Communiqué de presse : ASH : les associations thérapeutiques avec
Sarclisa procurent des bénéfices significatifs aux patients
atteints d’un myélome multiple nouvellement diagnostiqué
ASH : les associations thérapeutiques avec
Sarclisa procurent des bénéfices significatifs aux patients
atteints d’un myélome multiple nouvellement diagnostiqué
- Une nouvelle analyse des données de
l’étude de phase III IMROZ associant le Sarclisa au schéma VRd a
permis d’obtenir un taux supérieur et soutenu de négativité de la
MRD chez des patients atteints d’un MMND, non éligibles à
une greffe, comparativement au schéma VRd seulement.
- Selon les nouveaux résultats
détaillés de l’étude de phase III GMMG-HD7, le traitement
d’induction par Sarclisa-RVd a permis d’obtenir un bénéfice
important et cliniquement significatif en termes de survie sans
progression, avec un taux de négativité de la MRD plus profond,
chez des patients atteints d’un MMND, éligibles à une
greffe.
- Ces résultats confortent le
bénéfice du Sarclisa en association avec divers schémas
chimiothérapeutiques, en première intention, de même que l’intérêt
du taux de négativité de la MRD comme critère de substitution
potentiel pour l’évaluation de la survie sans progression dans le
cadre des recherches sur le myélome multiple.
Paris, le 9 décembre 2024. De
nouvelles données, démontrant le bénéfice clinique significatif de
quadruplets à base de Sarclisa chez des patients porteurs d’un
myélome multiple nouvellement diagnostiqué (MMND), ont fait l’objet
de trois présentations orales à l’occasion de la 66e
Conférence et exposition annuelles de l’American
Society of Hematology (ASH) qui se tient à San Diego
(Californie). Ces présentations, portant en particulier sur les
résultats des études de phase III IMROZ et GMMG-HD7 (conduite par
le groupe allemand sur le myélome), ont mis en évidence des
réponses profondes et durables et une amélioration des résultats à
long terme chez les patients ayant reçu du Sarclisa en association
avec des schémas thérapeutiques de référence pour le traitement du
MMND.
Dr Dietmar Berger,
Ph.D.
Chief Medical Officer, Responsable Monde, Développement, Sanofi
« Une partie importante de notre approche en matière
d’innovation scientifique dans la sphère de l’oncologie consiste à
identifier des associations synergiques qui pourraient nous
permettre de répondre à de nombreux besoins non encore pourvus avec
un seul traitement et d’augmenter le nombre de patients
susceptibles de bénéficier un jour de nos médicaments. Les
résultats d’études capitales évaluant des associations à base de
Sarclisa confortent l’intérêt de cette stratégie et illustrent les
bénéfices potentiels du Sarclisa dans le traitement de fond du
myélome multiple nouvellement diagnostiqué, que les patients soient
ou non éligibles à une greffe. »
Analyse supplémentaire des données de
l’étude de phase III IMROZ évaluant la MRD chez des patients
porteurs d’un MMND, non éligibles à une greffe
L’étude de phase III IMROZ a montré que le Sarclisa en association
avec le schéma de référence combinant le bortézomib, le
lénalidomide et la dexaméthasone (VRd), suivis de l’association
Sarclisa-Rd, a amélioré la survie sans progression (SSP) et permis
d’obtenir une réponse rapide et plus profonde, comme en témoigne le
taux de négativité de la maladie résiduelle minime (MRD) au fil du
temps, chez les patients atteints d’un MMND, non éligibles à une
greffe. Le taux de négativité de la MRD est une mesure des cellules
malignes qui persistent dans la moelle osseuse après traitement et
il est de plus en plus utilisé dans les recherches sur le myélome
multiple comme critère de substitution pour l’évaluation de la SSP.
De nombreuses études indépendantes ont montré l’existence d’une
corrélation entre le taux de négativité de la MRD, la plus grande
profondeur des réponses au traitement et les résultats cliniques à
long terme.
