Une nouvelle étude démontre un écart
important entre les gestionnaires et les employés en ce qui
concerne la consommation de cannabis à usage récréatif et les
attentes au travail
TORONTO, le
10 oct. 2018 /CNW/ - Selon un
nouveau sondage d'Ipsos commandé par ADP Canada, le nouveau
statut légal du cannabis au Canada
met en évidence un fossé entre employeurs et employés,
particulièrement en ce qui concerne le moment et la manière dont le
cannabis peut être consommé au travail.
![Les entreprises canadiennes sont-elles prêtes pour l’arrivée du cannabis récréatif sur le marché? (Groupe CNW/ADP Canada) Les entreprises canadiennes sont-elles prêtes pour l’arrivée du cannabis récréatif sur le marché? (Groupe CNW/ADP Canada)](https://mma.prnewswire.com/media/766537/ADP_Canada_Le_march__du_travail_canadien_est_il_pr_t_pour_le_can.pdf?p=pdfthumbnail)
Selon le sondage, seulement 6 % des travailleurs canadiens
croient que leur employeur autorisera la consommation de cannabis
(marijuana) à des fins récréatives pendant ou juste avant les
heures de travail. Cependant, les gestionnaires (10 %) sont
beaucoup plus enclins à dire que cela sera permis comparativement
aux employés occupant des postes sans responsabilités de gestion (2
%). En fait, près d'un gestionnaire sur cinq (19 %) déclare qu'ils
sont au moins quelque peu enclins à consommer du cannabis à usage
récréatif avant de se rendre au travail et 14 % affirment qu'ils
sont au moins quelque peu enclins à consommer du cannabis pendant
les heures de travail. Ces données dépassent largement celles
obtenues auprès des employés ne faisant pas partie de la direction,
desquels seulement 7 % ont déclaré qu'ils consommeraient
probablement du cannabis avant le travail et seulement 4 %
prévoient en consommer pendant les heures de travail.
« Les changements en milieu de travail sont toujours
difficiles à gérer, mais il semble que la légalisation du cannabis
à usage récréatif crée un écart particulièrement complexe entre les
attentes et les intentions des employeurs et de leurs employés, a
déclaré Hendrick Steenkamp,
directeur, Consultation en RH d'ADP Canada. Il est particulièrement
intéressant de constater que les employés sans responsabilités de
gestion sont plus réservés que leurs homologues gestionnaires quant
à leurs attentes concernant leur consommation personnelle pendant
les heures de travail. »
Une autre cause du fossé entre les gestionnaires et les
employés provient de leur compréhension des politiques et
directives officielles concernant la consommation de drogues et
d'alcool au travail. Alors que 75 % des gestionnaires
déclarent être au courant de telles politiques à leur lieu de
travail, seulement 64 % des employés ne faisant pas partie de
la direction en disent autant; 17 % d'entre eux croient que
leur milieu de travail n'a pas de politique ou de directive précise
pour réglementer la consommation de drogue et d'alcool. En outre,
alors que 36 % des gestionnaires déclarent que leur entreprise
introduit ou révise ses directives et politiques en milieu de
travail en raison de la légalisation imminente du cannabis à usage
récréatif, seulement 13 % des non-dirigeants croient que c'est
également la réalité de leur milieu de travail. De ce nombre, près
de la moitié (49 %) affirment ne pas savoir si leurs
politiques et directives sont mises à jour ou révisées.
« Il est clair que les gestionnaires doivent avoir
des entretiens détaillés, pointus et approfondis avec les employés
sur ce qui constitue un comportement acceptable en milieu de
travail en ce qui a trait au cannabis, affirme Hendrick Steenkamp. Le fait d'avoir ces
conversations sans tarder aidera à définir des attentes claires
pour les deux parties et réduira les risques d'effet négatif sur le
rendement et la productivité au travail. »
L'étude tire également les conclusions
suivantes :
- Les gestionnaires et les employés s'accordent pour dire
qu'ils s'attendent à constater une hausse des incidents liés à la
santé et la sécurité (56 % des gestionnaires, 53 % des
employés) et de l'absentéisme (43 % des gestionnaires et
37 % des employés). De la même façon, les gestionnaires et les
employés s'attendent à constater une baisse de la productivité
(45 % des gestionnaires, 48 % des employés) et de la
qualité du travail (43 % des gestionnaires et 44 % des
employés).
