Maintenant que les consommateurs sont
rassurés par la baisse des taux, les propriétaires aspirant à
acquérir une propriété récréative confirmeront leurs projets
d'achat, prévoit Royal
LePage
- Royal LePageMD
prévoit une augmentation de 7,5 % du prix des maisons unifamiliales
au cours de la prochaine année dans les régions de ski populaires
du pays.
- Le prix national des maisons unifamiliales sur le marché des
loisirs d'hiver au Canada est
resté stable, affichant une diminution de 0,4 % d'une année sur
l'autre au cours des neuf premiers mois de 2024.
- Plus du tiers (38 %) des experts du marché des propriétés
récréatives de Royal LePage ont
signalé un afflux de demandes de renseignements de la part de leurs
clients lorsque les changements apportés à l'impôt sur les gains en
capital ont été annoncés.
- Les effets du changement climatique continuent de créer des
conditions plus sèches et plus chaudes, ce qui accroît la
dépendance des stations d'hiver à l'égard des technologies de
fabrication de neige.
TORONTO, le 14 nov.
2024 /CNW/ - Selon le Rapport sur les propriétés
récréatives d'hiver de Royal LePage
publié aujourd'hui, le prix des propriétés dans les régions de ski
populaires du Canada1 est resté
essentiellement stable au cours des neuf premiers mois de 2024 par
rapport à la même période de 2023. À l'échelle nationale, le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée a connu une baisse
modeste de 0,4 % par rapport à la même période l'an dernier
pour s'établir à 948 800 $. Ce segment du marché en particulier
suit les tendances observées sur les marchés urbains d'un bout à
l'autre du pays qui, quant à eux, ont enregistré une stagnation de
l'activité d'achat et de vente dans un contexte de coûts d'emprunt
plus élevés. L'activité et les prix devraient reprendre de la
vigueur en 2025, les conditions de prêt continuant à
s'améliorer.
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1 Royal LePage a compilé et
analysé les données sur les prix médians et les ventes à proximité
de 18 régions de ski populaires du Canada pour les périodes
allant du 1er janvier au
30 septembre 2024 et du 1er janvier au
30 septembre 2023. Les données ont été obtenues auprès des
agences et des chambres immobilières locales dans chacune des
régions considérées. Les données sur les prix de 2023 peuvent
varier par rapport à celles publiées dans le Rapport sur les
propriétés récréatives d'hiver 2023 en raison de la mise à
jour des dossiers de transaction par les chambres immobilières
locales et de la modification de la période étudiée.
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« À l'instar du marché immobilier urbain, l'activité de vente
dans les régions récréatives du Canada a fait du surplace au cours de l'année
écoulée. Le délai de vente d'une propriété a été plus long que la
normale au cours de l'année écoulée. Pourtant, les prix des
résidences récréatives sont restés stables, car la faiblesse de
l'offre a compensé l'atonie de la demande des acheteurs », a
déclaré Phil Soper, président et
chef de la direction de Royal
LePage. « Cela témoigne de la résilience du segment des
résidences de loisirs d'hiver, même sous la pression des taux
d'intérêt élevés de 2023-2024, qui ont incité de nombreux acheteurs
de tous les secteurs du marché à renoncer à leurs projets d'achat.
»
« Pour la plupart des gens, une propriété récréative est un
"plus" et non une "nécessité". C'est pourquoi plusieurs acheteurs à
la recherche de ce type de propriété font preuve de patience et
attendent la bonne propriété ou une baisse suffisante des taux pour
leur redonner confiance dans l'économie. Maintenant que quatre
baisses successives de taux ont été appliquées et que d'autres
devraient suivre, nous nous attendons à un regain d'activité. Tout
comme dans les marchés urbains, le fait que le prix des propriétés
reste stable et que les coûts d'emprunt sont à la baisse, les
acheteurs de propriétés récréatives profitent d'une conjoncture
intéressante. »
Les caractéristiques des marchés récréatifs d'hiver varient
d'une région à l'autre du pays. Même si les ventes de propriétés
ont diminué en Ontario, en
Alberta et dans la plupart des
régions de ski de la Colombie-Britannique, elles ont augmenté par
rapport à la même période l'an dernier dans une majorité de marchés
de la Belle
Province.
Deux tiers (69 %) des spécialistes en propriétés
récréatives de Royal LePage du pays
ont fait état de la stabilité de la demande pour des propriétés
récréatives dans leurs régions respectives et d'une augmentation du
nombre de propriétés sur le marché (63 %) par rapport à 2023.
Soixante-quinze pour cent d'entre eux ont observé une augmentation
du nombre moyen de jours sur le marché.
Prévisions
Royal LePage prévoit que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée dans les régions de ski
récréatives du Canada augmentera
de 7,5 % au cours des 12 prochains mois pour atteindre 1 019 960 $.
Cette prévision repose sur l'hypothèse que les taux d'intérêt
continueront de baisser au cours de la première moitié de 2025, ce
qui incitera les acheteurs à revenir sur le marché à mesure que la
confiance des consommateurs s'améliorera.
« Même si une partie des acheteurs de propriétés
récréatives ne se tournent pas vers les méthodes de financement
courantes, parce qu'ils achètent au comptant ou qu'ils utilisent
les fonds propres de leur résidence principale, plusieurs utilisent
la trajectoire des taux d'intérêt comme un indicateur pour évaluer
la santé de l'économie et décider s'ils doivent ou non se lancer
dans l'achat de la maison de vacances de leurs rêves, mentionne
M. Soper. Comme on s'attend à ce que la Banque du Canada réduise encore son taux de financement
à un jour au cours des prochains mois, les consommateurs se
sentiront de plus en plus convaincus de l'idée d'acheter un chalet
d'hiver ou un chalet de montagne. Cela exercera une pression à la
hausse sur les prix, en particulier dans les marchés où l'offre est
limitée. »
La baisse des taux d'intérêt ne suscite que peu de
réactions de la part des acheteurs de propriétés
récréatives
En juin 2024, la Banque du Canada a abaissé le taux cible du financement
à un jour de 25 points de base pour le ramener à 4,75 %, marquant
ainsi la fin d'un sommet en deux décennies. Depuis, la Banque a
appliqué trois autres baisses et ce taux a atteint 3,75 % pour la
première fois en deux ans.2
Malgré les réductions tant attendues des coûts d'emprunt, la
réaction à la baisse des taux d'intérêt a été modeste dans le
segment des propriétés récréatives. Interrogés quant à l'impact de
la baisse des taux d'intérêt sur la demande immobilière dans leur
région au cours des derniers mois, 75 % des spécialistes en
propriétés récréatives de Royal
LePage ont indiqué une demande semblable sur leurs marchés
respectifs, tandis que 19 % ont indiqué une demande plus
importante.