Selon les évaluations portant exclusivement sur
les patients atteints d’un MMND, non éligibles à une greffe,
l’association Sarclisa-VRd a permis d’observer un bénéfice cohérent
à chaque point de mesure pendant une durée pouvant atteindre 60
mois et d’obtenir le taux de négativité de la MRD le plus élevé de
tout schéma thérapeutique fondé sur un traitement de fond par
VRd.
- Des taux
supérieurs de négativité de la MRD ont été observés, tant à la fin
du traitement d’induction que pendant le traitement d’entretien,
avec 58,1 % des patients de la population en intention
de traiter (ITT) traités par Sarclisa-VRd présentant une MRD
négative, contre 43,6 % des patients du groupe témoin
(OR 1,79; IC de 95 : 1,22 à 2,63 ; p=0,0014).
-
De plus, les patients traités par Sarclisa-VRd ont été
significativement moins susceptibles de ne plus présenter une MRD
négative post-induction. De fait, seulement 12,3 %
d’entre eux ont présenté une MRD positive pendant le traitement
d’entretien (au mois 36), contre 34,8 % des patients
du groupe témoin.
- Les taux soutenus de
négativité de la MRD après 24 mois ou plus et
après 36 mois ou plus étaient également deux à trois fois
supérieurs dans le groupe Sarclisa-VRd que dans le groupe
VRd (respectivement, 35,8 % contre 13,3 % et 25,7 %
contre 7,2 %), à un seuil de sensibilité de 10-5.
Des taux supérieurs ont également été observés dans le groupe
expérimental à un seuil de sensibilité de 10-6. La
profondeur des réponses observées dans le groupe Sarclisa-VRd s’est
traduite par un bénéfice précoce en termes de survie sans
progression qui s’est maintenu au fil du temps.
- La sécurité et la tolérance du
Sarclisa observées dans le cadre de cette étude ont été cohérentes
avec le profil de sécurité établi du Sarclisa et du schéma VRd et
aucun nouveau signal de sécurité n’a été rapporté.
Dr Robert Orlowski,
Ph.D.
Titulaire de la chaire Florence Maude Thomas de recherche sur le
cancer au MD Anderson Cancer Center de l’Université du Texas
« La négativité de la MRD est utilisée depuis longtemps,
dans le cadre des recherches sur le myélome multiple, pour
illustrer la plus grande profondeur de la réponse au traitement et
l’amélioration supérieure des résultats cliniques. Peu d’études ont
toutefois évalué la négativité soutenue de la MRD au-delà d’un an.
Selon les résultats de la dernière analyse des données de l’étude
IMROZ – l’une des plus longues ayant évalué la négativité de
la MRD avec un quadruplet à base d’un anti-CD38 –, les patients
nouvellement diagnostiqués non éligibles à une greffe traités par
isatuximab-VRd étaient plus susceptibles d’atteindre ce seuil que
ceux traités par VRd seulement, et de le maintenir pendant près de
trois ans. Examinées de pair avec les résultats antérieurs de
l’étude IMROZ soulignant le bénéfice significatif observé en termes
de survie sans progression, ces données montrent bien que
l’isatuximab a le potentiel d’améliorer durablement et en
profondeur les résultats cliniques tout au long du traitement
lorsqu’il est combiné à un schéma thérapeutique standard.
»
Nouveaux résultats clés de l’étude GMMG-HD7
chez des patients atteints d’un MMND, éligibles à une
greffe
De nouvelles données sur la partie « traitement d’induction » de
l’étude de phase III GMMG-HD7 ont fait l’objet de deux
présentations orales au congrès de l’ASH. GMMG-HD7 est une étude
pivot de phase III, expérimentale, multicentrique, randomisée, en
ouvert et en deux parties, évaluant un traitement d’induction par
Sarclisa en association avec le schéma RVd, comparativement à un
traitement par RVd seulement, suivi d’une nouvelle randomisation
post-greffe vers un traitement d’entretien par Sarclisa plus
lénalidomide ou par lénalidomide seulement, chez des patients
atteints d’un MMND, éligibles à une greffe. Les résultats suivants,
qui ont été publiés simultanément dans le Journal of Clinical
Oncology, ont été rapportés pour l’association Sarclisa-RVd,
comparativement au schéma RVd, dans la première partie de
l’étude :
- Des taux
supérieurs de négativité de la MRD (critère d’évaluation primaire)
ont été observés à la fin du traitement d’induction (18 semaines),
avec 50,1 % des patients de la population ITT traités
par Sarclisa-RVd présentant une MRD négative,
contre 35,6 % des patients du groupe témoin (OR 1,83 ; IC
à 95 % : 1,34 à 2,51 ; p<0,001).
