des prêts
CHF en Pologne et de la hausse du provisionnement sur encours sains
en Italie. Le résultat sur les activités arrêtées
est en baisse de -74,2%, liée à la cession du contrôle de Crédit du
Maroc au quatrième trimestre 202262. Le résultat net part
du Groupe de la Banque de proximité à l’international
s’établit ainsi à 197 millions d’euros en hausse de +75,0%62
(+85,6% à change constant) par rapport au deuxième trimestre
2022.
Sur le premier semestre 2023,
les revenus de de la Banque de proximité à
l’international augmentent de +22,0% pour s’établir à
1 951 millions d’euros (+26,9% à change constant). Les
charges hors FRU sont maitrisées à -987 millions
d’euros, stables par rapport au premier semestre 2022 (+2,3% à
change constant). Le résultat brut d’exploitation
s’établit à 924 millions d’euros, en hausse de +61,4% (+73,1% à
change constant). Le coût du risque est en baisse
de -38,2% (-29,5% à change constant) à -241 millions d’euros par
rapport au deuxième semestre 2022, principalement sous l’effet du
provisionnement prudent au titre du risque sur l’Ukraine, retraité
en résultat sous-jacent du premier trimestre 202263. Au final,
le résultat net part du
Groupe de la Banque de
proximité à l’international s’établit à 375 millions
d’euros, par rapport aux 13 millions au premier semestre
202263.
Au premier semestre 2023, la Banque de Proximité
à l’International contribue à hauteur de 11% au résultat net part
du Groupe sous-jacent des pôles métiers de Crédit
Agricole S.A. (hors AHM) et de 15% à leurs revenus
sous-jacents hors AHM.
Résultats Banque de
proximité en Italie
Au deuxième
trimestre 2023, les
revenus de
Crédit
Agricole Italia
s’établissent à 760 millions d’euros, en hausse de +22,2% par
rapport au deuxième trimestre 2022. La hausse des taux continue à
bénéficier à la marge nette d’intérêt (+43.6%) ayant un impact
positif sur les taux à la production de crédits, qui augmentent de
+22 points de base entre le premier et deuxième trimestre 2023,
mais aussi grâce à la revalorisation du taux sur le stock de
crédits à l’actif de +38 points de base sur la même période. Les
charges d’exploitation
hors FRU sont stables par rapport au deuxième
trimestre 2022, à -397 millions d’euros. Elles sont en hausse de
+6,7% retraitées des coûts d’intégration Créval 64 au deuxième
trimestre 2022, notamment en lien avec l’augmentation de
l’activité. Au final, le résultat brut d’exploitation augmente de
+65,6% par rapport au deuxième trimestre 2022 à 363 millions
d’euros. Le coût du risque du deuxième trimestre
s’élève à -89 millions d’euros, en hausse de 20,4% par rapport au
deuxième trimestre 2022, dont -44 millions au titre du risque
avéré, et -45 millions au titre du provisionnement pour encours
sains. Le coût du risque sur encours65 est à 57 points de base, en
hausse de 3 points de base par rapport au premier trimestre 2023.
Le taux de créances douteuses s’établit à 3,5%, en légère baisse
par rapport au deuxième trimestre 2022 et le taux de couverture à
67,7% (-0,9 point de pourcentage par rapport au premier trimestre
2023). Le résultat net part du
Groupe de CA Italia s’établit
ainsi à 150 millions d’euros en hausse de +65,8% par rapport au
deuxième trimestre 2022.
Sur le premier semestre
2023, les revenus de
Crédit Agricole Italia augmentent
de +22,5% pour s’établir à 1520 millions d’euros. Les
charges hors FRU sont maitrisées à 769 millions
d’euros, stables66 par rapport au premier semestre 2022. Ainsi, le
résultat brut d’exploitation s’établit à 712
millions d’euros, en hausse de +64,6% par rapport au deuxième
trimestre 2022. Le coût du risque est en hausse de
+25,8% à -150 millions d’euros par rapport au deuxième semestre
2022, impacté principalement par la hausse du provisionnement des
encours sains (+41 millions d’euros), les entrées en défaut restant
limités. Au final, le résultat net part du
Groupe de CA Italia s’établit à
310 millions d’euros, en hausse de +70,4% par rapport au premier
semestre 2022.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent de CA Italia s’établit à 21,9% au 30 juin
2023.
Résultats Banque de
proximité à l’international - hors
Italie67
Au deuxième trimestre 2023, les
revenus de la Banque de
proximité à l’international hors Italie s’établissent à
222 millions d’euros, en progression de +16,9% (+39,1% à change
constant) par rapport au deuxième trimestre 2022. La hausse des
revenus est tirée par la marge nette d’intérêts qui augmente
fortement dans le contexte de la hausse des taux, notamment en
Pologne et en Egypte (+20,4% par rapport au deuxième trimestre
2022, +41,7% à change constant), sous l’effet de la hausse des prix
et des volumes de crédit. Les charges d’exploitations hors
FRU restent maitrisées et s’élèvent à -106 millions
d’euros, stables par rapport au deuxième trimestre 2022 (+9,5% à
change constant). Le résultat brut d’exploitation
s’établit à 116 millions d’euros, en hausse de +39,6% (+84,7% à
change constant) par rapport au deuxième trimestre 2022. Le
coût du risque atteint -38 millions d’euros, en
baisse de -12,3%, (+2,1% à change constant) tenant compte d’un
provisionnement des prêts CHF en Pologne, portant le taux de
provisionnement des créances CHF en Pologne au-dessus de 74% (par
rapport à environ 55% au premier trimestre 2023). Par ailleurs, à
fin juin 2023, le taux de couverture des encours de crédit reste
très élevé en Pologne et en Egypte à 122% et à 146%
respectivement ; en Ukraine, le taux de couverture locale est
à 30%. Le résultat sur les activités arrêtées est
en baisse de -74,2%, liée à la cession du contrôle de Crédit du
Maroc au quatrième trimestre 202267. Au final, la contribution de
la Banque de proximité à l’international
hors Italie au résultat net part du Groupe est de
47 millions d’euros, x2,1 (x3 à change constant) par rapport au
deuxième trimestre 2022.
Sur le premier semestre
2023, les revenus de la
Banque de proximité à
l’international hors Italie s’établissent
à 430 millions d’euros, en hausse de +20,3% (+45,1% à change
constant) par rapport au premier semestre 2022, tirée par la hausse
de la marge net d’intérêt. Les charges d’exploitation hors
FRU sont stables (+0,2% par rapport au premier semestre
2022, +11,9% à change constant) et s’élèvent à -218 millions
d’euros. Grace à la forte progression des revenus, le
résultat brut d’exploitation hors
FRU s’établit à 212 millions d’euros, en hausse de +51,6%
(x2 à change constant) par rapport au premier semestre 2022. Le
coût du risque s’établit à -91 millions d’euros,
en baisse de -66,3% (-59% à change constant) par rapport au premier
semestre 2022 qui était impacté par le provisionnement de -195
millions d’euros au titre de l’Ukraine, retraité en résultat
sous-jacent du premier trimètre 2022. Le résultat sur les
activités arrêtées est en baisse de -62,9%, liée à la
cession du contrôle de Crédit du Maroc au quatrième trimestre 2022.
Au final, la contribution de la Banque de proximité à
l’international hors Italie au résultat net part du
Groupe est de 65 millions d’euros (-169 millions d’euros
au premier semestre 2022, impacté par le provisionnement de
l’Ukraine)
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent de la Banque de proximité à l’international
hors Italie s’établit à 21,5% au 30 juin 2023.
Résultat Activités
hors métiers
L’effet lié aux « marges internes » au
moment de la consolidation de l’activité assurances au niveau de
Crédit Agricole a été comptabilisé dans le pôle Activités Hors
Métiers, contribuant à réduire davantage le coefficient
d’exploitation de Crédit Agricole S.A. L’impact des marges internes
est de -206 millions d’euros en revenus et de + 206 millions
d’euros en charges.
Le résultat net part du Groupe sous-jacent des
activités hors métiers s’établit à -16 millions au deuxième
trimestre 2023 en hausse de +36 millions d’euros par
rapport au deuxième trimestre 2022. La contribution du pôle
Activités hors métiers s’analyse en distinguant la
contribution « structurelle » (-107 millions d’euros) des
autres éléments (+91 millions d’euros). La contribution de la
composante « structurelle » est en hausse de +22 millions
d’euros par rapport au deuxième trimestre 2022 et se décompose en
trois types d’activités :
- Les activités et
fonctions d’organe central de Crédit Agricole S.A. entité
sociale. Cette contribution atteint -261 millions d’euros
au premier trimestre 2023, en baisse de -95 millions d’euros,
intégrant une baisse des revenus liée principalement à un effet de
base sur le TLTRO et la provision épargne logement.
- Les métiers non
rattachés aux pôles métiers, comme CACIF (Private equity),
CA Immobilier et BforBank intégrés en mise en équivalence.
Leur contribution s’élève à +147 millions d’euros au deuxième
trimestre 2023 et bénéficie d’un impact favorable lié à la
revalorisation des titres Banco BPM (+138 millions d’euros avec un
cours au 30 juin 2023 à 4,26€).
- Les activités
support du Groupe. Leur contribution s’élève à +7 millions d’euros
ce trimestre (+3 millions d’euros par rapport au deuxième trimestre
2022).
La contribution des
« autres éléments » est en hausse de +14 millions
d’euros par rapport au deuxième trimestre 2022.
Sur le premier semestre 2023, le
résultat net part du Groupe sous-jacent du pôle AHM s’élève à -321
millions d’euros, en baisse de -58 millions d’euros, par
rapport au premier semestre 2022. La composante
structurelle contribue à hauteur de -487 millions d’euros et les
autres éléments du pôle enregistrent une contribution de +167
millions d’euros sur le semestre.La contribution de la
composante « structurelle » est en baisse de -70 millions
d’euros comparé au premier semestre 2023 et se décompose en trois
types d’activités :
- Les activités et
fonctions d’organe central de Crédit Agricole S.A. entité
sociale. Cette contribution atteint -647 millions d’euros
au premier semestre 2023, en baisse de -191 millions d’euros par
rapport au premier semestre 2022;
- Les métiers non
rattachés aux pôles métiers, comme CACIF (Private equity),
CA Immobilier et BforBank: leur contribution, à
+151 millions d’euros au premier semestre 2023, est en
hausse par rapport au premier semestre 2022
(+120 millions d’euros).
- Les fonctions
support du Groupe : leur contribution est de +9 millions
d’euros sur le premier semestre 2023 comparé avec la
contribution neutre au premier semestre 2022.
La contribution des
« autres éléments » est en hausse
(+12 millions d’euros) comparé au premier
semestre 2022.
Au 30 juin 2023, les emplois pondérés sont de
26,2 milliards d’euros.
* *
*
Solidité financière
Groupe Crédit Agricole
Au 30 juin 2023, le ratio
Common Equity Tier 1 (CET1)
phasé du groupe Crédit Agricole s’établit à 17,6%
en vision phasée, stable par rapport à fin mars 2023. Ainsi, le
Groupe Crédit Agricole affiche un coussin substantiel de
8,4 points de pourcentage entre le niveau de son
ratio CET1 et l’exigence SREP68 fixée à 9,2% et affiche l’écart au
SREP le plus important parmi les GSIB européennes69. Le ratio CET1
non phasé atteint 17,4%.
Au cours du deuxième trimestre 2023 :
- Le ratio CET1 bénéficie d’un impact
de +30 points de base lié au résultat
conservé, qui est
supérieur à la croissance organique des métiers,
- L’évolution des emplois pondérés
liée à la croissance
organique des métiers impacte le ratio
CET1 du Groupe à hauteur de -28 points de base, correspondant à la
hausse des emplois pondérés des métiers (dont +2,1 milliards
d’euros pour les Caisses régionales),
Le ratio Tier
1 phasé ressort à 18,8% et le ratio
global phasé est à 21,5% à fin juin 2023.
Le ratio de levier
phasé ressort à 5,6%, bien au-dessus de l’exigence
réglementaire de 3,5%. A l’exigence minimale de 3% s’ajoute, depuis
le 01/01/2023 et uniquement pour les établissements d’importance
systémique mondiale (G-SII) un coussin de ratio de levier, défini
comme la moitié du coussin G-SII de l’entité soit s’élevant à 0,5%
pour le Groupe Crédit Agricole.