« Bien que les propriétaires de propriétés récréatives soient
moins susceptibles d'avoir un paiement hypothécaire mensuel par
rapport aux propriétaires des villes, l'impact des taux élevés de
ces deux dernières années ne les a pas laissés indemnes. De
nombreux acheteurs de chalets ont une hypothèque sur leur résidence
principale, ce qui fait que certains sont à court d'argent et
hésitent à se lancer dans l'achat d'une maison de loisirs. Dans
certains cas, les propriétaires et les investisseurs ont dû réduire
la taille de leur maison de vacances ou s'en défaire. À une époque
où les locations de courte durée font l'objet de mesures
réglementaires de plus en plus strictes, louer sa propriété d'hiver
pour compenser les dépenses n'est plus une solution aussi simple
qu'auparavant », a déclaré M. Soper.
« Avec la baisse des taux, nous
prévoyons que les acheteurs qui ont attendu en marge du marché
commenceront à reprendre leur sérieux dès que la concurrence sur le
marché s'intensifiera. »
La Banque du Canada devrait à
nouveau réduire son taux directeur lors de sa prochaine annonce le
11 décembre.
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2 La
Banque du Canada procède à une réduction massive de 50 points de
base de son taux de financement à un jour, Royal LePage,
october 2024
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La mise à jour de l'impôt sur les gains en capital a
provoqué de l'agitation dans les régions de
villégiature
Dans son budget fédéral 2024, publié le 16 avril, le
gouvernement canadien a annoncé qu'il mettrait à jour sa politique
en matière d'impôt sur les gains en capital, augmentant le taux
d'inclusion des gains en capital réalisés annuellement au-delà de
250 000 $ d'une demie aux deux tiers. Ce changement est entré en
vigueur le 25 juin dernier.3
L'impôt sur les gains en capital s'applique à la vente de
résidences secondaires, ce qui inclut les propriétés récréatives.
Lors de sa mise en œuvre, la
nouvelle loi a suscité plusieurs questions de la part des
propriétaires existants et de ceux dont les propriétés sont
actuellement à vendre. Plus du tiers (38 %) des spécialistes
en propriétés récréatives de Royal
LePage ont signalé une augmentation des demandes
d'information de la part de leurs clients au moment de l'annonce de
la modification de l'impôt sur les gains en capital.
« Entre le moment où les changements concernant les gains
en capital ont été annoncés et celui où ils sont officiellement
entrés en vigueur, les Canadiens n'ont pas eu beaucoup de temps
pour réagir. Afin d'échapper à l'augmentation du taux d'inclusion,
il aurait été difficile pour les propriétaires d'inscrire, de
vendre et de conclure la vente d'une propriété avant le
25 juin. En raison de la mise à jour de la loi fiscale,
certains vendeurs se sont précipités, espérant une vente rapide,
rapporte M. Soper. « Le changement fiscal aura un impact
important sur le segment des investisseurs au Canada, tant dans les zones urbaines que dans
les zones de loisirs du pays. Contrairement aux efforts déployés
par le gouvernement pour créer une offre de logements
indispensables pour le tiers des Canadiens qui louent actuellement,
les révisions de la loi fiscale découragent l'investissement
entrepreneurial dans le logement ».
À ce jour, bien que la mesure ait été annoncée et que des
propositions législatives aient été déposées, la réglementation
finale n'a pas encore été adoptée. De nombreux analystes et acteurs
du marché immobilier restent attentifs aux développements de ce
dossier, surtout dans un contexte où de futures élections fédérales
pourraient changer la donne.
Les événements climatiques fréquents deviennent une menace
importante
Les effets des changements climatiques continuent d'avoir une
incidence sur les pays du monde entier, y compris le Canada.
Cet été, plusieurs villes canadiennes ont été touchées par des
phénomènes météorologiques extrêmes. Le 17 juillet, dans le
centre-ville de Toronto, une pluie
torrentielle soudaine a inondé les principaux axes routiers et
privé d'électricité des milliers de personnes. À Calgary, moins d'un mois plus tard, soit le
5 août, une tempête de grêle de la taille d'une balle de
baseball a causé des pertes assurées de 2,8 milliards de dollars,
le deuxième événement urbain le plus coûteux de l'histoire du
Canada.4 Le 9 août,
Montréal a connu une accumulation de pluie record en une seule
journée et les inondations qui ont suivi. Selon la Communauté
métropolitaine de Montréal (CMM), qui regroupe 82 municipalités de
la région, le nombre de propriétés situées en zone inondable dans
le Grand Montréal a doublé lors des dernières
inondations.5
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3 Ce
que vous devez savoir sur l'impôt sur les gains en capital en 2024,
Royal LePage, juin 2024
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4 La
tempête de grêle à Calgary en août a entraîné des dommages assurés
de près de 2,8 milliards $ La tempête de grêle de 2024 à Calgary se
classe au deuxième rang des événements assurés les plus coûteux de
l'histoire du Canada, Bureau d'assurance du Canada, septembre
2024
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5 Cadre réglementaire sur les
zones inondables : la CMM demande au gouvernement des modifications
pour respecter les réalités du Grand Montréal, Communauté
métropolitaine de Montréal (CMM), 30 septembre 2024
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Les régions récréatives du Canada ne sont pas à l'abri de telles
catastrophes. L'augmentation des températures moyennes crée des
conditions de plus en plus chaudes et sèches, ce qui rend les
forêts plus vulnérables aux incendies. À la mi-juillet, le parc
national Jasper, en Alberta, qui
fait partie du site du patrimoine mondial des Rocheuses canadiennes
de l'UNESCO, a connu le plus grand incendie de forêt depuis un
siècle, entraînant la perte de plus de 32 000 hectares de forêt.
Déclenché par la foudre, l'incendie a consumé 30 % des structures
de la municipalité de Jasper, dont 820
logements,6 ce qui a laissé plusieurs
habitants sans abri. Certaines parties du parc demeurent fermées
pendant que la communauté travaille à la reconstruction.
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6 Reconstruire après l'incendie :
Parcs Canada modifie la politique d'utilisation des terres de la
ville de Jasper, gouvernement du Canada, octobre
2024
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« Les impacts des changements climatiques n'épargnent
personne. Les phénomènes météorologiques extrêmes, conséquence
directe du réchauffement planétaire, deviennent de plus en plus
fréquents et périlleux, et les régions récréatives bien-aimées du
Canada sont touchées. Les
catastrophes naturelles mises à part, la hausse des températures
rend les jours de neige moins fréquents, ce qui accroît la
dépendance sur les technologies de production de la neige pour
assurer l'exploitation des centres de ski, indique M. Soper. «
Cela dit, il convient de noter que les destinations de ski les plus
nordiques du Canada connaissent
des températures inférieures au point de congélation plus
régulières que les villes de villégiature américaines et
européennes, ce qui rend la préservation de la neige beaucoup plus
fiable. Quoiqu'il en soit, il n'a jamais été aussi important pour
les gouvernements de s'engager en faveur de l'action climatique et
de mettre en œuvre des mesures concrètes », conclut M.