- Réduction de 30 % du
risque de progression ou de décès observée au suivi médian
de 47 mois maximum à compter de la première randomisation, chez les
patients ayant reçu l’association Sarclisa-RVd en traitement
d’induction, indépendamment du traitement d’entretien administré
(HR 0,70 ; IC à 95 % : 0,52-0,95 ; log-rank
stratifié p=0,0184).
- Les taux de SSP à trois ans
dans le groupe Sarclisa-RVd se sont établis à 83 %,
contre 75 % dans le groupe témoin.
- De plus, la négativité de
la MRD s’est maintenue chez 53,1 % des
patients traités par Sarclisa-RVd (contre 38 % des
patients du groupe témoin), c’est-à-dire que celle-ci a persisté
entre la fin du traitement d’induction et la période post-greffe,
traduisant un bénéfice prolongé en termes de SSP (OR 1,84 ; IC
à 95 % : 1,28-2,63 ; p=0,0008).
Dans le cadre de cette étude, les profils de
sécurité et de tolérance ont été cohérents avec le profil de
sécurité établi du Sarclisa et de l’association RVd, sans nouveau
signal de sécurité.
GMMG-HD7 est la première et la seule étude de
phase III ayant permis d’observer une réponse rapide et profonde
avec un traitement d’induction à base d’un anti-CD38 chez des
patients atteints d’un MMND, éligibles à une greffe, indépendamment
du traitement d’entretien administré, de même qu’un bénéfice
post-induction statistiquement significatif en termes de négativité
de la MRD, sans traitement de consolidation. Ces données montrent
en outre que dans cette catégorie de patients, les taux de
négativité de la MRD post-induction et post-greffe sont les plus
élevés jamais observés avec un traitement de fond associant un
anticorps monoclonal anti-CD38 à un schéma VRd. Ces résultats
enrichissent le corpus croissant de données probantes confortant
l’intérêt de l’utilisation du Sarclisa en première ligne.
Dr Hartmut
Goldschmidt
Président du GMMG, Professeur de médecine, Hôpital universitaire de
Heidelberg (UKHD), Allemagne et investigateur principal de
l’étude
« Le succès du traitement d’induction avant un
greffe autologue de cellules souches est essentiel pour optimiser
les résultats du traitement de première ligne du myélome multiple.
Dans le cadre de l’étude GMMG-HD7, nous avons observé un bénéfice
significatif et soutenu en termes de survie sans progression
lorsque l’isatuximab a été associé au schéma d’induction de
référence, ce qui conforte le potentiel de ce quadruplet lorsqu’il
est administré avant la greffe, indépendamment du traitement
d’entretien. »
Recherches sur les associations
thérapeutiques à base de Sarclisa dans le traitement des cancers
hématologiques
Une quatrième présentation orale sur les résultats intermédiaires
de l’étude expérimentale de phase II ISAMYP dans l’amylose AL, une
autre maladie rare, est prévue au congrès de l’ASH. Ces résultats
montrent que l’ajout du Sarclisa au pomalidomide et à la
dexaméthasone (Pd) a permis d’obtenir des réponses hématologiques
rapides chez les patients présentant une amylose AL en rechute,
dont la réponse au traitement antérieur ou à la rechute a été
sous-optimale. L’amylose AL est une maladie rare des plasmocytes au
pronostic particulièrement défavorable au stade avancé. Bien que
les progrès thérapeutiques récents aient permis d’améliorer les
résultats cliniques de certaines catégories de patients, les
besoins non pourvus persistent, en particulier parmi les personnes
fragilisées et non éligibles à une greffe.