Les emplois pondérés du Groupe
Crédit Agricole s’élèvent à 595,8 milliards euros, en hausse de
+11,6 milliards d’euros par rapport au 31 mars 2023. La
croissance organique des métiers (y compris change)
contribue à cette évolution pour +9,2 milliards d’euros dont +2,1
milliards d’euros d’emplois pondérés sur les Caisses régionales.
Les opérations de fusions-acquisition concernent
la réorganisation du partenariat entre CACF et Stellantis et
contribuent à la croissance des RWA à hauteur de +2,7 milliards
d’euros, et enfin les effets méthodologies et
règlementaires ont un léger effet favorable ce trimestre
de -0,3 milliard d’euros.
Seuils
de déclenchement du montant maximum de distribution
(MMD et L-MMD)
La transposition de la réglementation bâloise
dans la loi européenne (CRD) a instauré un mécanisme de restriction
des distributions applicables aux dividendes, aux instruments AT1
et aux rémunérations variables. Le principe du Montant Maximal
Distribuable (MMD, somme maximale qu’une banque est autorisée à
consacrer aux distributions) vise à restreindre les distributions
lorsque ces dernières résulteraient en un non-respect de l’exigence
globale de coussins de fonds propres.
La distance au seuil de déclenchement du MMD
correspond ainsi au minimum entre les distances respectives aux
exigences SREP en capital CET1, Tier 1 et Fonds propres totaux.
Le Groupe Crédit Agricole, au
30 juin 2023, dispose d’une marge de sécurité
de 778 points de
base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit
46 milliards d’euros de capital
CET1.
Crédit Agricole S.A., au 30
juin 2023, dispose d’une marge de sécurité de 338
points de base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD,
soit 13 milliards d’euros de
capital CET1.
Le non-respect de l’exigence de coussin de ratio
de levier entraînerait une restriction de distributions et le
calcul d’un montant maximal distribuable (L-MMD).
Au 30 juin 2023, le Groupe Crédit
Agricole dispose d’une marge de sécurité de
213 points de base au-dessus du seuil de
déclenchement du L-MMD, soit 42
milliards d’euros de capital Tier
1.
TLAC
L’exigence de ratio TLAC a été transposée en
droit de l’Union européenne via CRR2 et s’applique depuis le
27 juin 2019. Le Groupe Crédit Agricole doit
satisfaire à tout moment aux exigences de ratio TLAC suivantes
:
- un ratio TLAC
supérieur à 18% des actifs pondérés des risques (Risk Weighted
Assets - RWA), niveau auquel s’ajoute, d’après la directive
européenne CRD5, une exigence globale de coussins de fonds propres
(incluant pour le Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation
de 2,5%, un coussin G-SIB de 1% et le coussin contracyclique fixé à
0,40% pour le groupe Crédit Agricole au 30/06/23). En tenant compte
de l’exigence globale de coussins de fonds propres, le Groupe
Crédit Agricole doit respecter un ratio TLAC supérieur à
21,9% ;
- un ratio TLAC
supérieur à 6,75% de l’exposition en levier (Leverage Ratio
Exposure - LRE).
L’objectif 2025 du Groupe Crédit
Agricole est de conserver un ratio TLAC supérieur ou égal à 26% des
RWA hors dette senior préférée
éligible.
Au 30 juin 2023, le ratio TLAC du Groupe
Crédit Agricole s’élève à
27,1% des RWA et
8,1% de l’exposition en
levier, hors dette senior préférée
éligible70, soit bien au-delà des
exigences. Le ratio TLAC exprimé en pourcentage des actifs pondérés
des risques est en baisse de 30 pb sur le trimestre, en lien
avec la hausse des RWA non compensée par la progression des fonds
propres et éléments éligibles sur la période. Exprimé en
pourcentage de l’exposition en levier (LRE), le ratio TLAC est en
hausse de 20 bp par rapport à mars 202371.
Le Groupe présente ainsi un ratio TLAC hors
dette senior préférée éligible supérieur de 520 points de base,
soit 31 milliards d’euros, au-delà de l’exigence actuelle de 21,9%
des RWA.
A fin juin 2023, 2,2 milliards d’euros
équivalent ont été émis sur le marché (dette senior non préférée et
Tier 2) en plus des 1,25 milliard d’euros AT1. Le montant de titres
senior non préférés du Groupe Crédit Agricole pris en compte dans
le calcul du ratio TLAC s’élève à 27,5 milliards d’euros.
MREL
Les niveaux minimums à respecter sont déterminés
dans des décisions prises par les autorités de résolution et
notifiées à chaque établissement, puis révisées périodiquement. Le
Groupe Crédit Agricole doit respecter depuis le 1er janvier 2022
une exigence minimale de MREL total de :
- 21,04% des RWA,
niveau auquel s’ajoute d’après la directive européenne CRD5, une
exigence globale de coussins de fonds propres (incluant pour le
Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation de 2,5%, un
coussin G-SIB de 1% et le coussin contracyclique fixé à 0,40% pour
le Groupe CA au 30/06/23). En tenant compte de l’exigence globale
de coussins de fonds propres, le Groupe Crédit Agricole doit
respecter un ratio MREL total supérieur à 24,9% ;
- 6,02% de la
LRE.
Au 30 juin 2023, le Groupe Crédit
Agricole présente un ratio MREL à
32,1%
des RWA et 9,6% de l’exposition
en levier, bien au-delà de l’exigence de MREL total.
Une exigence de subordination additionnelle au
TLAC (« MREL subordonné ») est également déterminée par les
autorités de résolution et exprimée en pourcentage des RWA et de la
LRE, dans laquelle les instruments de dette senior sont exclus, à
l’instar du TLAC, dont le ratio est équivalent à celui du MREL
subordonné pour le Groupe Crédit Agricole. Depuis le 1er janvier
2022, cette exigence de MREL subordonné pour le Groupe Crédit
Agricole n’excède pas l’exigence de TLAC.
La distance au seuil de déclenchement du montant
maximum de distribution liée aux exigences de MREL (M- MMD)
correspond au minimum entre les distances respectives aux exigences
de MREL, MREL subordonné et TLAC exprimées en RWA.
Le Groupe Crédit Agricole, au
30 juin 2023, dispose ainsi d’une marge de sécurité de
520
points de base au-dessus du seuil de déclenchement du
M-MMD, compte tenu de l’exigence TLAC applicable au
30/06/2023, soit
31 milliards d’euros de capital
CET1.
Crédit Agricole S.A.
Au 30 juin 2023, le ratio de solvabilité de
Crédit Agricole S.A. s’établit au-dessus de la cible du Plan à
Moyen Terme, avec un ratio Common Equity
Tier 1 (CET1) de
11,6%
en vision phasée, stable par rapport à fin mars 2023. Ainsi, Crédit
Agricole S.A. affiche un coussin confortable de 3,4 points de
pourcentage entre le niveau de son ratio CET1 et l’exigence SREP 72
fixée à 8,2%. Le coussin est en baisse par rapport aux 3,7 points
de pourcentage à fin mars 2023 car il est impacté par la hausse du
coussin contracyclique. Le ratio CET1 non phasé atteint 11,5% au
cours du deuxième trimestre 2023 :
- Le ratio CET1
bénéficie d’un impact positif de +21 points de base lié au
résultat
conservé. Cet impact correspond
au résultat net part du Groupe net des coupons AT1 et de la
distribution de 50% du résultat, soit une provision pour dividendes
de 32 centimes par action au deuxième trimestre 2023, et une
provision pour dividendes de 50 centimes par action au titre du
premier semestre 2023,
- L’évolution
des emplois pondérés liée à la croissance organique des
métiers impacte le ratio CET1 à hauteur de -21 points de
base, intégrant une hausse des emplois pondérés du pôle SFS à
hauteur +5,2 milliards d’euros en raison de la forte activité liée
au lancement de Crédit Agricole Auto Bank, une hausse des emplois
pondérés du pôle Grandes clientèles à hauteur de +3,1 milliards
d’euros notamment en raison de la hausse des RWA de marché (VaR,
SVaR et Risque de Contrepartie du Trading Book), et une baisse des
emplois pondérés de l’assurance à hauteur de -1,6 milliard d’euros
suite à la baisse de la VME73 en raison du paiement du solde du
dividende au titre de l’année 2022,
- Les
effets méthodologies et règlementaires concernent
principalement les engagements de paiement irrévocables (EPI) et
impactent défavorablement le ratio CET1 à hauteur de -3 points de
base,
- Enfin,
les opérations de fusions-acquisition, les OCI et
Autres impactent le ratio CET1 à hauteur de -2 points de
base, et intègrent principalement la réorganisation réorganisation
du partenariat entre CACF et Stellantis (-3 points de base).
Le ratio de levier phasé s’établit à 4,0% à fin
juin 2023, en hausse de +0,2 point de pourcentage par rapport à fin
mars 202374, au-dessus de l’exigence de 3%.
Le ratio Tier 1 phasé ressort à
13,5% et le ratio global phasé est à 17,6% ce trimestre.
Les emplois pondérés de Crédit
Agricole S.A. s’élèvent à 376,9 milliards euros à fin juin 2023, en
hausse de +8,8 milliards d’euros par rapport au 31 mars 2023.
La contribution des métiers (y
compris effet change) s’élève à +6,4 milliards d’euros, intégrant
une hausse des emplois pondérés du pôle SFS à hauteur +5,2
milliards d’euros en raison de la forte activité liée au lancement
de Crédit Agricole Auto Bank, une hausse des emplois pondérés du
pôle Grandes clientèles à hauteur de +2,9 milliards d’euros
principalement en raison de la hausse des RWA de marché (VaR, SVaR
et Risque de Contrepartie du Trading Book), et une baisse des
emplois pondérés de l’assurance à hauteur de -1,9 milliards d’euros
suite à la baisse de la VME en raison du paiement du solde du
dividende au titre de l’année 2022. Les opérations de
fusions-acquisition concernent la réorganisation
réorganisation du partenariat entre CACF et Stellantis et
contribuent à la croissance des RWA à hauteur de +2,7 milliards
d’euros, et enfin les effets méthodologies et
règlementaires ont un léger effet favorable ce trimestre
de -0,3 milliard d’euros.
Liquidité et Refinancement
L’analyse de la liquidité est réalisée à
l’échelle du Groupe Crédit Agricole.
Afin de fournir une information, simple,
pertinente et auditable de la situation de liquidité du Groupe,
l’excédent de ressources stables du bilan cash bancaire est calculé
trimestriellement.
Le bilan cash bancaire est élaboré à partir des
comptes en normes IFRS du Groupe Crédit Agricole. Il repose d’abord
sur l’application d’une table de passage entre les états financiers
IFRS du Groupe et les compartiments du bilan cash et dont la
définition est communément admise sur la place. Il correspond au
périmètre bancaire, les activités d’assurance étant gérées avec
leur propre contrainte prudentielle.
À la suite de la répartition des comptes IFRS
dans les compartiments du bilan cash, des calculs de compensation
(nettings) sont effectués. Ils concernent certains éléments de
l’actif et du passif dont l’impact est symétrique en termes de
risque de liquidité. Ainsi, les impôts différés, impacts de la
juste valeur, dépréciations collectives, ventes à découvert et
autres actifs et passifs font l’objet d’un netting pour un montant
de 39 milliards d’euros à fin juin 2023. De même, 130 milliards
d’euros de repos/reverse repos sont éliminés, dans la mesure où ces
encours sont la traduction de l’activité du desk Titres effectuant
des opérations de prêts/emprunts de titres qui se compensent. Les
autres nettings effectués pour la construction du bilan cash, pour
un montant total de 195 milliards d’euros à fin juin 2023, sont
relatifs aux dérivés, appels de marge, comptes de régularisation /
règlement / liaison et aux titres non liquides détenus par la
Banque de financement et d’investissement (BFI) et sont intégrés au
compartiment des « Actifs de négoce à la clientèle ».
Il est à noter que la centralisation à la Caisse
des Dépôts et Consignations ne fait pas l’objet d’un netting dans
la construction du bilan cash ; le montant de l’épargne centralisée
(91 milliards d’euros à fin juin 2023) étant intégré à l’actif dans
les « Actifs de négoce à la clientèle » et au passif dans les «
Ressources clientèle ».
Dans une dernière étape, d’autres retraitements
permettent de corriger les encours que les normes comptables
attribuent à un compartiment, alors qu’ils relèvent économiquement
d’un autre compartiment. Ainsi, les émissions senior dans les
réseaux bancaires ainsi que les refinancements de la Banque
Européenne d’Investissements et Caisse des Dépôts et Consignations
et les autres refinancements de même type adossés à des prêts
clientèle, dont le classement comptable engendrerait une
affectation au compartiment « Ressources marché long
terme », sont retraités pour apparaître comme des
« Ressources clientèle ».