Soper.
Tableau - Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver 2024
de Royal LePage :
rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2024
RÉSUMÉS RÉGIONAUX
QUÉBEC
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une
maison unifamiliale détachée dans les régions de ski populaires de
la province de Québec a augmenté de 4,9 % d'une année sur l'autre
pour atteindre 521 300 $, tandis que le prix médian d'une
copropriété a diminué de 5,1 % pour s'établir à 370 600 $. Sur le
marché récréatif de la province, le prix médian d'une maison
unifamiliale détachée devrait augmenter de 6,0 % au cours des 12
prochains mois.
Mont-Tremblant
(Mont-Tremblant, Mont-Blanc, La Conception)
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une
maison unifamiliale détachée dans la région du Mont-Tremblant a augmenté de 10,8 %
comparativement à la même période en 2023 pour atteindre 576 000 $,
les ventes enregistrant une hausse de 5,9 %. Le prix médian d'une
copropriété dans la région a quant à lui diminué de 13,1 % au cours
de la même période pour atteindre 391 000 $. Les ventes dans ce
segment du marché ont augmenté de 2,0 %.
« Les demandes d'information pour des propriétés ont bondi en
deuxième moitié d'année à Tremblant, à mesure que la Banque du
Canada a ajusté son taux directeur
à la baisse. Cependant, ce ravivement de l'intérêt ne s'est pas
traduit par une augmentation importante des ventes », explique
Corina Enoaie, courtier immobilier résidentiel et commercial chez
Les Immeubles Mont-Tremblant, une
division de Royal LePage. « La
majorité des récentes transactions dans la région concerne des
propriétés récréatives plutôt que des investissements. Mont-Tremblant demeure un choix de valeur pour
les acheteurs locaux et internationaux, d'autant plus que la région
est exemptée de l'interdiction d'achat de propriétés résidentielles
par des non-Canadiens. »
Mme Enoaie ajoute que la région de Mont-Tremblant s'est rapidement adaptée à
l'émergence des plateformes de location à court terme. En tant que
destination touristique de renommée internationale, les règles et
restrictions concernant la location ont été établies depuis
plusieurs années. Cette réglementation, soigneusement élaborée,
vise à préserver la qualité de vie locale tout en permettant aux
investisseurs de profiter d'un cadre clair et balisé pour la
location de propriétés récréatives.
Pour ceux à la recherche d'un bien immobilier près des pistes,
le seuil de prix minimal actuel est de 1 400 000 $ pour une maison
unifamiliale et d'environ 150 000 $ plus taxes, pour une
copropriété (condo-hôtel).
Mme Enoaie remarque par ailleurs une augmentation considérable
des ventes de propriétés luxueuses dans les environs du
Mont-Tremblant. Concernant l'année
à venir, elle s'attend à ce que les prix augmentent de façon
constante.
Royal LePage prévoit que le prix
médian des maisons unifamiliales détachées dans la région
s'appréciera de 8,0 % au cours des 12 prochains mois.
Mont Saint-Sauveur
(Saint-Sauveur, Morin-Heights, Piedmont)
Au cours des neuf premiers mois de l'année, les marchés
immobiliers résidentiels à proximité du Mont Saint-Sauveur ont
observé un élan positif des ventes et des prix. Dans la région, le
prix médian d'une maison unifamiliale a augmenté de 3,4 % par
rapport à la même période en 2023 pour atteindre 610 000 $. Pendant
ce temps, les ventes ont augmenté de 9,3 %. Le prix médian d'une
copropriété dans la région a lui aussi enregistré une hausse,
grimpant de 17,1 % comparativement aux neuf premiers mois de 2023,
pour atteindre 415 000 $; les ventes dans ce segment ont augmenté
de 7,6 %.
« La hausse des prix des propriétés unifamiliales dans la région
du Mont Saint-Sauveur a été moins forte qu'à pareille date l'an
dernier, mais tout de même constante, ce qui démontre que l'attrait
envers le marché immobilier des Laurentides n'était pas passager »,
explique Éric Léger, courtier immobilier résidentiel et commercial,
Royal LePage Humania E.L. « L'inventaire de propriétés s'est
amélioré, ce qui a offert une meilleure expérience d'achat aux
acheteurs, tandis que les valeurs des propriétés sont demeurées
saines, permettant aux propriétaires de maintenir un portefeuille
immobilier en croissance. »
Pour expliquer l'appréciation considérable des prix dans le
segment de la copropriété, M. Léger s'en remet principalement à une
question d'abordabilité.
« Durant la période de taux d'intérêt plus élevés de 2024,
certains aspirants acheteurs ont préféré devenir propriétaires
d'une copropriété que d'attendre de pouvoir se permettre une maison
unifamiliale, surtout que l'écart entre les deux types de
propriétés s'est creusé ces dernières années », note-t-il. « Cela
dit, cette demande accrue a forcément mis une pression à la hausse
sur les prix des copropriétés. Je dirais aussi qu'à la différence
des milieux plus urbains, les unités de copropriété à Saint-Sauveur sont bien localisées, près des
services et des pistes, ce qui les rend d'autant plus
intéressantes. »
Pour ceux à la recherche d'un bien immobilier près des pentes à
Saint-Sauveur, le seuil de prix
minimal actuel est d'environ 800 000 $ pour une maison unifamiliale
et de 600 000 $ pour une copropriété.
« Je vois les efforts de la Banque du Canada pour stimuler l'économie d'un bon œil
pour le marché immobilier du nord de Montréal », indique M. Léger.
« Je m'attends à un regain additionnel de demande des acheteurs qui
profiteront d'un meilleur pouvoir d'achat. Cela contribuera à une
ascension modérée des prix », dit-il.
Royal LePage prévoit que le prix
médian des maisons unifamiliales détachées dans la région
augmentera de 7,0 % au cours des 12 prochains mois.
Val Saint-Côme et Mont Garceau
(Saint-Côme,
Saint-Donat)
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une
maison unifamiliale à proximité de Val Saint-Côme et du Mont
Garceau a observé une hausse timide de 2,1 % par rapport à la même
période en 2023, passant à 446 000 $, alors que les ventes se sont
contractées de 12,9 %.
Pour ceux à la recherche d'un bien immobilier près des pentes,
le seuil de prix minimal est d'environ 400 000 $ pour une maison
unifamiliale.
« Les marchés récréatifs d'hiver de Lanaudière sont restés
relativement stables en 2024, constate Éric Fugère, courtier
immobilier résidentiel, Royal LePage Habitations. « Bien que les
conditions hypothécaires se soient améliorées, elles n'ont pas créé
de mouvement substantiel sur la demande immobilière. Les acheteurs
sont devenus plus exigeants et conséquents dans leurs décisions,
surtout si le prix affiché de la propriété qui les intéresse n'est
pas aligné à la valeur marchande », ajoute-t-il.