- Les répondants de l'Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba (10 %) sont les plus
susceptibles de croire qu'ils seront autorisés à consommer du
cannabis à des fins récréatives pendant ou avant les heures de
travail. Les répondants du Canada
atlantique (21 %), de l'Ontario et du Québec (18 %) étaient les
plus susceptibles de dire que leur employeur ne leur avait pas
indiqué s'ils seraient autorisés à consommer du cannabis à usage
récréatif pendant ou avant les heures de travail.
- Près d'un répondant sur cinq (19 %) de l'Alberta et du Québec a déclaré qu'ils sont au
moins quelque peu enclins à consommer du cannabis à usage récréatif
avant de se rendre au travail, tandis que 12 % des répondants de la
Saskatchewan, du Manitoba et du Québec ont affirmé qu'ils sont
au moins quelque peu enclins à consommer du cannabis pendant les
heures de travail.
- Près de sept répondants sur dix (68 %) affirment
être un peu ou très familiers avec les modifications apportées aux
lois relatives à la légalisation du cannabis à usage récréatif
ainsi qu'avec les endroits où il sera permis d'en
consommer.
- Les répondants à l'ouest de l'Ontario sont les plus susceptibles de
connaître les politiques de leur entreprise en matière de
consommation de drogue et d'alcool, tandis que les répondants du
Québec (19 %) sont ceux qui le sont le moins.
- Plus de la moitié (51 %) des Québécois interrogés ne
croient pas que leur entreprise introduise ou révise ses politiques
et ses directives en milieu de travail en raison de la légalisation
imminente du cannabis à usage récréatif. Toutefois, les répondants
de l'Alberta (30 %) étaient
les plus susceptibles de dire que leur entreprise le ferait. Les
répondants de l'Ontario
(45 %) et de la Colombie-Britannique (44 %) étaient les
plus susceptibles de dire qu'ils n'étaient pas certains de
connaître la stratégie de leur entreprise quant à l'introduction ou
la mise à jour des politiques et des directives en milieu de
travail.
À propos du sondage :
Voici quelques conclusions d'un sondage Ipsos réalisé
entre le 17 et le 21 septembre 2018 pour le compte d'ADP.
Dans le cadre de ce sondage, un échantillon de
1 000 travailleurs canadiens (dont 500 sont gestionnaires
et 500 ne le sont pas, mais aucun n'est un travailleur autonome)
âgés de 18 ans et plus ont été interrogés en ligne par
l'intermédiaire du panel I-Say d'Ipsos et d'autres sources.
L'échantillonnage par quotas et la pondération ont été utilisés
pour équilibrer les données démographiques, afin de veiller à ce
que la composition de l'échantillon corresponde à celle de la
population adulte représentée par les données de recensement et de
fournir des résultats destinés à reproduire un échantillon
universel approximatif.
La précision des sondages en ligne d'Ipsos est mesurée à
l'aide d'un intervalle de crédibilité. Dans le cas présent, la
précision du sondage est de ± 3,5 points de pourcentage,
19 fois sur 20, si tous les travailleurs adultes
canadiens avaient été interrogés. L'intervalle de crédibilité est
plus vaste parmi les sous-ensembles de la population, y compris les
gestionnaires (+/- 5 points) et les non-gestionnaires (+/-
5 points). Tous les sondages par échantillonnage peuvent être
sujets à d'autres sources d'erreur, notamment à des erreurs de
couverture et de mesure.
À propos d'ADP Canada :
ADP Canada donne aux entreprises de toutes tailles
les outils nécessaires pour aider leur personnel à réussir. Du
traitement de la paie de base aux systèmes et analyses de gestion
du personnel complexes, nous aidons les dirigeants d'entreprise à
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SOURCE ADP Canada