On notera que parmi les opérations de
refinancement banques centrales, les encours correspondant au
T-LTRO (Targeted Longer-Term Refinancing Operations) sont intégrés
dans les « Ressources marché long terme ». En effet, les opérations
de T-LTRO 3 sont assimilées à un refinancement sécurisé de long
terme, identique du point de vue du risque de liquidité à une
émission sécurisée.
Les opérations de pension livrée (repos)
moyen-long terme sont également comprises dans les « Ressources
marché long terme ».
Enfin, les contreparties bancaires de la BFI
avec lesquelles nous avons une relation commerciale sont
considérées comme de la clientèle pour la construction du bilan
cash.
Le bilan cash bancaire du Groupe, à 1 640
milliards d’euros au 30 juin 2023, fait apparaître un
excédent des ressources stables sur emplois stables de 172
milliards d’euros, en baisse de 45 milliards d’euros par
rapport à fin mars 2023 sous l’effet de la hausse de 12 milliards
d’euros des besoins de refinancement résultant de l’activité
commerciale (hausse de 22 milliards d’euros des crédits et hausse
de 10 milliards d’euros des ressources clientèle), et du
remboursement de l’échéance de TLTRO du mois de juin (48 Mds€)
compensé en partie par des levées de ressources marché à moyen-long
terme.
L’encours total T-LTRO 3 pour le Groupe Crédit
Agricole s’élève à 45,5 milliards d’euros75 au 30 juin 2023, en
baisse de 48 milliard d’euros76 remboursé sur le trimestre. A
noter, concernant la position en ressources stables, que le
pilotage interne du Groupe exclut le surplus temporaire de
ressources stables apportées par l’augmentation du refinancement
T-LTRO 3, afin de sécuriser l’objectif du Plan à Moyen Terme de
110-130 milliards d’euros, indépendamment de la stratégie de
remboursement.
Par ailleurs, compte-tenu des excédents de
liquidité, le Groupe demeure en position prêteuse à court terme au
30 juin 2023 (dépôts Banques centrales supérieurs au montant de
l’endettement court terme net).
Les ressources de marché à moyen-long
terme s’élèvent à 260 milliards d’euros au 30 juin 2023,
en baisse de 35 milliards d’euros par rapport à fin mars 2023 sous
l’effet, notamment, du remboursement de 48 milliards d’euros de
ressources T-LTRO 3 en juin 2023.
Elles comprennent les dettes seniors
collatéralisées à hauteur de 113 milliards d’euros, les dettes
senior préférées à hauteur de 96 milliards d’euros, les dettes
seniors non préférées pour 30 milliards d’euros et des titres Tier
2 s’élevant à 21 milliards d’euros.
Les réserves de liquidité du Groupe, en
valeur de marché et après décotes, s’élèvent à 334 milliards
d’euros au 30 juin 2023, en baisse de 123 milliards
d’euros par rapport à fin mars 2023. Elles couvrent plus de deux
fois l’endettement court terme net (hors replacements en Banques
centrales).
Cette baisse des réserves de liquidité
s’explique principalement par l’impact de l’arrêt au 30 juin 2023
du canal « ACC77 immobilier » pour -114 milliards d’euros
et de la normalisation des décotes Banque de France sur les autres
créances éligibles (temporairement assouplies lors de la crise du
Covid) pour -5 milliards d’euros.
Le programme d’émission de la nouvelle CA HL SFH
(Crédit Agricole Home Loan SFH), dont l’agrément ACPR/BCE a été
délivré le 18 juillet 2023 et dont les titres ont été émis à la fin
juillet 2023, doit permettre de reconstituer environ 70 milliards
d’euros de réserves éligibles à la BCE.
Le niveau global de réserves de liquidité
restera de fait à un très haut niveau, à un niveau estimé à environ
404 milliards d’euros en vision pro-forma 30 juin 2023.
Le Groupe Crédit Agricole a par ailleurs
poursuivi ses efforts afin de maintenir les réserves immédiatement
disponibles (après recours au financement BCE). Les actifs non-HQLA
éligibles en banque centrale après décote s’élèvent à 54 milliards
d’euros.
Les établissements de crédit sont assujettis à
un seuil sur le ratio LCR, fixé à 100% depuis le 1er janvier
2018.
Au 30 juin 2023, les ratios LCR moyens
sur 12 mois s’élèvent respectivement à 157,3% pour le Groupe Crédit
Agricole et 146,4% pour Crédit Agricole S.A. Les ratios
LCR de fin de mois s’élèvent respectivement à 142,9% pour le Groupe
Crédit Agricole (soit un excédent de 84,3 milliards d’euros) et
140,3% pour Crédit Agricole S.A. (soit un excédent de 72 milliards
d’euros). Ils sont supérieurs à l’objectif du Plan à Moyen Terme
(environ 110%).
Par ailleurs, les ratios NSFR du Groupe
Crédit Agricole et de Crédit Agricole S.A. sont supérieurs à
100%, conformément à l’exigence règlementaire entrée en
application le 28 juin 2021 et supérieurs à l’objectif du Plan à
Moyen Terme (>100%).
Le Groupe continue de suivre une politique
prudente en matière de refinancement à moyen long
terme, avec un accès très diversifié aux marchés, en
termes de base investisseurs et de produits.
Au 30 juin 2023, les principaux
émetteurs du Groupe ont levé sur le marché l’équivalent de 38,4
milliards d’euros78,79 de dette à moyen long
terme, dont 51% émis par Crédit Agricole S.A. On note
notamment les montants suivants pour le Groupe :
-
Crédit Agricole CIB a émis 8,6 milliards d’euros en format
structuré ;
-
Crédit Agricole Italia a réalisé une nouvelle émission en format
covered bond en juin pour 1 milliard d’euros à 6 ans ;
-
Crédit Agricole Consumer Finance a émis 2,8 milliards d’euros sous
forme de titrisations ABS ;
-
Crédit Agricole Auto Bank (CAAB), nouveau nom de FCA Bank, continue
son accès au marché avec une nouvelle émission senior préférée en
juin pour 600 millions d’euros à 3 ans ;
-
Crédit Agricole next bank (Suisse) a réalisé une émission Covered
Bond en juin à 3 et 7 ans (format green) pour 100 millions de CHF
chacune.
Le financement à moyen long terme du Groupe peut
se décomposer à travers les catégories suivantes :
-
10,5 milliards d’euros de financement sécurisé ;
-
14,9 milliards d’euros de financement non sécurisé vanille
;
-
9,0 milliards d’euros de financement structuré ;
-
4,0 milliards d’euros de dépôts institutionnels long-terme et
CD.
Par ailleurs, 12,2 milliards d’euros ont
également été levés hors marché et se répartissent entre :
-
8,6 milliards d’euros au travers des réseaux de banques (banque de
proximité du Groupe ou réseaux externes) ;
-
2,2 milliards d’euros auprès des organismes supranationaux et
institutions financières ;
-
1,4 milliard d’euros auprès de véhicules de refinancement nationaux
(dont CRH).
Au 30 juin 2023, Crédit Agricole S.A. a
levé sur le marché l’équivalent de 19,7 milliards
d’euros80,81 :
La banque a levé l’équivalent de 19,7 milliards
d’euros, dont 1,8 milliard d’euros en dette senior non préférée et
0,4 milliard d’euros en dette Tier 2, ainsi que 11,8 milliards
d’euros de dette senior préférée et 5,8 milliards d’euros de dette
senior collatéralisée. Le financement est diversifié en formats et
en devises avec notamment :
-
11,8 milliards d’euros ;
-
4,1 milliards de dollars américains (3,8 milliards d’euros
équivalent) ;
-
1.3 milliard de livres sterling (1,4 milliard d’euros
équivalent) ;
-
172 milliards de yen japonais (1,1 milliard d’euros
équivalent) ;
-
0,8 milliard de francs suisses (0,8 milliard d’euros
équivalent) ;
-
0,9 milliard de dollars australiens (0,6 milliard d’euros
équivalent) ;
-
0,5 milliard dollars singapouriens (0,4 milliard d’euros
équivalent).
Crédit Agricole S.A annonce une augmentation de
son plan de refinancement 2023 de 19 milliards82,83 d’euros à 25
milliards afin d’accompagner une activité commerciale dynamique et
de maintenir les ratios réglementaires à un haut niveau.
Depuis fin juin, Crédit Agricole S.A. a levé 0,6
milliard d’euros complémentaires dont une émission Senior
collatéralisée pour 0,5 milliard d’euros à travers le véhicule CA
PS SCF et une émission Senior Préférée en format Panda pour 1
milliard de CNY (126 millions d’euros équivalent). Ainsi, à fin
juillet, le plan de financement MLT s’élève à 20,4 milliards
d’euros soit une réalisation de 81% du programme 2023.
A noter que Crédit Agricole S.A. a émis le 3
janvier 2023 un AT1 Perpétuel NC6 ans pour 1,25 milliard d’euros au
taux initial de 7,25%.
Environnement
économique et financier
Premier semestre
Au cours du premier semestre, dans les
grandes économies développées, l’inflation a poursuivi son repli
tout en restant élevée (notamment l’inflation sous-jacente) et les
resserrements monétaires se sont poursuivis. Les ressorts de la
reprise post-Covid ont continué de se détendre et les rythmes de
croissance se sont infléchis. Si des récessions violentes ont pu
être évitées, cela tient notamment aux amortisseurs hérités de la
pandémie sous la forme d’une épargne privée encore abondante (bien
qu’entamée) et de marchés du travail assez résistants.
Inflation : repli de l’inflation
totale, résistance de l’inflation sous-jacente
Les chaînes de valeur, congestionnées au sortir
de la pandémie de Covid par le redémarrage très net de la demande
face à une offre contrainte, et les marchés de matières premières,
bouleversés par la guerre en Ukraine, se sont progressivement
normalisés. Les cours des matières premières énergétiques,
industrielles et alimentaires mais aussi les coûts de transport se
sont affaissés. A titre d’illustration, fin juin 2023, les prix du
pétrole, du minerai de fer, du blé et du fret maritime affichaient
des baisses respectives sur un an de près de 34%, 7%, 21% et 50%.
Cette désinflation en amont a permis un repli, rapide et largement
mécanique, de l’inflation totale.
Aux États-Unis, après le pic de juin 2022 à 9%,
la hausse des prix sur un an est passée à 6,4% en décembre puis à
3% en juin ; après avoir atteint un pic à 6,5% en mars 2022,
l’inflation sous-jacente s’élève encore à 4,8% en juin. En zone
euro, après avoir culminé en octobre 2022 (10,6%), l’inflation
s’est repliée à 9,2% en décembre pour se situer à 5,5% en juin.
Après avoir atteint un pic de 5,7% en mars 2023, l’inflation
sous-jacente ne se replie que très lentement (5,4% en juin).
L’inflation sous-jacente résiste en raison de la diffusion des
hausses de coûts subies en amont à l’ensemble des prix et du
dynamisme de la consommation de services prenant le relais de celle
des biens, sans qu’une boucle prix-salaires ne puisse être
incriminée malgré la bonne tenue du marché du travail.
Croissance : plus robuste
qu’anticipée mais en nette décélération
Aux États-Unis, bien qu’elle
n’ait cessé d’être révisée à la hausse, la croissance s’est encore
légèrement repliée (en rythme trimestriel annualisé, 2% au premier
trimestre contre 2,6% et 3,2%, respectivement, au quatrième et au
troisième trimestres 2022). À la vigueur de la consommation
(croissance de +4,2% sur le trimestre, et contribution à la
croissance de 2,8 points de pourcentage, pp) s’opposent la
performance médiocre de l’investissement productif (contribution
quasiment nulle) et la poursuite de la contraction de
l’investissement résidentiel (-4%, en recul pour le huitième
trimestre consécutif soit une chute cumulée de 22% entre le premier
trimestre 2021 et le premier trimestre 2023). Enfin, les variations
de stocks ont été le principal frein à la croissance du premier
trimestre avec une contribution de -2,1 pp. Cette décélération
reflète ainsi le fort mouvement de déstockage et le ralentissement
de l’investissement. Si les bénéfices des entreprises chutent
fortement pour le deuxième trimestre consécutif, la situation
financière des ménages s’améliore : après sept trimestres
consécutifs de baisse du pouvoir d’achat, le revenu disponible réel
affiche une croissance de 2,9%. Le taux d’épargne (4,3%) se
redresse légèrement mais, depuis mi-2021, il est inférieur à
sa moyenne pré-covid (7,9%, 2017-2019). Enfin, le marché du travail
résiste au ralentissement : depuis mars 2022, le taux de
chômage fluctue entre 3,4% et 3,7% et se situe à 3,6% en juin.