Selon M. Fugère, les activités d'exploration minière dans la
région pourraient perturber le marché immobilier de villégiature
dans les années à venir si elles obtenaient les approbations
environnementales nécessaires pour aller de l'avant.
« À l'heure actuelle, les activités d'exploration minière
suscitent énormément d'opposition de la part des citoyens, qui se
plaignent de pollution sonore causée par les vas-et-viens des
camions et les risques d'impacts environnementaux. Déjà, certains
déplorent la contamination potentielle de certains plans d'eau et
la destruction de certains milieux humides, ce qui pourrait avoir
de sérieux impacts pour les propriétaires et pour l'attrait de la
région. Il est essentiel que les communautés puissent préserver
leur milieu de vie et que les activités minières se fassent dans le
respect sans brimer la vie des citoyens. »
À plus court terme, M. Fugère s'attend à une légère augmentation
des prix des propriétés en 2025, tandis que les acheteurs et
vendeurs continueront de « jouer du coude » dans leurs
négociations.
Royal LePage prévoit que le prix
médian des maisons unifamiliales détachées sur les marchés de
Val-St-Côme et du Mont Garceau augmentera de 3,0 % au cours des 12
prochains mois.
Bromont, Mont
Sutton (Sutton,
Brome et Lac Brome) et Mont
Orford (Orford et Magog)
Des trois régions analysées dans les Cantons-de-l'est, celle de
Bromont a connu la plus forte
hausse du prix médian des propriétés unifamiliales, grimpant de
13,8 % entre le 1er janvier et le 30 septembre 2024,
comparativement à la même période en 2023, pour atteindre 718 000
$. Les ventes dans la région ont diminué de 4,0 % dans le segment.
De son côté, la région du Mont Orford a enregistré une hausse
modérée de 5,7 % comparativement à la même période en 2023 pour
atteindre 539 000 $. Le prix médian d'une maison unifamiliale
détachée à proximité du site skiable du Mont Sutton a quant à lui
glissé de 17,9 % d'une année sur l'autre au cours des neuf premiers
mois de l'année pour atteindre 575 000 $, soit une baisse de 125
000 $. Les ventes de maisons unifamiliales détachées dans les
régions du Mont Orford et du Mont Sutton ont augmenté
respectivement de 13,4 % et de 5,0 %.
Au chapitre de la copropriété, le prix médian près du Mont
Orford a observé une croissance de 3,2 %, alors qu'il a subi un
important déclin de 14,6 % à Bromont d'une année sur l'autre pour atteindre
respectivement 320 000 $ et 474 200
$. Les ventes de copropriétés à Mont Orford ont augmenté de 10,7 %,
tandis qu'elles ont reculé de 19,4 % à Bromont.
« Dans les marchés récréatifs d'hiver des Cantons-de-l'Est, la
demande a fluctué en marge d'une économie incertaine, mais les prix
des propriétés sont demeurés à la hausse dans la majorité des
secteurs », affirme Véronique Boucher, courtier immobilier
résidentiel chez Royal LePage Au
Sommet. « Les premiers acheteurs reviennent doucement sur le
marché confiants que les taux d'intérêt continueront à décliner
légèrement pour faire place à une meilleure abordabilité
immobilière. Les délais de vente s'étaient allongés jusqu'à
maintenant, mais les dernières annonces de la Banque du
Canada concernant son taux
directeur sont encourageantes et l'activité devrait s'accélérer en
ce quatrième et dernier trimestre de l'année. »
Pour ceux à la recherche d'un bien immobilier près des pentes,
le seuil de prix minimal actuel est d'environ 950 000 $ pour une
maison unifamiliale à Bromont,
tandis qu'il se situe à 800 000 $ au Mont Orford et au Mont Sutton.
Une copropriété sur les pistes commence plutôt à un prix de 450 000
$ à Orford et à partir de 550 000
$ à Bromont.
Royal LePage prévoit que le prix
médian des maisons unifamiliales détachées augmentera de 7,0 % à
Bromont, 5,0 % au Mont Sutton et
de 4,0 % au Mont Orford au cours des 12 prochains mois.
Mont Sainte-Anne
(Beaupré,
Sainte-Anne-de-Beaupré,
Saint-Ferréol-les-Neiges, Saint-Joachim)
Dans la région du Mont Sainte-Anne, le prix médian d'une maison
unifamiliale a bondi de 13,6 % d'une année sur l'autre pour
atteindre 335 000 $; les ventes dans ce segment affichant une
hausse de 43,0 %. Au chapitre de la copropriété, le prix médian a
pour sa part diminué de 12,5 % d'une année sur l'autre pour
atteindre 220 000 $. Les ventes de copropriétés dans cette région
ont suivi les prix, déclinant de 18,3 % au cours de la même
période.
Pour ceux à la recherche d'un bien immobilier près des pentes,
le prix d'entrée de gamme atteint environ 530 000 $ pour une maison
unifamiliale et près de 400 000 $ pour une copropriété de deux
chambres.
Selon Michèle Fournier, courtier immobilier agréée et
vice-présidente chez Royal LePage Inter-Québec, l'offre en baisse
de copropriétés permettant la location à court terme est l'une des
explications concernant la chute des prix et des ventes dans ce
segment du marché.
« De plus en plus de syndicats de copropriété limitent les
droits des locataires qui logent dans les locations à court terme
du Mont Sainte-Anne », a indiqué Mme
Fournier. « Certains vont même jusqu'à interdire les séjours
de moins de 30 jours, tandis que d'autres limitent l'accès aux
installations communes comme les piscines aux propriétaires
occupants, afin d'empêcher que les locataires à court terme
dérangent la qualité de vie des autres propriétaires. Ces
restrictions contribuent à diminuer l'offre de propriétés de type
Airbnb dans la région, ce qui peut avoir une incidence importante
sur les ventes et les prix. »
Royal LePage prévoit que le prix
médian des propriétés unifamiliales détachées aux abords du Mont
Sainte-Anne augmentera de 5,0 % au cours des 12 prochains mois.
Stoneham/Lac-Beauport
(Stoneham-et-Tewkesbury, Lac
Delage, St-Gabriel-de-Valcartier, Lac-Beauport)
Au cours des neuf premiers mois de l'année, la région skiable de
Stoneham - Lac-Beauport a connu la plus forte hausse du
prix médian d'une maison unifamiliale détachée dans la province de
Québec, grimpant de 20,9 % d'une année sur l'autre pour atteindre
555 000 $. Les ventes ont par ailleurs augmenté de 14,4 % au cours
de la même période.
« Avec un inventaire relativement stable de propriétés à vendre,
la région skiable de Stoneham/Lac-Beauport a observé une hausse considérable
du prix des résidences unifamiliales cette année », explique
Michèle Fournier, courtier immobilier agréée et vice-présidente,
Royal LePage Inter-Québec. « Par ailleurs, la région accueille de
plus de plus de professionnels cherchant à s'y établir de façon
permanente ce qui contribue à une forte demande immobilière. »
Pour ceux à la recherche d'un bien immobilier près des pentes,
le seuil de prix minimal aujourd'hui est d'environ 600 000 $ pour
une maison unifamiliale détachée.