Aucun organisme de réglementation n’a encore
évalué les profils de sécurité et de tolérance du Sarclisa en
association avec le schéma Pd pour le traitement de l’amylose
AL.
À propos de l’étude IMROZ
L’étude de phase III IMROZ, multicentrique, randomisée, en ouvert,
a inclus 446 patients présentant un myélome multiple nouvellement
diagnostiqué, non éligibles à une greffe, dans 96 centres répartis
dans 21 pays différents. Pendant l’étude, le Sarclisa a été
administré par perfusion intraveineuse à une dose de 10 mg/kg une
fois par semaine pendant cinq semaines pendant le premier cycle de
traitement de 42 jours, puis une semaine sur deux pendant les
cycles 2 à 4, en association avec du bortézomib par voie
sous-cutanée, du lénalidomide par voie orale et de la dexaméthasone
par voie orale ou intraveineuse. Le Sarclisa a ensuite été
administré toutes les deux semaines, du cycle 5 au cycle 17, puis
toutes les quatre semaines à partir du cycle 18, pendant des cycles
de 28 jours, en association avec du lénalidomide et de la
dexaméthasone à dose standard, jusqu’à la progression de la
maladie, l’apparition d’une toxicité inacceptable ou la décision du
patient de mettre un terme au traitement à l’étude. Le critère
d’évaluation primaire était la survie sans progression. Les
principaux critères d’évaluation secondaires incluaient le taux de
réponse complète, le taux de négativité de la maladie résiduelle
minime (MRD) pour les patients présentant une réponse complète, le
taux de très bonne réponse partielle ou mieux et la survie globale.
Les autres critères d’évaluation secondaires étaient les suivants :
taux de réponse globale, délai jusqu’à la progression, durée de la
réponse, délai jusqu’à la première réponse, délai jusqu’à la
meilleure réponse, survie sans progression à la ligne de traitement
suivante, survie sans progression en fonction du statut MRD, MRD
négative pendant une durée supérieure ou égale à 12 mois, sécurité,
profil pharmacocinétique, immunogénicité, qualité de vie en lien
avec la santé et la maladie, symptômes liés à la maladie et au
traitement, score d’utilité de l’état de santé et état de
santé.
En septembre 2024, le Sarclisa a été approuvé
aux États-Unis en association avec du bortézomib, du lénalidomide
et de la dexaméthasone (VRd), pour le traitement de première ligne
des patients adultes atteints d’un myélome multiple nouvellement
diagnostiqué, non éligibles à une greffe autologue de cellules
souches, sur la base des résultats de l’étude de phase III IMROZ.
En novembre 2024, le Comité des médicaments à usage humain (CHMP)
de l’Agence européenne des médicaments (EMA) a rendu un avis
favorable à la demande d’approbation de l’association Sarclisa-VRd
pour le traitement de première ligne du MMND de l’adulte non
éligible à une greffe autologue de cellules souches. Des demandes
d’approbation dans cette indication sont actuellement examinées par
les autorités réglementaires du Japon et de la Chine.
À propos de l’étude GMMG-HD7
L’étude GMMG-HD7 est une étude pivot de phase III, randomisée, en
ouvert, multicentrique, en deux parties, évaluant un traitement
d’induction par Sarclisa en association avec le schéma RVd,
comparativement au schéma RVd seulement, suivi d’une nouvelle
randomisation post-greffe vers un traitement d’entretien par
Sarclisa plus lénalidomide ou par lénalidomide seulement, chez des
patients atteints de MMND, éligibles à une greffe de cellules
souches. L’étude du GMMG est menée en étroite collaboration avec
Sanofi et repose sur un protocole établi conjointement par les deux
entités. Sanofi apporte un soutien financier au GMMG pour la
conduite de cette étude. En décembre 2021, Sanofi et le GMMG ont
présenté les résultats de la première partie de l’étude, qui a
satisfait à son critère d’évaluation primaire, à savoir la
négativité de la MRD après le traitement d’induction et avant la
greffe de cellules souches, chez des patients présentant un
MMND.