Dans la zone euro, le
ralentissement est également marqué : la croissance du PIB est
ainsi passée (en variation sur un an) de 1,8% au quatrième
trimestre 2022 à 1% au premier trimestre 2023. Au cours de
celui-ci, l’activité s’est de nouveau repliée de 0,1% (en variation
trimestrielle), tirée à la baisse par la croissance allemande
(-0,3%) enregistrant également deux trimestres consécutifs de
repli. Bien que la demande intérieure ait encore fourni une
contribution négative à la croissance (de -0,3 point), celle-ci
s’est modérée par rapport au trimestre précédent (-1,2 point). La
consommation des ménages a connu un deuxième trimestre de recul
(-0,3%), mais moindre qu’au précédent (-1%), l’inflation s’étant
assagie par rapport au pic du quatrième trimestre 2022.
L’investissement s’est redressé (+0,6%, après -3,5%) mais sa
croissance est restée modeste. La contribution positive des
échanges extérieurs à la croissance est, une fois de plus, due à un
repli plus marqué des importations que des exportations.
La phase d’expansion soutenue donc touche à sa
fin, comme le signalent plusieurs indicateurs, notamment dans le
secteur manufacturier. Mais l’affaiblissement de l’activité dans
l’industrie ne s’est pas encore traduit par une montée des
défaillances d’entreprises. Leur nombre reste relativement faible
dans l’ensemble de l’économie. Enfin, à 6,5% en mai 2023, le taux
de chômage est stable sur un mois mais en léger recul sur un an
(6,7% en mai 2022).
En France, après un net
freinage au second semestre 2022, la croissance a résisté :
elle est restée positive en début d’année (0,2% au premier
trimestre 2023). Cette apparente robustesse masque cependant la
faiblesse de la demande intérieure. Au premier trimestre, si la
croissance a été soutenue par l’amélioration des échanges
extérieurs, la consommation des ménages n’a pas rebondi. Après
s’être contractée au quatrième trimestre 2022, elle s’est révélée
seulement stable au premier trimestre 2023 et toujours inférieure à
son niveau pré-pandémie. La consommation de biens est en net repli,
pénalisée notamment par la consommation de biens alimentaires
(l’inflation des biens alimentaires était encore de 13,7% sur un an
en juin après avoir atteint 15,9% en mars). L’investissement des
ménages s’est également nettement replié pour le troisième
trimestre consécutif. Enfin, le resserrement monétaire commence à
affecter l’investissement des sociétés non-financières, en recul
pour la première fois depuis le troisième trimestre 2021.
Poursuite des resserrements monétaires
et des hausses de taux d’intérêt
Depuis le début de l’année 2022, les
banques centrales n’ont cessé d’affirmer la priorité donnée à la
lutte contre l’inflation. La Réserve Fédérale et la BCE se
sont ainsi lancées dans des politiques de remontée agressive et
déterminée de leurs taux directeurs. Depuis mars 2022 aux
Etats-Unis et juillet 2022 dans la zone euro, ils ont ainsi été
relevés de respectivement 500 et 400 points de base (pb) pour se
situer à 5,25% (borne haute des fed funds) et 4% (taux de
refinancement) début juillet 2023.
En sympathie avec les resserrements monétaires,
les échéances courtes de la courbe des rendements (taux de swap
deux ans ou souverains) se sont vigoureusement redressés. En
revanche, les rendements sur les échéances longues (taux 10 ans)
ont moins « grimpé » en raison : de la nature
de l’inflation, censée relever plus d’un choc que de l’installation
durable sur un rythme plus soutenu ; des craintes de
ralentissement ; de la détermination des banques centrales à
voir l’inflation converger vers leurs cibles. Les courbes
de taux d’intérêt se sont donc inversées. En début
d’année, pariant sur une reprise vigoureuse en Chine consécutive à
l’abandon de la stratégie zéro-covid et tablant sur l’idée d’un
« pivot » monétaire proche (fin prochaine de la hausse
des taux directeurs suivie rapidement d’une baisse), les marchés
actions ont affiché de belles performances.
Ces mouvements ont cependant été brièvement
interrompus en mars lorsque le resserrement monétaire américain a
fait ses premières victimes bancaires aux États-Unis (la plus
emblématique étant la faillite de la Silicon Valley
Bank)84 suivie d’une réplique en Europe provoquée
par les déboires de Crédit suisse. Ces deux événements ont remis au
premier plan les questions de stabilité financière suscitant un
rebond transitoire de l’aversion au risque (baisse des actions et
des taux souverains « sans risque », écartement des
primes de crédit) et des anticipations d’assouplissement monétaire
rapide. Les banques centrales ont cependant réaffirmé la priorité
accordée à l’inflation et la nécessité de traiter les sources
d’instabilité financière à l’aide d’outils ad hoc. La Fed a dévoilé
un nouvel instrument de politique monétaire pour aider les banques
à faire face à d’éventuels besoins de liquidités85. Puis elle a
poursuivi, tout comme la BCE, son resserrement monétaire. Après, un
mois de mars agité, les marchés sont redevenus plus
« sereins ».
Au 30 juin 2023, les taux souverains américains
à 2 et 10 ans se situent à 5,0% et 3,9% en hausse d’environ,
respectivement, 200 et 80 pb sur un an (+50 et -2 pb sur le premier
semestre 2023). Les taux souverains allemands à 2 et 10 ans
atteignent 3,2% et 2,4% en hausse de, respectivement, 270 et 100 pb
sur un an (+50 et -20 pb sur le premier semestre). Malgré l’arrêt
du programme d’achats d’obligations de la BCE dans le cadre de
l’APP (Asset Purchase Programme) et les importantes échéances de
TLTRO fin juin, les primes de risque acquittées par les pays non
core ou semi core ne se sont pas écartées, contrairement à ce qui
pouvait être craint. Au 30 juin, les spreads de la France et de
l’Italie se situent autour de 55 et 170 pb contre Bund (soit des
baisses respectives d’environ 5 et 35 pb depuis le début de
l’année). Par ailleurs, les marchés actions ont affiché de fortes
hausses : les indices S&P 500, Eurostoxx 50 et CAC 40
progressent, respectivement, de 16%, 14% et 12% au cours du premier
semestre. Au cours de la même période, l’euro (à 1,09 contre
dollar) s’est apprécié de 2,2%.
Enfin, le taux du livret A a été relevé de 2%
(niveau auquel il était depuis août 2022) à 3% en février 2022.
Mi-juillet, il a été décidé de le maintenir à 3% jusque début
2025.
Perspectives
Grâce à la bonne tenue du marché du travail et à
une épargne encore abondante bien qu’entamée, la consommation des
ménages a mieux absorbé qu’il n’était redouté les ponctions sur le
pouvoir d’achat et les resserrements monétaires. La croissance a
mieux résisté qu’anticipé. L’inflation sous-jacente également.
La décélération de l’activité est néanmoins à
l’œuvre comme l’indiquent les enquêtes suggérant un ralentissement
mondial généralisé. Développer un scénario de décélération sans
effondrement suppose une décrue lente de l’inflation soulageant les
revenus et autorisant qu’un terme soit mis aux hausses de taux
directeurs.
Environnement international
Aux États-Unis, des fissures
apparaissent : elles se creusent à mesure que les effets
répressifs du resserrement monétaire et financier se font sentir.
L’investissement résidentiel s’est ainsi déjà fortement ajusté,
l’investissement productif devrait à son tour se contracter. Après
avoir entamé leur réserve d’épargne et recouru au crédit, les
consommateurs, qui ont assuré la résistance de la croissance,
pourraient se montrer moins confiants et moins prodigues. Si une
tenue meilleure qu’anticipé de l’emploi peut autoriser un
atterrissage en douceur, le risque d’une récession continue de
planer sur le second semestre : une récession modérée qui
conduirait la croissance moyenne vers 1,2% en 2023, puis à
seulement 0,7% en 2024. Ce ralentissement, finalement naturel, se
fonde sur une hypothèse de poursuite du repli de l’inflation totale
et, surtout, de l’inflation sous-jacente qui atterriraient en fin
d’’année 2023 aux alentours de, respectivement, 3,2% et 3,6%, avant
de se rapprocher toutes deux de 2,5% fin 2024. Le risque pesant sur
ce scénario est celui d’une inflation plus tenace que prévu
conduisant à un scénario monétaire plus agressif qu’anticipé.
Loin de la reprise espérée, la
Chine peine à retrouver sa dynamique. Une crise de
confiance profonde des ménages (crainte du chômage, épargne de
précaution) et les turbulences irrésolues du marché immobilier
continuent de justifier l’atonie de la demande interne. Celle-ci se
traduit par une faiblesse telle de l’inflation que la déflation
menace. Or, les autorités chinoises ne peuvent ignorer que la
reprise ne tient pas ses promesses mais elles manquent d’outils de
relance adaptés, propres à stimuler la consommation. La cible
annuelle de croissance que les autorités avaient annoncée « autour
de 5% » avec prudence devrait être atteinte (effets de base
favorables) mais les doutes portent sur l’aptitude de la Chine à
maintenir ce rythme.
Zone euro dont France
Dans la zone euro, fondé sur
une inflation totale moyenne se repliant de 8,4% en 2022 à 5,5% en
2023 puis 2,9% en 2024, le scénario retient une croissance modeste,
de 0,6% en 2023 et 1,3% en 2024, encore inférieure à son rythme
potentiel. Le repli (avéré et prévu) du rythme de
croissance est assez brutal : il n’est pas annonciateur d’une
récession mais, plutôt, d’une « normalisation » des
comportements.
Les facteurs de soutien, à l’appui de ce
scénario de normalisation, demeurent. Les défaillances
d’entreprises restent, en effet, en nombre encore relativement
faible, et circonscrites à des secteurs spécifiques (hébergement et
restauration, transports et logistique) ; le marché du travail est
résilient ; la profitabilité des entreprises est
« acceptable », les entreprises ayant, dans certains
secteurs, restauré leurs marges à la faveur de la hausse des prix.
Par ailleurs, le repli attendu de l’inflation devrait limiter
l’affaiblissement de l’activité : la consommation
bénéficierait de l'amélioration des revenus réels mais aussi de
l’excès d’épargne dont disposent les ménages les plus aisés, bien
qu’une large partie de ce surplus ait déjà été transformé en actifs
immobiliers et financiers non liquides. Enfin, l’investissement
hors logement devrait se maintenir grâce à la baisse des coûts des
biens intermédiaires et au fort soutien des fonds européens.
Les risques sont néanmoins majoritairement
baissiers : on peut notamment craindre un durcissement des
conditions de crédit (qui pourrait faire basculer la croissance de
la normalisation à une correction plus nette) et une compression
anticipée des marges.
Contrairement à certains pays européens, la
France a pu éviter une récession technique en
début d’année. Mais les moteurs de la croissance se
« grippent ». En raison de l’inflation, la
consommation des ménages a déjà reculé ; l’augmentation des
taux d’intérêt destinée à contrer l’inflation pèse sur
l’investissement des ménages et contribuera au ralentissement de
l’investissement des sociétés non-financières. La croissance
devrait nettement fléchir en 2023 passant de 2,5% en 2022 à 0,6%.
En 2024, une lente reprise pourrait s’amorcer et la croissance
s’élèverait à 1%.
Politique monétaire et taux
d’intérêt
Si l’inflation totale a déjà enregistré une
nette baisse, largement mécanique, la résistance de l’inflation
sous-jacente, elle-même alimentée par une croissance plus robuste
qu’anticipé, a conduit les banques centrales à se montrer
agressives. Sous réserve de la poursuite du repli de l’inflation,
mais surtout de celui de l’inflation sous-jacente, le terme des
hausses de taux directeurs serait proche. Les taux longs pourraient
ensuite s’engager lentement sur la voie d’un repli modeste.
Après dix hausses de taux consécutives
totalisant 500 points de base, la Réserve fédérale
a opté en juin pour le statu quo (borne haute de la fourchette des
Fed funds à 5,25%) tout en indiquant que de nouvelles hausses
pourraient intervenir et en livrant un dot plot86 suggérant un
resserrement supplémentaire de 50 points de base (pb), une
projection agressive. La crainte d’une récession couplée au
maintien d’une inflation encore trop élevée plaide en faveur d’une
hausse limitée à 25 pb, comme le suggère le marché. Les Fed Funds
pourraient ainsi atteindre leur pic à l’été (borne haute à 5,50%).