Mme Fournier s'attend à ce que le
déclin des taux d'intérêt contribue à une appréciation des prix en
2025, tandis que les consommateurs verront leur pouvoir d'achat
grandir.
« Pour une portion relativement importante de la population,
plus la capacité financière augmente et plus l'envie de s'en
permettre plus croît. D'une part, les acheteurs qui restaient à
l'écart y verront l'occasion de reprendre leurs démarches. D'autre
part, les propriétaires existants pourraient être tentés de faire
une mise à niveau en déménageant dans une propriété qui offre plus
d'espace et une meilleure qualité de vie. »
Royal LePage prévoit que le prix
médian des propriétés unifamiliales sur le marché de Stoneham/Lac-Beauport augmentera de 10,0 % au cours des
12 prochains mois.
Massif de Charlevoix
(Charlevoix-ouest)
(Baie-Saint-Paul, Les Éboulements,
Isle-aux-Coudres, Petite-Rivière-Saint-François, Saint-Hilarion, Saint-Urbain)
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une
maison unifamiliale détachée à proximité du Massif de Charlevoix a
glissé de 17,9 %, par rapport à l'année précédente, pour atteindre
327 500 $, alors que les ventes ont augmenté de 12,1 % au cours de
la même période. Il s'agit d'un important contraste comparativement
à la hausse marquée des prix observée en 2023.
Pour ceux à la recherche d'un bien immobilier près des pentes,
le seuil de prix minimal aujourd'hui est d'environ 450 000 $ pour
une maison unifamiliale.
« La période de taux d'intérêt plus élevés a fait reculer les
prix dans la région de Charlevoix-ouest alors que les vendeurs
s'étaient accrochés à des valeurs marchandes plus élevées de l'ère
pandémique », rapporte Denis Lavoie,
courtier immobilier résidentiel et commercial chez Royal LePage Blanc & Noir. « Cela a donné
lieu à des ajustements de prix et à plus de négociation entre
vendeurs et acheteurs cette année. »
M. Lavoie s'attend toutefois à une période transactionnelle plus
dynamique qui donnera lieu à une stabilisation des prix au cours
des mois à venir.
Royal LePage prévoit que le prix
médian des propriétés unifamiliales détachées augmentera de 3,0 %
dans la région au cours des 12 prochains mois.
Mont Grand Fonds
(Charlevoix-est)
(La
Malbaie, Clermont,
Saint-Siméon, Saint-Aimé-des-Lacs, Notre-Dame-des-Monts, Sainte-Irénée,
Baie Sainte-Catherine)
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une
maison unifamiliale détachée à proximité du Mont Grand Fonds de
Charlevoix a augmenté de 5,9 %, par rapport à l'année précédente,
pour atteindre 250 000 $. Les ventes ont également observé une
hausse au cours de la même période, augmentant de 2,2 %.
« Les investissements à venir dans la municipalité de
Charlevoix-est devraient stimuler l'activité et les prix des
propriétés au cours de l'année à venir », fait remarquer
Denis Lavoie, courtier immobilier
résidentiel et commercial, Royal LePage
Blanc & Noir. « La construction d'un nouvel hôpital, qui
contribuera à créer de nouveaux emplois, combiné à des
investissements immobiliers dans la région, sont parmi les facteurs
de demande immobilière qui contribueront à pousser les prix
modérément à la hausse en 2025. »
Royal LePage prévoit que le prix
médian des propriétés unifamiliales dans les marchés voisins du
Mont Grand Fonds augmentera de 5,0 % au cours des 12 prochains
mois.
Tableau - Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver 2024
de Royal LePage :
rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2024
ONTARIO
Sud de la baie
Georgienne (Collingwood/Meaford/Thornbury)
Le prix médian d'une maison unifamiliale détachée sur le marché
des propriétés récréatives du sud de la baie Georgienne pour les
neuf premiers mois de l'année a diminué de 4,7 % par rapport à
l'année précédente, pour s'établir à 853 000 $. Pendant la même
période, le prix médian d'un appartement a diminué de 3,5 % pour
s'établir à 627 000 $. Pour ceux qui cherchent à acheter une maison
ou un appartement près des pentes ou au pied des montagnes, les
prix commencent généralement à 1 500 000 $
et 450 000 $, respectivement. Le nombre total de ventes a
diminué de 9,9 % d'une année sur l'autre dans la région.
« Les acheteurs de propriétés de loisirs n'ont pas encore réagi
fortement à la baisse des taux d'intérêt. Nous continuons de voir
des acheteurs potentiels hésiter, espérant bénéficier de nouvelles
réductions des coûts d'emprunt. Par conséquent, comme les nouvelles
inscriptions et les activités de vente se maintiennent, nous avons
vu les prix des propriétés récréatives continuer à baisser », a
déclaré Desmond von Teichman,
dirigeant d'agence, Royal LePage Locations North. « Le marché de la
location a également ralenti. Les locataires sont très sélectifs
quant aux types de propriétés qu'ils souhaitent louer, ce qui a
entraîné l'immobilisation de certains logements et la baisse des
prix. La plupart des municipalités s'orientant vers un système qui
exigera des licences de location à court terme, nous prévoyons qu'à
l'avenir, de nombreux baux devront être conclus dans des maisons
occupées par leur propriétaire ou à l'extérieur de la région. »
M. Von Teichman a ajouté que le
sud de la baie Georgienne n'a pas reçu beaucoup de neige naturelle
l'hiver dernier, ce qui signifie que les stations ont dû recourir à
la technologie de fabrication de neige pour créer de la poudreuse
en plus grande quantité. Les zones situées en dehors des stations,
où les consommateurs pratiquent le ski de fond et la motoneige,
n'ont pas cet avantage et ont eu plus de mal à maintenir les
niveaux de neige pour les visiteurs récréatifs.
« À l'avenir, nous prévoyons que de plus en plus d'acheteurs de
maisons se retireront des sentiers battus à mesure que les taux
d'intérêt continueront à baisser, ce qui entraînera une
augmentation constante des prix des loisirs », a déclaré M.
Von Teichman. « Étant donné que les
niveaux de logements restent faibles, je prédis qu'un afflux de
demande pourrait rapidement exercer une pression à la hausse sur
les prix, car les consommateurs se sentent plus confiants dans la
trajectoire du marché et cherchent à bénéficier de la baisse des
coûts d'emprunt. »
Royal LePage prévoit que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée dans le sud de la baie
Georgienne augmentera de 10,0 % au cours des 12 prochains mois.