L’étude a porté sur 662 patients atteints de
MMND, éligibles à une greffe, répartis dans 67 sites en Allemagne.
Dans le cadre de la première partie de l’étude, tous les
participants ont été randomisés à parts égales pour recevoir trois
cycles de 42 jours de RVd, dans les deux groupes de l’étude, tandis
que le Sarclisa n’a été ajouté qu’à un seul groupe de l’étude. Dans
la seconde partie de l’étude, les patients ont été à nouveau
randomisés après leur greffe pour recevoir un traitement
d’entretien soit par Sarclisa, en association avec du lénalidomide,
soit par lénalidomide seulement. Au cours de l’étude, le Sarclisa a
été administré par perfusion intraveineuse à une dose de 10 mg/kg
une fois par semaine pendant les quatre premières semaines du
premier cycle, puis toutes les deux semaines pendant le reste de la
période d’induction.
La négativité de la MRD a été évaluée par
cytométrie en flux de nouvelle génération (sensibilité de
1x10-5) après le traitement d’induction. La survie sans
progression a été ultimement évaluée à partir de la première
randomisation, tant pour l’association Sarclisa-RVd en traitement
d’induction, indépendamment du traitement d’entretien, que pour
l’association Sarclisa-lénalidomide en traitement d’entretien.
Les critères d’évaluation primaires de l’étude
GMMG-HD7 correspondaient à la négativité de la MRD après le
traitement d’induction, pour la première partie de l’étude, et à la
survie sans progression après la deuxième randomisation
post-greffe, pour la deuxième partie de l’étude, au cours de
laquelle le Sarclisa a été ajouté au traitement d’entretien par
lénalidomide. Les données relatives à ce dernier critère
d’évaluation primaire devraient être disponibles à une date
ultérieure. Le principal critère d’évaluation secondaire pour la
première partie de l’étude était la survie sans progression à
partir de la première randomisation. Les autres critères
d’évaluation secondaires comprenaient les taux de réponse complète
après induction et intensification, la survie globale et la
tolérance.
L’utilisation du Sarclisa en association avec le
schéma RVd est expérimentale et aucun organisme de réglementation
ne l’a encore évaluée. La soumission d’une demande d’approbation de
cette association dans l’Union européenne est prévue dans les
prochains mois.
À propos du Sarclisa
Le Sarclisa (isatuximab) est un anticorps monoclonal anti-CD38 qui
se lie à un épitope spécifique du récepteur CD38 des cellules du
myélome multiple et induit une activité cytotoxique distincte. Il
est conçu pour activer différents mécanismes d’action et peut
notamment déclencher la mort programmée des cellules tumorales (ou
apoptose) et avoir une activité immunomodulatrice. La protéine CD38
est exprimée uniformément et en grande quantité à la surface des
cellules tumorales du myélome multiple, ce qui en fait une cible
potentielle pour les anticorps thérapeutiques comme le Sarclisa. Le
nom générique du Sarclisa aux États-Unis est isatuximab-irfc, le
suffixe « irfc » lui ayant été attribué conformément à la
nomenclature publiée par la Food and Drug Administration des
États-Unis (Nonproprietary Naming of Biological Products
Guidance for Industry).