L’assouplissement monétaire pourrait être entrepris à partir du
deuxième trimestre 2024 à un rythme progressif (25 pb par
trimestre) laissant la borne supérieure à 4,75% à la fin de
2024.
La BCE devrait conserver une
politique monétaire restrictive, voire très restrictive, au cours
des prochains trimestres : la baisse de l’inflation est trop lente
et sa convergence vers la cible loin d’être acquise. La BCE devrait
donc remonter ses taux à deux reprises (en juillet et en septembre,
portant le taux de dépôt à 4%) tout en poursuivant son resserrement
quantitatif : fin des réinvestissements dans le cadre de l’APP à
partir de juillet 2023 mais poursuite des réinvestissements jusqu’à
la fin 2024 dans le cadre du PEPP ; poursuite du remboursement des
TLTRO jusque fin 2024 (mais plus graduellement après le
remboursement de juin 2023). La baisse des taux directeurs
n’interviendrait pas avant fin 2024 (-50 pb).
En accordant la priorité à la lutte contre
l’inflation, les stratégies monétaires ont contribué à limiter le
désancrage des anticipations d’inflation et la sur-réaction des
taux longs, mais promu des courbes de taux d’intérêt inversées et
des rendements réels faibles voire négatifs. Hors surprise sur
l’inflation, le risque de hausse des taux longs « sans
risque » mais aussi d’écartement sensible des spreads
souverains intra zone euro est limité. Le risque d’une courbe
durablement inversée est bien réel ; notre scénario retient une
pente (taux de swap 2/10 ans) de nouveau faiblement positive à
partir de 2025. Les taux américain et allemand à dix ans sont
attendus aux alentours de, respectivement, 3,75% et 2,60% fin 2023
puis en léger repli (3,50%) et stables. Les spreads par rapport au
Bund seraient de 65 pb pour la France et 200 pb pour l’Italie fin
2023. Enfin, notre scénario table sur un euro à environ 1,10 dollar
fin 2023.
Annexe 1 – Eléments spécifiques,
Groupe Crédit Agricole et Crédit Agricole
S.A.
Groupe Crédit
Agricole– Eléments
spécifiques,
T2-23,
T2-22, S1-23 et
S1-22
|
|
T2-23 |
T2-22 |
|
S1-23 |
S1-22 |
En
m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
DVA (GC) |
|
(15) |
(11) |
22 |
16 |
|
(23) |
(17) |
(9) |
(6) |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
(1) |
(1) |
57 |
42 |
|
(25) |
(18) |
74 |
55 |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
- |
- |
29 |
21 |
|
- |
- |
34 |
26 |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
- |
- |
35 |
26 |
|
- |
- |
53 |
39 |
Provisions Epargne logement (CR) |
|
- |
- |
342 |
254 |
|
- |
- |
412 |
306 |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
299 |
214 |
- |
- |
|
299 |
214 |
- |
- |
Amende Echange Images Chèques (AHM) |
|
42 |
42 |
- |
- |
|
42 |
42 |
- |
- |
Amende Echange Images Chèques (LCL) |
|
21 |
21 |
- |
- |
|
21 |
21 |
- |
- |
Amende Echange Images Chèques (CR) |
|
42 |
42 |
- |
- |
|
42 |
42 |
- |
- |
Total
impact en PNB |
|
388 |
306 |
485 |
360 |
|
356 |
283 |
564 |
418 |
Coûts d'intégration Creval (BPI) |
|
- |
- |
(22) |
(13) |
|
- |
- |
(30) |
(18) |
Coûts d'intégration Lyxor (GEA) |
|
- |
- |
(40) |
(21) |
|
- |
- |
(51) |
(26) |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
(18) |
(13) |
- |
- |
|
(18) |
(13) |
- |
- |
Total
impact en Charges |
|
(18) |
(13) |
(63) |
(34) |
|
(18) |
(13) |
(81) |
(44) |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
(85) |
(61) |
- |
- |
|
(85) |
(61) |
- |
- |
Provision pour risque fonds propres Ukraine (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(195) |
(195) |
Total
impact coût du risque de crédit |
|
(85) |
(61) |
- |
- |
|
(85) |
(61) |
(195) |
(195) |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
(12) |
(12) |
- |
- |
|
(12) |
(12) |
- |
- |
Total
impact mise en équivalence |
|
(12) |
(12) |
- |
- |
|
(12) |
(12) |
- |
- |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
28 |
12 |
- |
- |
|
28 |
12 |
- |
- |
Total
impact en Gains ou pertes nets sur autres actifs |
|
28 |
12 |
- |
- |
|
28 |
12 |
- |
- |
Déclassement d'actifs en cours de cession (BPI) |
|
- |
- |
(3) |
(3) |
|
- |
- |
(7) |
(10) |
Total
impact en Activités en cours de cession |
|
- |
- |
(3) |
(3) |
|
- |
- |
(7) |
(10) |
Impact total des retraitements |
|
301 |
232 |
419 |
322 |
|
269 |
209 |
281 |
169 |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
- |
- |
(40) |
(21) |
|
- |
- |
(51) |
(26) |
Banque de proximité-France |
|
63 |
63 |
371 |
275 |
|
63 |
63 |
446 |
331 |
Banque de proximité-International |
|
- |
- |
(25) |
(16) |
|
- |
- |
(232) |
(223) |
Services financiers spécialisés |
|
212 |
140 |
- |
- |
|
212 |
140 |
- |
- |
Grandes Clientèles |
|
(16) |
(12) |
79 |
59 |
|
(47) |
(35) |
65 |
48 |
Activités hors métiers |
|
42 |
42 |
35 |
26 |
|
42 |
42 |
53 |
39 |
* Impacts avant impôts et avant intérêts minoritaires
Crédit
Agricole
S.A.
– Eléments spécifiques
T2-23,
T2-22, S1-23 et
S1-22
|
|
T2-23 |
T2-22 |
|
S1-23 |
S1-22 |
En m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
DVA (GC) |
|
(15) |
(11) |
22 |
16 |
|
(23) |
(16) |
(9) |
(6) |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
(1) |
(1) |
57 |
41 |
|
(25) |
(18) |
74 |
53 |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
- |
- |
29 |
20 |
|
- |
- |
34 |
24 |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
- |
- |
35 |
26 |
|
- |
- |
53 |
39 |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
299 |
214 |
- |
- |
|
299 |
214 |
- |
- |
Amende Echange Images Chèques (AHM) |
|
42 |
42 |
- |
- |
|
42 |
42 |
- |
- |
Amende Echange Images Chèques (LCL) |
|
21 |
20 |
- |
- |
|
21 |
20 |
- |
- |
Total
impact en PNB |
|
346 |
264 |
143 |
104 |
|
315 |
241 |
152 |
111 |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
(18) |
(13) |
- |
- |
|
(18) |
(13) |
- |
- |
Coûts d'intégration Creval (BPI) |
|
- |
- |
(22) |
(12) |
|
- |
- |
(30) |
(16) |
Coûts d'intégration Lyxor (GEA) |
|
- |
- |
(40) |
(21) |
|
- |
- |
(51) |
(26) |
Total
impact en Charges |
|
(18) |
(13) |
(63) |
(32) |
|
(18) |
(13) |
(81) |
(42) |
Provision pour risque fonds propres Ukraine (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(195) |
(195) |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
(85) |
(61) |
- |
- |
|
(85) |
(61) |
- |
- |
Total
impact coût du risque de crédit |
|
(85) |
(61) |
- |
- |
|
(85) |
(61) |
(195) |
(195) |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
(12) |
(12) |
- |
- |
|
(12) |
(12) |
- |
- |
Total
impact Mise en équivalence |
|
(12) |
(12) |
- |
- |
|
(12) |
(12) |
- |
- |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
|
28 |
12 |
- |
- |
|
28 |
12 |
- |
- |
Total
impact Gains ou pertes sur autres actifs |
|
28 |
12 |
- |
- |
|
28 |
12 |
- |
- |
Déclassement d'actifs en cours de cession (BPI) |
|
- |
- |
(3) |
(3) |
|
- |
- |
(7) |
(10) |
Total
impact en Activités en cours de cession |
|
- |
- |
(3) |
(3) |
|
- |
- |
(7) |
(10) |
Impact total des retraitements |
|
259 |
190 |
77 |
68 |
|
227 |
167 |
(131) |
(136) |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
- |
- |
(40) |
(21) |
|
- |
- |
(51) |
(26) |
Banque de proximité-France |
|
21 |
20 |
29 |
20 |
|
21 |
20 |
34 |
24 |
Banque de proximité-International |
|
- |
- |
(25) |
(15) |
|
- |
- |
(232) |
(221) |
Services financiers spécialisés |
|
212 |
140 |
- |
- |
|
212 |
140 |
- |
- |
Grandes Clientèles |
|
(16) |
(11) |
79 |
57 |
|
(47) |
(34) |
65 |
47 |
Activités hors métiers |
|
42 |
42 |
35 |
26 |
|
42 |
42 |
53 |
39 |
* Impacts avant impôts et avant intérêts
minoritaires
Annexe 2- Groupe Crédit Agricole :
résultats par pôle
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôle, T2-23 et
T2-22
|
T2-23 (publié) |
En m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 353 |
959 |
1 005 |
1 741 |
1 162 |
1 905 |
(578) |
9 546 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 448) |
(554) |
(520) |
(715) |
(430) |
(1 038) |
471 |
(5 233) |
FRU |
2 |
6 |
(0) |
(0) |
2 |
2 |
(6) |
6 |
Résultat brut d'exploitation |
907 |
411 |
485 |
1 026 |
735 |
869 |
(113) |
4 319 |
Coût du risque |
(405) |
(69) |
(125) |
(0) |
(304) |
(32) |
(3) |
(938) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
0 |
- |
0 |
27 |
11 |
7 |
(0) |
46 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
4 |
2 |
0 |
0 |
26 |
0 |
(0) |
33 |
Résultat avant impôt |
507 |
345 |
361 |
1 053 |
468 |
844 |
(116) |
3 460 |
Impôts |
(93) |
(76) |
(105) |
(245) |
(143) |
(174) |
63 |
(772) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
3 |
1 |
0 |
- |
- |
4 |
Résultat net |
413 |
269 |
259 |
809 |
325 |
670 |
(53) |
2 692 |
Intérêts minoritaires |
(0) |
0 |
(39) |
(122) |
(21) |
(34) |
5 |
(211) |
Résultat net part du Groupe |
413 |
269 |
220 |
687 |
304 |
635 |
(48) |
2 481 |
|
T2-22 (publié) |
En m€ |
CR |
LCL |
GEA |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 738 |
1 010 |
1 189 |
830 |
685 |
1 970 |
(573) |
8 849 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 359) |
(572) |
(726) |
(517) |
(360) |
(959) |
497 |
(4 996) |
FRU |
3 |
(3) |
0 |
(8) |
1 |
(1) |
(0) |
(8) |
Résultat brut d'exploitation |
1 382 |
435 |
463 |
305 |
326 |
1 010 |
(76) |
3 845 |
Coût du risque |
(411) |
(43) |
(4) |
(118) |
(112) |
76 |
(3) |
(615) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
1 |
- |
21 |
0 |
78 |
3 |
0 |
103 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
11 |
5 |
2 |
6 |
(2) |
(1) |
0 |
22 |
Résultat avant impôt |
982 |
397 |
482 |
194 |
290 |
1 088 |
(79) |
3 355 |
Impôts |
(213) |
(94) |
(147) |
(55) |
(60) |
(204) |
3 |
(771) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
11 |
11 |
1 |
- |
0 |
23 |
Résultat net |
768 |
303 |
347 |
149 |
231 |
884 |
(76) |
2 607 |
Intérêts minoritaires |
(0) |
(2) |
(91) |
(27) |
(30) |
(27) |
1 |
(176) |
Résultat net part du Groupe |
768 |
301 |
256 |
123 |
201 |
858 |
(76) |
2 431 |
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôle, S1-23 et
S1-22
|
S1-23 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
6 686 |
1 895 |