Tableau - Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver 2024
de Royal LePage :
rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2024
ALBERTA
Canmore
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une
maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés
récréatives de Canmore a augmenté
de 4,4 % par rapport à la même période l'an dernier pour
atteindre 1 670 000 $, tandis que le prix médian d'une
copropriété a connu une hausse de 9,8 % pour s'élever à
765 000 $. Pour ceux qui cherchent à acquérir une maison ou
une copropriété à côté du Canmore Nordic Centre, les prix
commencent généralement à 1 000 000 $ et à 750 000 $,
respectivement. Dans la région, l'ensemble des ventes étaient en
baisse de 3,6 % par rapport à la même période en 2023.
« Canmore continue de revenir à
la croissance des volumes de vente et des prix qui prévalait avant
la pandémie. Les niveaux d'offre de logements ont
progressivement augmenté au cours de l'année écoulée, mais nous
sommes encore bien en dessous des moyennes historiques. Cela a
contribué à maintenir les prix à la hausse. Le nombre de jours
pendant lesquels les inscriptions restent sur le marché a
légèrement augmenté l'année dernière, ce qui, avec les récents
troubles géopolitiques mondiaux et la période précédant l'élection
présidentielle américaine, a contribué à des conditions légèrement
plus équilibrées, les consommateurs adoptant une approche
attentiste », a déclaré Brad Hawker,
directeur associé, Royal LePage Solutions. « De nombreux acheteurs
récréatifs et préretraités de ce marché paient comptant et ne sont
donc pas trop sensibles aux taux d'intérêt. Dans l'ensemble, les
acheteurs de ce marché sont plus que disposés à attendre que la
bonne propriété se présente, peu importe les taux d'intérêt. »
La demande de propriétés récréatives à Canmore continue d'être alimentée par les
habitants de Calgary,
d'Edmonton et d'autres communautés
albertaines environnantes, a ajouté M. Hawker. Cependant, après la
pandémie, la région reçoit plus d'intérêt de la part de clients
situés en Colombie-Britannique, dans les Prairies, en Ontario et jusqu'au Québec. Une grande partie
de ces acheteurs sont à la recherche d'une propriété où ils
pourront profiter d'une retraite active à proximité des pentes et
des installations de plein air.
« Canmore continue d'améliorer
ses possibilités de promenade et de rendre la région plus
accueillante pour les cyclistes grâce à des initiatives telles que
l'abaissement des limites de vitesse et l'amélioration du réseau
déjà étendu de pistes cyclables et de sentiers pédestres. Le fait
que la communauté soit davantage axée sur les piétons a contribué à
encourager de nouveaux projets de location à court terme, car
l'accès au centre-ville est plus facile pour les propriétaires et
les visiteurs », a déclaré M. Hawker. « Je m'attends à ce que les
acheteurs locaux reviennent progressivement sur le marché au cours
du premier semestre de l'année prochaine, surtout si les taux
d'intérêt baissent de 100 à 125 points de base d'ici le milieu de
l'année 2025. La baisse des taux contribuera également à alléger
les coûts de possession pour le petit nombre de propriétaires qui
disposent d'un financement hypothécaire. En retour, cela pourrait
encourager les investisseurs à acheter un autre logement locatif
légal de courte durée, car leur capacité d'emprunt s'améliore.
»
Royal LePage prévoit que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée à Canmore augmentera de 3,5 % au cours des
12 prochains mois, si les conditions de marché restent
équilibrées.
Tableau - Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver 2024
de Royal LePage :
rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2024
COLOMBIE-BRITANNIQUE
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une
maison unifamiliale détachée dans les régions de ski populaires de
la Colombie-Britannique a diminué de 2,6 % par rapport à la
même période l'an dernier pour atteindre 1 729 200 $, tandis
que le prix médian d'une copropriété a connu une baisse de
2,6 % pour atteindre à 477 500 $. Dans le marché
récréatif de la province, le prix médian d'une maison unifamiliale
détachée devrait augmenter de 8,5 % au cours des
12 prochains mois.
Whistler
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une
maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés
récréatives de Whistler a diminué de 3,0 % par rapport à la
même période l'an dernier pour atteindre 3 569 100 $, tandis
que le prix médian d'une copropriété a connu une baisse de
12,4 % pour atteindre 583 600 $. Pour ceux qui cherchent
à acquérir une maison ou une copropriété à proximité des pistes ou
au bas de la montagne, les prix commencent généralement à
3 000 000 $ et à 500 000 $, respectivement. Dans la
région, l'ensemble des ventes étaient en baisse de 25,0 % par
rapport à la même période en 2023.
« Dernièrement, le marché de Whistler a connu une baisse de
la demande et le nombre de propriétés sur le marché a augmenté, ce
qui a fait pencher les conditions du marché en faveur des acheteurs
et poussé les prix à la baisse. Même si les chutes de neige ont été
moins importantes que les années précédentes, les acheteurs sont
toujours attirés par la région pour la longue saison de
vélo », mentionne Frank Ingham,
courtier immobilier associé, Royal LePage
Sussex. « Alors que les récentes modifications du taux
d'inclusion de l'impôt sur les gains en capital n'ont pas entraîné
une hausse soudaine des transactions sur la plupart des marchés,
Whistler a été une rare exception. Peu après l'annonce, j'ai
travaillé avec plusieurs clients qui étaient très motivés à vendre
rapidement avant l'entrée en vigueur de la nouvelle loi.
L'augmentation du taux d'inclusion des gains en capital a été le
catalyseur qui a incité certains clients à vendre leur propriété
d'hiver plus tôt que prévu ou à accepter une offre de prix
inférieure qui n'avait pas été envisagée auparavant afin
d'accélérer une vente. »
Plus tôt cette année, le gouvernement de la Colombie-Britannique
a introduit des mesures plus strictes pour les locations à court
terme. Par conséquent, aux dires de M. Ingham, la plupart des
clients prévoient d'utiliser leur propriété récréative pour
eux-mêmes et leur famille, puisque les municipalités ont renforcé
l'application des lois sur la location.
« Même si la baisse des taux d'intérêt a donné aux
consommateurs une plus grande confiance dans la trajectoire du
marché immobilier en général, plusieurs acheteurs continuent de
patienter temporairement dans l'attente de nouvelles baisses des
taux d'intérêt, souligne M. Ingham. Si une nouvelle baisse est
annoncée en décembre, je m'attends à ce que davantage d'acheteurs
reviennent sur le marché. Une fois le creux du marché atteint,
plusieurs chercheront à devancer une éventuelle flambée des prix au
printemps. »
Royal LePage prévoit que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée à Whistler augmentera de
9,0 % au cours des 12 prochains mois, alors que la baisse
des taux d'intérêt encouragera les acheteurs à réintégrer le
marché.
Invermere
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une
maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés
récréatives d'Invermere a augmenté
de 13,5 % par rapport à la même période l'an dernier pour
atteindre 749 000 $, tandis que le prix médian d'une
copropriété a connu une hausse de 11,4 % pour s'élever à
344 900 $. Pour ceux qui cherchent à acquérir une maison ou
une copropriété à proximité des pistes ou au bas de la montagne,
les prix commencent généralement à 710 000 $ et à
355 000 $, respectivement. Dans la région, l'ensemble des
ventes étaient en baisse de 6,4 % par rapport à la même
période en 2023.