Le Sarclisa est pour l’heure approuvé dans deux
indications dans plus de 50 pays, dont les États-Unis et les pays
de l’Union européenne. Il est approuvé dans une troisième
indication aux États-Unis. Les résultats de l’étude de phase III
ICARIA-MM ont motivé son approbation en association avec le
pomalidomide et la dexaméthasone (Pd) pour le traitement des
patients adultes atteints d’un myélome multiple en rechute et
réfractaire qui ont reçu au moins deux traitements antérieurs,
incluant le lénalidomide et un inhibiteur du protéasome, et dont la
maladie a progressé lors du dernier traitement. Les résultats de
l’étude de phase III IKEMA ont pour leur part motivé son
approbation dans 50 pays, en association avec le carfilzomib et la
dexaméthasone, en particulier aux États-Unis, pour le traitement
des patients atteints d’un myélome multiple en rechute ou
réfractaire ayant reçu un à trois traitements antérieurs et dans
l’Union européenne, pour les patients atteints d’un myélome
multiple ayant reçu au moins un traitement antérieur. Aux
États-Unis, il a été approuvé en association avec le schéma VRD
pour le traitement de première ligne du MMND de l’adulte non
éligible à une greffe autologue de cellules souches, sur la base
des résultats de l’étude de phase III IMROZ. Le 14 novembre 2024,
le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence
européenne des médicaments (EMA) a rendu un avis favorable à la
demande d’approbation de l’association Sarclisa-VRd pour cette
catégorie de patients. Une décision finale est attendue dans les
prochains mois.
Sanofi continue d’évaluer le Sarclisa dans le
cadre d’un programme de développement clinique centré sur le
patient qui comprend plusieurs études cliniques de phase II et III,
dans le cadre du continuum de traitement du myélome multiple, et
recouvre six indications potentielles. Sanofi évalue également son
administration par voie sous-cutanée dans le cadre d’études
cliniques. Aucune autorité réglementaire n’a encore évalué les
profils de sécurité et d’efficacité du Sarclisa en dehors de ses
indications et voies d’administration approuvées.
Tout en s’efforçant de devenir le numéro un
mondial de l’immunoscience, Sanofi reste déterminée à continuer
d’innover dans la sphère de l’oncologie. Grâce à des décisions
stratégiques ciblées, l’entreprise a procédé à une refonte et à un
recentrage de son portefeuille de produits en développement et
prend appui sur son expertise dans le domaine de l’immunoscience
pour faire avancer ses projets en oncologie. Ceux-ci sont centrés
sur les cancers difficiles à traiter, comme certains cancers
hématologiques et les tumeurs solides présentant d'importants
besoins médicaux non satisfaits, et concernent plus
particulièrement le myélome multiple, la leucémie myéloïde aiguë,
certaines formes de lymphome, ainsi que les cancers digestifs et du
poumon.
Pour plus d’informations sur les essais
cliniques consacrés au Sarclisa, se reporter au site
www.clinicaltrials.gov.
À propos du German-speaking Myeloma
Multicenter Group (GMMG)
Le GMMG, dont le siège est à Heidelberg, est le plus grand groupe
d’études sur le myélome multiple en Allemagne. Au cours des 20
dernières années, il a mené de nombreuses études, dont cinq études
de phase III randomisées et multicentriques, avec 4 000 patients
recrutés dans environ 90 centres participants et co-traités dans
toute l’Allemagne. L’objectif global du GMMG est d’améliorer les
thérapies pour les patients atteints d’un myélome en développant et
en testant de nouvelles stratégies de traitement personnalisées,
basées sur le génome et la signalisation. Le GMMG s’est fixé pour
objectif d’obtenir de nouvelles autorisations pour des associations
efficaces de médicaments à base d’anticorps pour le traitement de
première intention des patients atteints de myélome ; des
schémas thérapeutiques à base d’anticorps ont été intégrés dans
sept protocoles d’études menées par le GMMG (CONCEPT, DANTE, DADA,
HD6, HD7, HD8, HD9 et HD10).
À propos de Sanofi
Nous sommes une entreprise mondiale de santé, innovante et animée
par une vocation : poursuivre les miracles de la science pour
améliorer la vie des gens. À travers le monde, nos équipes
s’emploient à transformer la pratique de la médecine pour rendre
possible l'impossible. Nous apportons des solutions thérapeutiques
qui peuvent changer la vie des patients et des vaccins qui
protègent des millions de personnes dans le monde, guidés par
l’ambition d’un développement durable et notre responsabilité
sociétale.
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