1 994 |
3 486 |
1 834 |
3 956 |
(1 378) |
18 473 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(4 889) |
(1 153) |
(1 020) |
(1 430) |
(800) |
(2 159) |
935 |
(10 517) |
FRU |
(111) |
(44) |
(40) |
(6) |
(29) |
(312) |
(77) |
(620) |
Résultat brut d'exploitation |
1 686 |
698 |
934 |
2 050 |
1 005 |
1 485 |
(521) |
7 337 |
Coût du risque |
(577) |
(135) |
(240) |
(1) |
(463) |
(68) |
(3) |
(1 486) |
Sociétés mises en équivalence |
7 |
- |
1 |
49 |
85 |
11 |
(0) |
153 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
6 |
2 |
0 |
0 |
25 |
5 |
(1) |
37 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
1 122 |
566 |
695 |
2 098 |
652 |
1 433 |
(525) |
6 042 |
Impôts |
(289) |
(138) |
(203) |
(475) |
(177) |
(358) |
157 |
(1 483) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
5 |
1 |
0 |
- |
- |
6 |
Résultat net |
833 |
428 |
497 |
1 624 |
475 |
1 075 |
(368) |
4 565 |
Intérêts minoritaires |
(0) |
(0) |
(79) |
(233) |
(44) |
(54) |
(4) |
(415) |
Résultat net part du Groupe |
833 |
428 |
418 |
1 390 |
431 |
1 021 |
(372) |
4 150 |
|
S1-22 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
GEA |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
7 425 |
1 996 |
2 757 |
1 634 |
1 372 |
3 692 |
(1 147) |
17 730 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(4 685) |
(1 168) |
(1 425) |
(1 018) |
(726) |
(1 927) |
872 |
(10 078) |
FRU |
(156) |
(69) |
(7) |
(38) |
(34) |
(442) |
(56) |
(803) |
Résultat brut d'exploitation |
2 584 |
759 |
1 324 |
578 |
612 |
1 323 |
(331) |
6 850 |
Coût du risque |
(557) |
(104) |
(5) |
(393) |
(237) |
(202) |
(6) |
(1 503) |
Sociétés mises en équivalence |
5 |
- |
41 |
1 |
158 |
6 |
- |
211 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
24 |
5 |
3 |
6 |
(2) |
(1) |
(0) |
35 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
2 056 |
659 |
1 363 |
193 |
532 |
1 127 |
(337) |
5 592 |
Impôts |
(516) |
(175) |
(330) |
(112) |
(114) |
(279) |
53 |
(1 474) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
10 |
12 |
2 |
- |
0 |
25 |
Résultat net |
1 540 |
484 |
1 043 |
92 |
420 |
847 |
(285) |
4 143 |
Intérêts minoritaires |
(1) |
(2) |
(206) |
(57) |
(56) |
(36) |
(4) |
(362) |
Résultat net part du Groupe |
1 540 |
482 |
837 |
35 |
364 |
811 |
(289) |
3 781 |
Annexe 3 – Crédit Agricole S.A. :
Résultats par pôle
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, T2-23 et T2-22
|
T2-23 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1 732 |
1 906 |
1 162 |
959 |
982 |
(66) |
6 676 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(715) |
(1 038) |
(430) |
(554) |
(503) |
21 |
(3 218) |
FRU |
(0) |
2 |
2 |
6 |
(0) |
(6) |
4 |
Résultat brut d'exploitation |
1 017 |
869 |
735 |
411 |
479 |
(51) |
3 461 |
Coût du risque |
(0) |
(32) |
(304) |
(69) |
(127) |
(2) |
(534) |
Sociétés mises en équivalence |
27 |
7 |
11 |
- |
0 |
(19) |
27 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
0 |
0 |
26 |
2 |
0 |
- |
29 |
Résultat avant impôt |
1 045 |
844 |
468 |
345 |
353 |
(71) |
2 983 |
Impôts |
(246) |
(174) |
(143) |
(76) |
(103) |
65 |
(677) |
Rés. net des activités abandonnées |
1 |
- |
0 |
- |
3 |
- |
4 |
Résultat net |
799 |
670 |
325 |
269 |
252 |
(6) |
2 309 |
Intérêts minoritaires |
(123) |
(48) |
(21) |
(12) |
(55) |
(10) |
(269) |
Résultat net part du Groupe |
676 |
622 |
304 |
257 |
197 |
(16) |
2 040 |
|
T2-22 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1 174 |
1 971 |
685 |
1 010 |
812 |
(33) |
5 619 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(727) |
(959) |
(360) |
(572) |
(502) |
(3) |
(3 123) |
FRU |
0 |
(1) |
1 |
(3) |
(8) |
(0) |
(11) |
Résultat brut d'exploitation |
447 |
1 011 |
326 |
435 |
302 |
(36) |
2 485 |
Coût du risque |
(4) |
76 |
(112) |
(43) |
(117) |
(3) |
(202) |
Sociétés mises en équivalence |
21 |
3 |
78 |
- |
0 |
(9) |
94 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
2 |
(1) |
(2) |
5 |
6 |
0 |
11 |
Résultat avant impôt |
467 |
1 090 |
290 |
397 |
191 |
(48) |
2 387 |
Impôts |
(143) |
(204) |
(60) |
(94) |
(55) |
6 |
(549) |
Rés. net des activités abandonnées |
11 |
- |
1 |
- |
11 |
0 |
23 |
Résultat net |
335 |
885 |
231 |
303 |
147 |
(41) |
1 861 |
Intérêts minoritaires |
(93) |
(43) |
(30) |
(12) |
(35) |
(11) |
(225) |
Résultat net part du Groupe |
242 |
843 |
201 |
291 |
113 |
(52) |
1 636 |
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, S1-23 et S2-22
|
S1-23 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 478 |
3 957 |
1 834 |
1 895 |
1 951 |
(318) |
12 797 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(1 430) |
(2 159) |
(800) |
(1 153) |
(987) |
(18) |
(6 546) |
FRU |
(6) |
(312) |
(29) |
(44) |
(40) |
(77) |
(509) |
Résultat brut d'exploitation |
2 042 |
1 486 |
1 005 |
698 |
924 |
(413) |
5 741 |
Coût du risque |
(1) |
(68) |
(463) |
(135) |
(241) |
(0) |
(908) |
Sociétés mises en équivalence |
49 |
11 |
85 |
- |
1 |
(33) |
113 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
0 |
5 |
25 |
2 |
0 |
- |
33 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
2 090 |
1 433 |
652 |
566 |
684 |
(447) |
4 979 |
Impôts |
(478) |
(358) |
(177) |
(138) |
(201) |
153 |
(1 199) |
Rés. net des activités abandonnées |
1 |
- |
0 |
- |
5 |
- |
6 |
Résultat net |
1 613 |
1 076 |
475 |
428 |
488 |
(293) |
3 786 |
Intérêts minoritaires |
(239) |
(77) |
(44) |
(19) |
(113) |
(27) |
(520) |
Résultat net part du Groupe |
1 374 |
998 |
431 |
409 |
375 |
(321) |
3 266 |
|
S1-22 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
2 743 |
3 694 |
1 372 |
1 996 |
1 599 |
(201) |
11 203 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(1 425) |
(1 927) |
(726) |
(1 168) |
(988) |
(22) |
(6 256) |
FRU |
(7) |
(442) |
(34) |
(69) |
(38) |
(56) |
(647) |
Résultat brut d'exploitation |
1 311 |
1 325 |
612 |
759 |
572 |
(279) |
4 300 |
Coût du risque |
(5) |
(202) |
(237) |
(104) |
(390) |
(4) |
(943) |
Sociétés mises en équivalence |
41 |
6 |
158 |
- |
1 |
(17) |
189 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
3 |
(1) |
(2) |
14 |
6 |
0 |
20 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
1 349 |
1 128 |
532 |
669 |
189 |
(301) |
3 567 |
Impôts |
(326) |
(280) |
(114) |
(175) |
(112) |
57 |
(950) |
Rés. net des activités abandonnées |
10 |
- |
2 |
- |
12 |
0 |
24 |
Résultat net |
1 033 |
848 |
420 |
493 |
90 |
(244) |
2 641 |
Intérêts minoritaires |
(213) |
(49) |
(56) |
(20) |
(77) |
(19) |
(434) |
Résultat net part du Groupe |
820 |
800 |
364 |
473 |
13 |
(263) |
2 207 |
Annexe 4 – Données par
action
Crédit Agricole S.A. – Bénéfice par action, actif net par action et
RoTE |
Crédit
Agricole S.A. – données par action |
|
|
|
|
|
|
(en
m€) |
|
T2-2023 IFRS17 |
T2-2022 IFRS4 |
|
S1-23 IFRS17 |
S1-22 IFRS4 |
|
|
|
|
|
|
|
Résultat net
part du Groupe - publié |
|
2 040 |
1 976 |
|
3 266 |
2 528 |
- Intérêts sur
AT1 y compris frais d’émission, avant IS |
|
(94) |
(86) |
|
(235) |
(208) |
RNPG attribuable
aux actions ordinaires - publié |
[A] |
1 946 |
1 890 |
|
3 031 |
2 320 |
Nombre d'actions
moyen, hors titres d'auto-contrôle (m) |
[B] |
3 025 |
3 023 |
|
3 024 |
2 965 |
Résultat net par action - publié |
[A]/[B] |
0,64 € |
0,63 € |
|
1,00 € |
0,78 € |
RNPG
sous-jacent |
|
1 850 |
1 908 |
|
3 100 |
2 665 |
RNPG sous-jacent
attribuable aux actions ordinaires |
[C] |
1 756 |
1 822 |
|
2 865 |
2 457 |
Résultat net par action - sous-jacent |
[C]/[B] |
0,58 € |
0,60 € |
|
0,95 € |
0,83 € |
|
|
|
|
|
|
|
(en
m€) |
|
|
|
|
30/06/2023 IFRS17 |
30/06/2022 IFRS4 |
Capitaux propres
- part du Groupe |
|
|
|
|
67 879 |
64 417 |
- Emissions
AT1 |
|
|
|
|
(7 235) |
(5 986) |
- Réserves
latentes OCI - part du Groupe |
|
|
|
|
1 352 |
2 006 |
- Projet
distribution de dividende sur résultat annuel* |
|
|
|
|
- |
- |
Actif net non réévalué (ANC) attrib. aux actions
ord. |
[D] |
|
|
|
61 997 |
59 288 |
- Écarts
d’acquisition & incorporels** - part du Groupe |
|
|
|
|
(17 077) |
(18 345) |
ANC tangible non réévalué (ANT) attrib. aux actions
ord. |
[E] |
|
|
|
44 920 |
40 943 |
Nombre
d'actions, hors titres d'auto-contrôle (fin de période, m) |
[F] |
|
|
|
3 024,7 |
3 022,9 |
ANC par action,
après déduction du dividende à verser (€) |
[D]/[F] |
|
|
|
20,5 € |
19,6 € |
ANT par action,
après déduction du dividende à verser (€) |
[G]=[E]/[F] |
|
|
|
14,9 € |
13,5 € |
*
dividende proposé par le Conseil d'administration et en attente de
versement |
|
|
|
|
|
** y
compris les écarts d'acquisition dans les participations ne donnant
pas le contrôle |
|
|
|
|
|
(en
m€) |
|
|
|
|
S1-23 IFRS17 |
S1-22 IFRS4 |
Résultat net
part du Groupe - publié |
[K] |
|
|
|
3 266 |
2 528 |
Dépréciation
d’immobilisation incorporelle |
[L] |
|
|
|
0 |
0 |
IFRIC |
[M] |
|
|
|
-542 |
-682 |
RNPG publié
annualisé |
[N] = ([K]-[L]-[M])*2+[M] |
|
|
|
7 075 |
5 738 |
Intérêts sur AT1
y compris frais d’émission, avant IS, annualisés |
[O] |
|
|
|
-470 |
-416 |
Résultat publié
ajusté |
[P] = [N]+[O] |
|
|
|
6 605 |
5 322 |
AN tangible
moyen non réévalué attrib. aux actions ordin. (1) |
[J] |
|
|
|
42 778 |
40 195 |
ROTE publié
ajusté(2) (%) |
= [P] / [J] |
|
|
|
15,4% |
13,2% |
Résultat net
part du Groupe sous-jacent |
[Q] |
|
|
|
3 100 |
2 665 |
RNPG sous-jacent
annualisé |
[R] = ([Q]-[M])*2+[M] |
|
|
|
6 741 |
6 011 |
Résultat
sous-jacent ajusté |
[S] = [R]+[O] |
|
|
|
6 271 |
5 595 |
ROTE sous-jacent
ajusté(2) (%) |
= [S] / [J] |
|
|
|
14,7% |
13,9% |
(1) Moyenne de l’ANC tangible non réévalué
attribuable aux actions ordinaires calculée entre les bornes
31/12/2022 et 30/06/2023
(2) ROTE calculé sur la base d’un RNPG annualisé
et de charges IFRIC linéarisées
Indicateurs Alternatifs de
Performance87
ANC Actif net comptable (non
réévalué)L’actif net comptable non réévalué correspond aux
capitaux propres part du Groupe duquel ont été retraités le montant
des émissions AT1, des réserves latentes liées aux valorisations
par capitaux propres recyclables et du projet de distribution de
dividende sur résultat annuel.