« Même si le nombre de propriétés sur le marché
d'Invermere est supérieur à celui
de 2023, l'offre dans la région reste historiquement basse, ce qui
a contribué à la hausse des prix au cours de la dernière année. La
robustesse de l'offre a permis aux acheteurs de disposer d'un plus
grand choix et d'une plus grande marge de manœuvre pour négocier.
Toutefois, depuis que les taux d'intérêt ont commencé à baisser en
juin, nous avons constaté une augmentation progressive de la
demande », déclare Barry
Benson, dirigeant d'agence, Royal LePage Rockies West
Realty. « Compte tenu de notre prix relativement abordable et
de notre proximité avec la frontière de l'Alberta, bon nombre de nos clients viennent de
Calgary. Au cours des prochains
mois, à mesure que le coût d'emprunt diminuera, nous nous attendons
à recevoir davantage d'appels de nos voisins de l'est, leur pouvoir
d'emprunt augmentant à chaque baisse de taux de la Banque du
Canada. »
M. Benson ajoute que les acheteurs de propriétés
récréatives d'Invermere aiment
avoir la possibilité de louer leur propriété à court terme afin de
compenser les coûts de propriété. Comme sur le marché de la
revente, l'offre de logements locatifs dans la région a été
supérieure à la normale lors du récent sommet des coûts
hypothécaires.
« Des taux d'intérêt moins élevés ne feront qu'accroître la
pression sur l'offre limitée que nous avons actuellement. Les
acheteurs reviennent déjà sur le marché pour devancer de nouvelles
hausses de prix, dit M. Benson. Nous prévoyons que cette
dynamique s'accélérera à l'approche du printemps. »
Royal LePage prévoit que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée à Invermere augmentera de 10,0 % au cours
des 12 prochains mois.
Revelstoke
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une
maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés
récréatives de Revelstoke a
augmenté de 4,9 % par rapport à la même période l'an dernier
pour atteindre 862 500 $, tandis que le prix médian d'une
copropriété a connu une hausse de 14,3 % pour s'élever à
802 000 $. Pour ceux qui cherchent à acquérir une maison ou
une copropriété à proximité des pistes ou au bas de la montagne,
les prix commencent généralement à 5 000 000 $ et à
900 000 $, respectivement. Le nombre de propriétés à proximité
des pistes sur le marché de Revelstoke est extrêmement limité. Dans la
région, l'ensemble des ventes étaient en baisse de 1,0 % par
rapport à la même période en 2023.
« Même si les taux d'intérêt ont amélioré la capacité
d'emprunt des acheteurs, dernièrement, l'activité de vente à
Revelstoke est au ralenti. La
baisse des coûts hypothécaires n'a pas eu d'impact important sur
les transactions, plusieurs acheteurs continuant d'attendre
d'autres baisses. Cette situation pourrait changer si les taux
diminuent davantage au début de 2025, ce qui pourrait très bien
faire grimper le prix des propriétés en raison de l'offre
limitée », indique Don Teuton, dirigeant-propriétaire Royal
LePage Revelstoke. « La diminution de l'offre de propriétés a
contribué à maintenir les prix sur une trajectoire ascendante.
Néanmoins, Revelstoke continue
d'offrir des propriétés récréatives à un prix plus accessible que
d'autres communautés. Un grand nombre de nos clients viennent de la
province, et de l'Alberta et de
l'Ontario, et cherchent à profiter
du terrain montagneux de la région et des possibilités de randonnée
et de golf. »
M. Teuton souligne que la demande de logements locatifs est
restée stable. Les taux d'intérêt étant désormais en baisse, les
propriétaires de logements locatifs ressentent moins la pression
exercée par l'augmentation des coûts de possession mensuels, ce qui
se traduit par une amélioration du rendement sur le capital
investi.
« Je m'attends à ce que la demande de propriétés
personnelles et locatives à Revelstoke se maintienne jusqu'en 2025,
d'autant plus que les coûts d'emprunt diminuent, soutient M.
Teuton. Cependant, cette situation mettra à rude épreuve l'offre de
propriétés abordables, puisque la hausse de la demande et
l'activité accrue des acheteurs exerceront une pression à la hausse
sur les prix. »
Royal LePage prévoit que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée à Revelstoke augmentera de 5,0 % au cours
des 12 prochains mois.
Mount Washington
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une
maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés
récréatives de la région de Mount Washington a augmenté de 29,4 %
par rapport à la même période l'an dernier pour atteindre 1 100 000
$, tandis que le prix médian d'une copropriété a connu une baisse
de 1,1 % pour s'élever à 455 000 $7. Pour
ceux qui cherchent à acquérir une maison ou une copropriété à
proximité des pistes ou au bas de la montagne, les prix commencent
généralement à 1 000 000 $ et à 392 000 $,
respectivement. Dans la région, l'ensemble des ventes étaient en
baisse de 6,3 % par rapport à la même période en 2023.
« Alors que peu de maisons changent de mains dans cette
région au cours d'une année donnée, nous avons constaté une
augmentation significative des prix des maisons avec le lancement
de nouveaux projets de construction, en particulier des unités
unifamiliales dont le prix de départ est supérieur à 1 million de
dollars. Les niveaux d'offre de logements et le nombre de jours sur
le marché ont augmenté, ce qui donne plus de choix aux acheteurs de
logements », indique Val Wright,
courtier immobilier, Royal LePage de Comox Valley. « Sur notre marché, une
grande partie des clients continuent d'acheter une propriété pour
la louer à court terme. Les restrictions imposées cette année par
le gouvernement provincial n'ont pas d'impact sur la région et
n'ont donc pas freiné l'activité sur le marché de la location.
Lorsque les propriétaires n'utilisent pas leurs propriétés
récréatives au mont Washington, la
majorité d'entre elles sont louées à court terme. »
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7 Note : Les fluctuations
importantes des variations de prix d'une année sur l'autre sont
dues à la faiblesse des volumes de vente, typique de la
région.
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M. Wright fait remarquer que les changements récemment
apportés à l'impôt sur les gains en capital ont incité un certain
nombre de clients à poser des questions au sujet de la valeur de
leur propriété.
« Même si nous n'avons pas reçu beaucoup de neige l'année
dernière, comme toutes les stations de ski de la
Colombie-Britannique, les conditions climatiques plus chaudes n'ont
pas eu d'impact important sur l'intérêt des acheteurs ici. Les
habitants de l'île de Vancouver
continuent de représenter la majorité des clients sur notre marché,
puisque les amateurs de ski sont attirés vers la région pour les
pentes du mont Washington ainsi
que les possibilités de loisirs à l'année, ajoute M. Wright.