ANPA Actif Net Par Action - ANTPA
Actif net tangible par actionL’actif net par action est
une des méthodes de calcul pour évaluer une action. Il correspond à
l’Actif net comptable rapporté au nombre d’actions en circulation
en fin de période hors titres d’autocontrôle.
L’actif net tangible par action correspond à
l’actif net comptable retraité des actifs incorporels et écarts
d’acquisition, rapporté au nombre d’actions en circulation en fin
de période hors titres d’autocontrôle.
BNPA Bénéfice Net Par
ActionC’est le résultat net part du groupe de
l’entreprise, net des intérêts sur la dette AT1, rapporté au nombre
moyen d’actions en circulation hors titres d’autocontrôle. Il
indique la part de bénéfice qui revient à chaque action (et non pas
la part du bénéfice distribué à chaque actionnaire qu’est le
dividende). Il peut diminuer, à bénéfice total inchangé, si le
nombre d’actions augmente.
Coefficient d’exploitationLe
coefficient d’exploitation est un ratio calculé en divisant les
charges par le produit net bancaire ; il indique la part de produit
net bancaire nécessaire pour couvrir les charges.
Coût du risque sur encoursLe
coût du risque sur encours est calculé en rapportant la charge du
coût du risque (sur quatre trimestres glissants) aux encours de
crédit (sur une moyenne des quatre derniers trimestres, début de
période). Le coût du risque sur encours peut également être calculé
en rapportant la charge annualisée du coût du risque du trimestre
aux encours de crédit début de trimestre. De manière similaire, le
coût du risque de la période peut être annualisé et rapporté à la
moyenne encours début de période.
Depuis le premier trimestre 2019, les encours
pris en compte sont les encours de crédit clientèle, avant
déduction des provisions.
Le mode de calcul de l’indicateur est spécifié
lors de chaque utilisation de l’indicateur.
Créance douteuseUne créance
douteuse est une créance en défaut. Un débiteur est considéré en
situation de défaut lorsqu’au moins une des deux conditions
suivantes est satisfaite :
- un arriéré de
paiement significatif généralement supérieur à 90 jours sauf si des
circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des
causes non liées à la situation du débiteur ;
- l’entité estime
improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses
obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles
mesures telles que la réalisation d’une sûreté.
Créance dépréciéeUne créance
dépréciée est une créance ayant fait l’objet d’une provision pour
risque de non-remboursement.
MRELLe ratio MREL (Minimum
Requirement for Own Funds and Eligible Liabilities) est défini dans
la Directive européenne « Redressement et Résolution des
Banques » (Bank Recovery and Resolution Directive - BRRD).
Cette directive établit un cadre pour la résolution des banques
dans l’ensemble de l’Union Européenne, visant à doter les autorités
de résolution d’instruments et de pouvoirs communs pour s’attaquer
préventivement aux crises bancaires, préserver la stabilité
financière et réduire l’exposition des contribuables aux pertes. La
directive (UE) 2019/879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue
modifier la BRRD et a été transposée en droit français par
Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020.
Le ratio MREL correspond à un coussin de fonds
propres et de passifs éligibles devant être disponibles pour
absorber les pertes en cas de résolution. Sous BRRD2, le ratio MREL
est calculé comme étant le montant de fonds propres et de passifs
éligibles exprimé en pourcentage des actifs pondérés des risques
(RWA), ainsi qu’en pourcentage de l’exposition en levier (LRE).
Sont éligibles au numérateur du ratio MREL total les fonds propres
prudentiels du Groupe, ainsi que les passifs éligibles émis par
l’organe central et le réseau des affiliés, c’est-à-dire les titres
subordonnés, les dettes senior non préférées et certaines dettes
senior préférées d’échéance résiduelle de plus d’un an.
Taux de couverture des
créances dépréciées (ou
douteux) Ce taux rapporte les encours de provisions
aux encours de créances clientèles brutes dépréciées.
Taux des créances
dépréciées (ou douteux) Ce taux rapporte les encours
de créances clientèle brutes dépréciées sur base individuelle,
avant provisions, aux encours de créances clientèle brutes
totales.
TLACLe Conseil de stabilité
financière (Financial Stability Board - FSB) a défini le calcul
d’un ratio visant à estimer l’adéquation des capacités d’absorption
de pertes et de recapitalisation des banques systémiques (Global
Systemically Important Banks - G-SIBs). Ce ratio de
Total Loss Absorbing Capacity (TLAC) fournit aux
autorités de résolution le moyen d’évaluer si les G- SIBs ont
une capacité suffisante d’absorption de pertes et de
recapitalisation avant et pendant la résolution. Il s’applique aux
établissements d’importance systémique mondiale, donc au groupe
Crédit Agricole.
Sont éligibles au numérateur du ratio TLAC les
fonds propres prudentiels du Groupe, ainsi que les titres
subordonnés et les dettes senior non préférées éligibles d’échéance
résiduelle de plus d’un an émis par Crédit Agricole SA.
RNPG Résultat net part du
GroupeLe résultat net correspond au bénéfice ou à la perte
de l’exercice (après impôt sur les sociétés). Le résultat net part
du Groupe est égal à ce résultat diminué de la quote-part revenant
aux actionnaires minoritaires des filiales consolidées
globalement.
RNPG sous-jacentLe résultat net
part du Groupe sous-jacent correspond au résultat net part du
Groupe publié duquel a été retraité des éléments spécifiques (i.e.
non récurrents ou exceptionnels) afin de faciliter la compréhension
du résultat réel de la société.
RNPG attribuable aux actions
ordinaires Le Résultat net part du Groupe attribuable aux
actions ordinaires correspond au résultat net part du Groupe duquel
ont été déduits les intérêts sur la dette AT1 y compris les frais
d’émissions avant impôt.
RoTE Retour sur fonds propres tangibles
- Return on Tangible EquityLe RoTE (Return on Tangible
Equity) est une mesure de la rentabilité sur fonds propres
tangibles en rapportant le RNPG annualisé à l’ANC du groupe
retraité des immobilisations incorporelles et écarts d’acquisition.
Le RNPG annualisé correspond à l’annualisation du RNPG (T1x4 ; S1x2
; 9Mx4/3) hors dépréciation d’immobilisations incorporelles et en
retraitant chaque période des impacts IFRIC afin de les linéariser
sur l’année.
Avertissement
L’information financière de Crédit Agricole S.A.
et du Groupe Crédit Agricole pour le deuxième trimestre et premier
semestre 2023 est constituée de ce communiqué de presse, des slides
de présentation et, des annexes à cette présentation, disponibles
sur le site
https://www.credit-agricole.com/finance/publications-financieres.
Ce communiqué de presse peut comporter des
informations prospectives du Groupe, fournies au titre de
l’information sur les tendances. Ces données ne constituent pas des
prévisions au sens du règlement délégué UE 2019/980 du 14 mars 2019
(chapitre 1, article 1,d).
Ces éléments sont issus de scenarios fondés sur
un certain nombre d’hypothèses économiques dans un contexte
concurrentiel et réglementaire donné. Par nature, ils sont donc
soumis à des aléas qui pourraient conduire à la non-réalisation des
projections et résultats mentionnés. De même, les informations
financières reposent sur des estimations notamment lors des calculs
de valeur de marché et des montants de dépréciations d’actifs.
Le lecteur doit prendre en considération
l’ensemble de ces facteurs d’incertitudes et de risques avant de
fonder son propre jugement.
Normes applicables et
comparabilité
Les chiffres présentés au titre de la période de
six mois close au 30 juin 2023 ont été établis en conformité avec
le référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union européenne et
applicable à cette date, et avec la réglementation prudentielle en
vigueur à ce jour. Ces informations financières ne constituent pas
des états financiers pour une période intermédiaire, tels que
définis par la norme IAS 34 « Information financière
intermédiaire » et n’ont pas été auditées.
Note : Les périmètres de consolidation des
groupes Crédit Agricole S.A. et Crédit Agricole n’ont pas changé de
façon matérielle depuis le dépôt auprès de l’AMF du Document
d’enregistrement universel 2022 de Crédit Agricole S.A. et de
l’amendement A.01 de ce Document d’enregistrement universel 2022
comprenant les informations réglementées pour le Groupe Crédit
Agricole.
La somme des valeurs contenues dans les tableaux
et analyses peut différer légèrement du total en raison de
l’absence de gestion des arrondis.
Au 30 juin 2023, Crédit Agricole Auto Bank est
le nom de la nouvelle entité issue de la reprise à 100% de FCA Bank
par Crédit Agricole Consumer Finance. Crédit Agricole Auto Bank est
consolidée selon la méthode de l’intégration globale dans les
comptes consolidés de Crédit Agricole S.A.
Au 30 juin 2023, Leasys est la nouvelle filiale
commune entre CACF et Stellantis, elle est consolidée selon la
méthode de mise en équivalence dans les comptes consolidés de
Crédit Agricole S.A.
Agenda financier
8 novembre
2023 Publication des
résultats du troisième trimestre et des neuf mois 20238 février
2024 Publication
des résultats du quatrième trimestre et de l’année 20233 mai
2024 Publication
des résultats du premier trimestre 202422 mai
2024 Assemblée
générale1 août
2024 Publication
des résultats du deuxième trimestre et du premier semestre 20246
novembre
2024 Publication des
résultats du troisième trimestre et des neuf mois 2024
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1 L’impact sur le ratio CET1 de Crédit Agricole S.A. se
situerait aux alentours de -30 pb2 Conquête brute du premier
semestre 2023 s’élève à ~1 026 000 clients et le fonds de
commerce à ~ 267 000 clients3 Périmètre constant hors la
Médicale4 Variation vs. Juin 2022 : +0,5 pt pour les CRs, +0,5
pt pour LCL et +2,3 pts pour CA Italia5 La
réorganisation des activités Mobilité du Groupe CA Consumer Finance
a impacté de façon exceptionnelle le T2 2023 sur l’ensemble des
Soldes Intermédiaires de Gestion au titre des transferts de fonds
de commerce, d’indemnités reçues et versées, du traitement
comptable de l’intégration à 100% de CA Auto Bank (ex-FCA Bank), de
la réorganisation de l’activité de financement automobile au sein
du Groupe CA Consumer Finance (en particulier la revue des
solutions applicatives).6 Cf. plus de détails sur les éléments
spécifiques en Annexes. 7 Effet de base au T2-22 ne tenant pas
compte des décisions de gestion sur les placements mises en œuvre
en fin d’année 2022, ie cantonnement des fonds propres et
désensibilisation du portefeuille8 Le coût du risque sur encours
(en points de base) sur quatre trimestres glissants est calculé sur
la base du coût du risque des quatre derniers trimestres auquel est
rapporté la moyenne des encours de début de période des quatre
derniers trimestres après réintégration des encours de CA Auto
Bank9 Le coût du risque sur encours (en point de base) annualisé
est calculé sur la base du coût du risque du trimestre multiplié
par quatre auquel est rapporté l’encours de début de période du
trimestre après réintégration des encours de CA Auto Bank
10 Analyse faite à partir des données 30/06/2023
pour Crédit Agricole SA et Groupe Crédit Agricole. Analyse faite à
partir des publications 30/06/2023 sur les prêts à la clientèle,
les encours Stage 3 et les provisions Stage 1, 2 et 3 de Banco
Santander, Standard Chartered, Barclays, BNP Paribas, Deutsche
Bank, HSBC, Société Générale, Groupe BPCE et Unicredit..11 Nombre
de profils actifs sur Ma Banque correspondant à au moins une
synchronisation dans le mois
12 Signatures initiées en mode dépose BAM
(Banque accès multicanal) dont le support final de signature est
BAM, Portail client mobile ou Ma Banque13 4,8 sur 5 sur store14
Production habitat en France en baisse de -47% sur le mois de mai
2023 selon la Banque de France15 Taux moyen à l’octroi 20-25ans
+58pb T1/T216 Dividende SAS Rue La Boétie versé au deuxième
trimestre annuellement17 La réorganisation des
activités Mobilité du Groupe CA Consumer Finance a impacté de façon
exceptionnelle le T2 2023 sur l’ensemble des Soldes Intermédiaires
de Gestion au titre des transferts de fonds de commerce,
d’indemnités reçues et versées, du traitement comptable de
l’intégration à 100% de CA Auto Bank (ex-FCA Bank), de la
réorganisation de l’activité de financement automobile au sein du
Groupe CA Consumer Finance (en particulier la revue des solutions
applicatives).