Comme les taux d'intérêt devraient continuer à baisser jusqu'au
printemps, ce qui renforcera la confiance des consommateurs dans le
marché, nous nous attendons à une légère hausse des prix en 2025,
alors que la demande augmentera. »
Royal LePage prévoit que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée dans la région de Mount
Washington augmentera de 2,0 % au cours des 12 prochains
mois.
Sun Peaks
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une
maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés
récréatives de Sun Peaks a diminué
de 30,1 % par rapport à la même période l'an dernier pour atteindre
1 337 500 $, tandis que le prix médian d'une copropriété a connu
une baisse de 14,3 % pour s'élever à 360 000
$8. Pour ceux qui cherchent à acquérir une
maison ou une copropriété à proximité des pistes ou au bas de la
montagne, les prix commencent généralement à 1 748 500 $ et à
310 000 $, respectivement. Dans la région, qui se trouve à
l'extérieur de Kamloops, en
Colombie-Britannique, l'ensemble des ventes étaient en hausse de
13,5 % par rapport à la même période en 2023.
« Même si les taux d'intérêt ont suscité beaucoup d'émois
sur le marché en général, les récentes baisses de taux n'ont eu
qu'un impact modeste sur le marché de Sun
Peaks, du moins pour l'instant. Le nombre de ventes
enregistrées en été et au début de l'automne a été plus élevé en
2024 qu'en 2023 et le nombre moyen de
jours pendant lesquels une propriété reste sur le marché a
légèrement diminué, ce qui indique une demande croissante, même si
l'offre reste saine », souligne Kyle
Panasuk, courtier immobilier, Royal LePage Westwin Realty.
« Malgré cette lenteur, il s'agit d'une amélioration par
rapport à l'année dernière, où la hausse des taux d'intérêt avait
réduit de moitié le nombre de ventes de propriétés et où le nombre
moyen de jours sur le marché avait considérablement
augmenté. »
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8 Note : Les fluctuations
importantes des variations de prix d'une année sur l'autre sont
dues à la faiblesse des volumes de vente, typique de la
région.
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M. Panasuk ajoute que la demande des consommateurs est
largement alimentée par les acheteurs locaux de la région de
Kamloops. Outre les centaines
d'hectares de domaines skiables de la région, les acheteurs sont
attirés par Sun Peaks pour ses
installations de vélo de montagne, de randonnée et de golf.
« Alors que les taux d'intérêt devraient continuer de
baisser jusqu'au début de 2025, nous prévoyons que les activités
d'achat et de vente augmenteront progressivement à mesure que le
pouvoir d'emprunt des consommateurs s'accroîtra », souligne
M. Panasuk. « Cette situation exercera une pression à la
hausse sur les prix, les consommateurs cherchant à trouver leur
propriété récréative pour l'hiver. »
Royal LePage prévoit que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée à Sun Peaks augmentera de 5,0 % au cours
des 12 prochains mois, alors que la baisse des taux d'intérêt
renforcera la demande des acheteurs.
Big White
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le prix médian d'une
maison unifamiliale détachée sur le marché des propriétés
récréatives de Big White a diminué de 13,7 % par rapport à la
même période l'an dernier pour atteindre 1 510 000 $, tandis
que le prix médian d'une copropriété a connu une baisse de
22,1 % pour s'établir à 413 000 $. Pour ceux qui
cherchent à acquérir une maison ou une copropriété à proximité des
pistes ou au bas de la montagne, les prix commencent généralement à
875 000 $ et à 200 000 $, respectivement. Dans la région,
qui se trouve à l'extérieur de Kelowna, en Colombie-Britannique, l'ensemble
des ventes étaient en baisse de 1,4 % par rapport à la même
période en 2023.
« Malgré la baisse des taux d'emprunt et l'abondance des
logements, nous avons constaté peu de changement dans le nombre de
propriétés qui ont changé de mains au cours de la dernière année,
ce qui nous indique que les acheteurs ont pris un peu de recul pour
évaluer des conditions économiques turbulentes plus larges. Les
maisons sont restées plus longtemps sur le marché, ce qui s'est
traduit par des réductions de prix pour les acheteurs, tant dans le
segment des maisons individuelles que dans celui des appartements
», explique Amanda Cormier, courtier
immobilier, Royal LePage Kelowna. « Bien que les taux réduits aient
contribué à renforcer la confiance des consommateurs dans
l'ensemble du marché, ils n'ont pas encore eu d'effet significatif
sur l'activité de vente, car la plupart des acheteurs sur notre
marché n'ont pas besoin d'un prêt hypothécaire ou utilisent une
autre méthode de financement, comme une ligne de crédit sur valeur
domiciliaire. »
Mme Cormier ajoute que la région continue d'attirer des
investisseurs à la recherche de propriétés à louer, Big White étant
exemptée des restrictions provinciales en matière de location à
court terme et de l'interdiction d'achat par des étrangers. Les
familles locales louent souvent leur propriété pendant les périodes
de pointe afin de compenser les coûts de propriété et l'utilisent
pour elles-mêmes pendant le reste de la saison.
« Au plus fort de la pandémie de COVID-19, nous avons constaté
une augmentation des achats locaux, car moins de familles partaient
en vacances à l'étranger. En choisissant de rester dans des
communautés comme Big White, ils ont pu travailler à distance et
profiter d'un rythme de vie plus lent. Nous nous attendons à ce que
cette tendance persiste, car le travail à distance reste la norme
dans de nombreux secteurs d'activité », a déclaré M. Cormier. «
Avec le coût de l'emprunt qui devrait continuer à baisser dans la
première moitié de 2025, cela incitera certains acheteurs à sortir
de la ligne de touche, car ils se sentent plus rassurés sur
l'économie et cherchent à tirer parti de l'offre de logements
disponibles. »
Royal LePage prévoit que le prix
médian d'une maison unifamiliale détachée à Big White augmentera de
5,0 % au cours des 12 prochains mois.
Tableau - Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver 2024
de Royal LePage :
rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2024
Actifs médias de Royal
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À propos du Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver de
Royal LePage
Le Rapport sur les propriétés récréatives d'hiver 2024 de
Royal LePage compile des perspectives, des données et des
prévisions provenant de 18 régions de ski populaires. Les
données sur les prix médians et les ventes ont été compilées et
analysées par Royal LePage pour 18 régions de ski populaires
au Canada pour les périodes allant
du 1er janvier au 30 septembre 2024 et du 1er janvier au
30 septembre 2023. Les données ont été obtenues par
l'entremise des agences et des chambres immobilières présentes dans
chacune des régions étudiées. Les données sur les prix de 2023
peuvent varier par rapport à celles publiées dans le Rapport sur
les propriétés récréatives d'hiver 2023 en raison de la mise à
jour des dossiers de transaction par les chambres immobilières
locales et de la modification de la période étudiée.
À propos de Royal
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Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le
premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières,
grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l'immobilier
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