18 Sous-jacent, hors éléments spécifiques. Cf.
plus de détails sur les éléments spécifiques en Annexes. 19 Effet de
base au T2-22 ne tenant pas compte des décisions de gestion sur les
placements mises en œuvre en fin d’année 2022, ie cantonnement des
fonds propres et désensibilisation du portefeuille
20 Taux de provisionnement calculé avec au
dénominateur les encours en « stage 3 », et au numérateur
la somme des provisions enregistrées en ‘’stages’’ 1, 2 et 321 Le
coût du risque sur encours (en points de base) sur quatre
trimestres glissants est calculé sur la base du coût du risque des
quatre derniers trimestres auquel est rapporté la moyenne des
encours de début de période des quatre derniers trimestres après
réintégration des encours de CA Auto Bank22 Le coût du risque sur
encours (en points de base) annualisé est calculé sur la base du
coût du risque du trimestre multiplié par quatre auquel est
rapporté l’encours de début de période du trimestre après
réintégration des encours de CA Auto Bank23
Cf. plus de détails
sur les éléments spécifiques en Annexes.24 Voir détails du calcul du
RoTE (retour sur fonds propres hors incorporels) et du RONE (retour
sur fonds propres normalisés) des métiers en Annexe425 Le RNPG
sous-jacent annualisé correspond à l’annualisation du RNPG
sous-jacent (T1x4 ; S1x2 ; 9Mx4/3) en retraitant chaque période des
impacts IFRIC afin de les linéariser sur l’année26 Voir détails du
calcul du ROTE (retour sur fonds propres hors incorporels) et du
RONE (retour sur fonds propres normalisés) des métiers27 Le RNPG
sous-jacent annualisé correspond à l’annualisation du RNPG
sous-jacent (T1x4 ; S1x2 ; 9Mx4/3) en retraitant chaque période des
impacts IFRIC afin de les linéariser sur l’année28 Périmètre Vie
France
29 Périmètre : dommages France et
international30 Collecte nette incluant les actifs conseillés et
commercialisés, comprenant 100 % de la collecte nette des JV
asiatiques ; pour Wafa Gestion au Maroc, la collecte nette est
reprise pour la part d’Amundi dans le capital de la JV31 LCL Banque
Privée et Indosuez Wealth Management32 Montant d’amortissement de
CSM et de RA33 Montant d’amortissement de CSM et de RA et hors
Assurances obsèques34 Net du coût de la réassurance, hors résultat
financier35 Rythme de croisière IFRS17 : c’est-à-dire, après
retraitement de l’effet de base de 2022 qui ne tenait pas compte
des décisions de gestion sur les placements mises en œuvre en fin
d’année 2022 (cantonnement des fonds propres et désensibilisation
du portefeuille)36 Périmètre Indosuez Wealth Management37 Cf.
communiqué de presse dédié disponible sur notre site internet38 Le
deuxième trimestre 2022 est le meilleur deuxième trimestre
historique pour les revenus sous-jacent de la BFI à 1 579
millions d’euros 39 Refinitiv40 Bloomberg41 Prestation
opérationnelle de tenue des registres, d’organisation d’Assemblées
générales et autres services aux émetteurs en France42 RCTB :
Risque de Crédit du Trading Book43 Depuis le 01/01/23, création
d’une JV 50/50 entre CACEIS et BNP Paribas regroupant les métiers
de services aux émetteurs ; Uptevia est mise en équivalence depuis
le T1-2344 CA Auto Bank, JV automobiles et activités auto des
autres entités45 La réorganisation des activités Mobilité du Groupe
CA Consumer Finance a impacté de façon exceptionnelle le deuxième
trimestre 2023 sur l’ensemble des Soldes Intermédiaires de Gestion
au titre des transferts de fonds de commerce, d’indemnités reçues
et versées, du traitement comptable de l’intégration à 100% de CA
Auto Bank (ex-FCA Bank), de la réorganisation de l’activité de
financement automobile au sein du Groupe CA Consumer Finance (en
particulier la revue des solutions applicatives)46 La
réorganisation des activités Mobilité du Groupe CA Consumer Finance
a impacté de façon exceptionnelle le deuxième trimestre 2023 sur
l’ensemble des Soldes Intermédiaires de Gestion au titre des
transferts de fonds de commerce, d’indemnités reçues et versées, du
traitement comptable de l’intégration à 100% de CA Auto Bank
(ex-FCA Bank), de la réorganisation de l’activité de financement
automobile au sein du Groupe CA Consumer Finance (en particulier la
revue des solutions applicatives)47 Contribution de 176 millions
d’euros sur le trimestre en PNB48 Contribution de -62 millions
d’euros sur le trimestre en charges49 Contribution de -25 millions
d’euros sur le trimestre en coût du risque50 Coût du risque sur
encours (en pb) annualisé calculé sur la base du coût du risque du
trimestre multiplié par 4, auquel est rapporté l’encours de début
de période du trimestre après réintégration des encours de CA Auto
Bank51 Net des encours POCI52 Source Abi Monthly Outlook juin 23:
-1,9%
53 Les « Ecobonus » correspondent à
des refinancements de crédit d’impôt clientèle : déduction
fiscale Italienne pour les travaux de rénovation, d’efficacité
énergétique et de sécurisation des bâtiments lancée en 2021. 54
Source CRIF : -22,4% de la production crédit habitat S1/S1 en
Italie, mais hausse de demande pour le crédit d’habitat de +6,6 pp
sur 1 an55 Agos56 Au 30 juin 2023, ce
périmètre correspond à l’agrégation de l’ensemble des entités du
Groupe présents en Italie : CA Italia, CACF (Agos, Leasys, CA
Auto Bank), CAA (CA Vita, CACI, CA Assicurazioni), Amundi, CACIB,
CAIWM, CACEIS57 Hors participation Banco BPM (comptabilisé en AHM)
et en incluant l’apport des résultats de CAAB & Leasys à
compter d’avril 202358 Au 30 juin 2023 ce périmètre inclus les
entités de CA Polska, CA Egypte et CA Ukraine59 Y compris les
encours / collecte de Crédit du Maroc au deuxième trimestre 2022,
l’entité classée en IFRS 5 depuis le premier trimestre 2022 et la
cession du contrôle (63,7%) au quatrième trimestre 2022. Les 15%
restants sont à céder sous 18 mois.60 Dont reprise sur provision
sur dossier Image Chèque en élément spécifique pour 21M€61 Au 30
juin 2023 ce périmètre inclus les entités de CA Italia, CA Polska,
CA Egypte et CA Ukraine62 L’entité Crédit du Maroc est classée en
IFRS 5 depuis le premier trimestre 2022 et la cession du contrôle
(63,7%) a eu lieu au quatrième trimestre 2022. Les 15% restant sont
à céder sous 18 mois ; la contribution de Crédit du Maroc au
RNPG est de 2,8 m€ au T2-2023 (8,8 m€ au T2-22) et 4,5 m€ au S1-23
(1,4 m€ au S1-22)63 Provisionnement de -195 millions d’euros au
titre du risque sur l’Ukraine, retraité en résultat sous-jacent du
T1-202264 +6,7% hors coûts intégration Creval de -22 millions
d’euros retraités en résultat sous-jacent du T2-2022
65 Sur quatre trimestres glissants66 En hausse
de +3,9% retraités des coûts d’intégration Creval de -30 M€ au
S1-22 en vision sous-jacente67 L’entité Crédit du Maroc est classée
en IFRS 5 depuis le premier trimestre 2022 et la cession du
contrôle (63,7%) a eu lieu au quatrième trimestre 2022. Les 15%
restant sont à céder sous 18 mois ; la contribution de Crédit
du Maroc au RNPG est de 1,6 m€ au T2-2023 (10,1 M€ au T2-22) et 4,5
m€ au S1-23 (7,1 au S1-22)68 Au 30 juin 2023, hausse du coussin
contracyclique (40 bps au 30/06/2023 vs. coussin de 7bps au
31/03/2023 ), remontant l’exigence SREP à 9,2%69 Sur la base des
données publiques des 12 G-SIB européennes, soit au 30/06 2023,
pour CAG, BPCE, BNPP, Deutsche Bank, Santander, Unicredit,
Barclays, HSBC, Standard Chartered ING, Société Générale, et au
31/03/2023, pour UBS. Données CASA au 30/06/2023. Ecart au SREP ou
exigence en CET1 équivalente70 Dans le cadre de l’analyse annuelle
de sa résolvabilité, le Groupe Crédit Agricole a choisi de renoncer
à la possibilité prévue par l’article 72ter(3) de CRR d’utiliser de
la dette senior préférée pour le respect du TLAC en 2023.71 La
présentation au bilan de l'écart de réévaluation des portefeuilles
couverts en taux a fait l'objet d'un reclassement entre l'actif et
le passif au 31 mars 2023 générant un ajustement du ratio de TLAC
de +6 bp72 Au 30 juin 2023, hausse du coussin contracyclique
(coussin de 34 pb au 30/06/2023 vs. 8 pb au 31/03/2023), remontant
l’exigence SREP à 8,2%73 Evolution de la VME hors OCI74 La
présentation au bilan de l'écart de réévaluation des portefeuilles
couverts en taux a fait l'objet d'un reclassement entre l'actif et
le passif au 31 mars 2023 générant un ajustement du ratio de levier
de +4 bp75 Y compris CA Auto Bank76 Y compris CA Auto Bank77
Additional Credit Claims78 Montant brut avant rachats et
amortissements79 Hors émission AT180 Montant brut avant rachats et
amortissements81 Hors émission AT182 Montant brut avant rachats et
amortissements83 Hors émission AT1
84 Banque régionale spécialisée sur le
financement de start-up et d’entreprises de la Tech, des secteurs
qui ont rencontré des difficultés à lever des fonds dans un
contexte de resserrement monétaire et qui consomment beaucoup de «
cash ». Pour faire face aux retraits de ses clients, SVB a dû
vendre 21 milliards de dollars d’obligations américaines et
enregistré une perte de 1,8 milliard de dollars, les obligations
ayant perdu de la valeur sur le marché secondaire en raison de la
remontée des taux d’intérêt. Peu capitalisée et faisant face à des
moins-values potentielles sur son portefeuille de titres, SVB a
lancé une augmentation de capital qui a échoué. Cela a conduit à un
« bank run » (retraits massifs de la part de ses clients) auquel la
banque n’a pu faire face, précipitant sa faillite. En outre, du
fait de sa relativement petite taille, la banque a bénéficié de
l’allègement de la réglementation bancaire permise par
l’administration Trump : les pertes potentielles et la faible
capitalisation de la banque n’avaient donc pas été détectées en
amont.85 Facilité de prêts jusqu’à un an en échange de collatéraux
(comme des US Treasuries) valorisés non pas à leur valeur de marché
mais à leur valeur nominale. Cela supprime le risque de pertes non
réalisées qui peuvent se matérialiser brutalement quand une banque
est forcée de céder des actifs (comme ce fut le cas avec SVB).
86 Diagramme à points : graphique sur lequel
figurent les projections de taux directeur de chaque membre du FOMC
(Federal Open Market Committee). Les points/projections reflètent
ce que chaque membre pense être le niveau approprié du taux des
fonds fédéraux à la fin des trois prochaines années et à long
terme.87 Les IAP sont des indicateurs financiers non présentés dans
les comptes ou définis dans les normes comptables et utilisés dans
le cadre de la communication financière, comme le RNPG sous-jacent
ou le ROTE, à titre d’exemples. Ils sont utilisés pour faciliter la
compréhension de la performance réelle de la société. Chaque IAP
est rapproché dans sa définition à des données comptables.
- CASA_CP_2023-T2_Resultats
Credit Agricole (EU:ACA)
Gráfico Histórico do Ativo
De Out 2023 até Nov 2023
Credit Agricole (EU:ACA)
Gráfico Histórico do Ativo
De Nov 2022 até Nov 2023