L'étude MARIPOSA-2 de
phase III a démontré que RYBREVANT® en association
avec le carboplatine et le pemetrexed améliore significativement la
survie sans progression, comparativement à la monothérapie au
carboplatine et au pemetrexed1.
TORONTO, le 16 janv. 2025 /CNW/ -
Johnson & Johnson (NYSE: JNJ) a annoncé aujourd'hui
que Santé Canada a émis un avis de conformité (AC) pour
RYBREVANT® (amivantamab pour injection), utilisé en
association avec le carboplatine et le pemetrexed (chimiothérapie à
base de platine), pour le traitement des patients atteints d'un
cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) localement avancé
ou métastatique, porteurs de mutations activatrices de délétion de
l'exon 19 ou de substitution L858R de l'exon 21 du
récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR), et
dont la maladie a progressé pendant ou après le traitement par
l'osimertinib1.
« Les patients atteints d'un CPNPC avancé porteurs d'une
mutation de l'EGFR traités par l'osimertinib présentent
inévitablement des mécanismes de résistance et sont confrontés à de
mauvais résultats lorsque traités par la chimiothérapie à base de
platine seule », affirme la
Dre Barbara Melosky*, professeure de médecine
à l'Université de la Colombie-Britannique. « Le
RYBREVANT® (amivantamab), associé à une chimiothérapie à
base de platine, a le potentiel de remédier à la résistance au
traitement, de soutenir une survie sans progression (SSP) prolongée
et d'améliorer la réponse globale. »
Le cancer du poumon demeure le cancer le plus fréquemment
diagnostiqué au Canada et la
principale cause de décès par cancer2. Le CPNPC
représente 88 % de tous les cancers du poumon au Canada3. À l'échelle mondiale,
environ un tiers des patients atteints d'un CPNPC sont
porteurs d'une mutation de l'EGFR, dont 85 à 90 % sont
composés de mutations activatrices de délétion de l'exon 19 et
de substitution L858R de l'exon 214,5.
Le taux de survie à cinq ans chez les personnes atteintes
d'un CPNPC avancé porteuses d'une mutation de l'EGFR
est inférieur à 20 %6. Les mécanismes de résistance
acquis après la monothérapie par un inhibiteur de la tyrosine
kinase (iTK) peuvent rendre le traitement subséquent plus
difficile, et il existe peu de données à l'appui de l'efficacité du
recyclage des iTK après la progression de
l'iTK7,8. L'ajout de l'immunothérapie à
la chimiothérapie dans le traitement du CPNPC des patients porteurs
d'une mutation de l'EGFR n'a également pas réussi à
démontrer des améliorations cliniquement significatives de la SSP
pour cette population9,10.
« Notre compréhension des altérations génétiques comme les
mutations de l'EGFR a permis le développement de nouveaux
traitements innovants contre le cancer qui améliorent la survie des
patients ayant reçu un diagnostic de ces maladies. Cependant, il y
a encore des lacunes importantes liées au traitement que nous
devons combler pour l'ensemble des lignes thérapeutiques »,
affirme le Dr Scott Owen**, oncologue médical
au Centre universitaire de santé McGill. « Cette approbation
pour le traitement de deuxième intention a le potentiel de
redéfinir le traitement de référence, offrant ainsi de meilleurs
résultats pour les patients en termes d'efficacité clinique et de
qualité de vie. »
« Un diagnostic de cancer du poumon peut être dévastateur.
L'approbation de RYBREVANT® est une bonne nouvelle
pour les patients, car elle leur offre de l'espoir face à cette
maladie difficile à traiter, ainsi que la chance de passer plus de
temps de qualité avec leurs proches », déclare
Shem Singh***, directeur général de Cancer pulmonaire
Canada. « Le fait d'avoir
cette nouvelle option thérapeutique souligne l'importance de la
recherche et de l'innovation en cours et représente un autre pas en
avant pour les personnes atteintes d'un cancer du poumon avancé
porteuses d'une mutation de l'EGFR, là où des besoins non
satisfaits importants demeurent. »
Cet avis de conformité de Santé Canada est fondé sur les
résultats de l'étude MARIPOSA-21 de
phase III, ouverte, multicentrique et à répartition aléatoire.
L'étude a comparé le traitement par RYBREVANT® en
association avec le carboplatine et le pemetrexed à une
chimiothérapie à base de platine seule chez des patients atteints
d'un CPNPC localement avancé ou métastatique, porteurs de mutations
activatrices de délétion de l'exon 19 ou de
substitution L858R de l'exon 21 de l'EGFR ayant
déjà reçu de l'osimertinib en première ou en deuxième intention de
traitement1. Au total, 394 patients ont été
répartis aléatoirement pour recevoir RYBREVANT® en
association avec une chimiothérapie à base de platine
(n = 131) ou une chimiothérapie à base de platine
seulement (n = 263)1. Les résultats ont
démontré une amélioration cliniquement significative de la SSP,
avec une médiane de 6,3 mois pour les patients ayant reçu
RYBREVANT® en association avec une chimiothérapie à base
de platine, comparativement à 4,2 mois pour les patients ayant
reçu une chimiothérapie à base de platine (RRI : 0,48, IC à
95 %, 0,36-0,64, p < 0,0001), ce qui correspond à
une réduction de 52 % du risque de progression de la maladie
ou de décès comparativement à la chimiothérapie à base de
platine1. De plus, l'analyse du taux de réponse global
(TRG) a montré une amélioration significative de l'activité
antitumorale avec un TRG de 63,8 % dans le groupe
recevant RYBREVANT® en association avec la
chimiothérapie à base de platine par rapport à 36,2 % dans le
groupe recevant la chimiothérapie à base de
platine1,11.
La durée médiane du traitement était de 6,3 mois pour les
patients qui ont reçu RYBREVANT® en association avec une
chimiothérapie à base de platine (n = 130) et de
3,7 mois pour ceux qui ont reçu une chimiothérapie à base de
platine seule (n = 243)1. Les effets
indésirables les plus fréquents (≥ 20 %) étaient les
suivants : réactions liées à la perfusion, neutropénie,
nausées, éruption cutanée, thrombocytopénie, anémie, constipation,
périonyxis, œdème périphérique, stomatite, diminution de l'appétit,
leucopénie, fatigue, asthénie, vomissements, hypoalbuminémie,
COVID-19, augmentation de l'alanine aminotransférase et dermatite
acnéiforme1. Les effets indésirables graves observés
chez au moins 2 % des patients comprenaient la
thrombocytopénie, la dyspnée, le sepsis et l'embolie
pulmonaire1.
Quinze pour cent des patients ont arrêté définitivement
RYBREVANT® en raison d'effets
indésirables1. Les effets indésirables les plus
fréquents ayant entraîné l'abandon du traitement chez
≥ 1 % des patients étaient des réactions liées à la
perfusion1. Les anomalies de laboratoire de grade 3
et 4 les plus fréquentes (≥ 2 %) étaient les
suivantes : diminution de l'albumine, augmentation de
l'alanine-aminotransférase, augmentation de la
gamma‑glutamyltransférase, diminution du sodium, diminution du
potassium et diminution des globules blancs, de l'hémoglobine, des
neutrophiles, des plaquettes et des lymphocytes1.
« Chez Johnson & Johnson, nous nous
consacrons à faire avancer les innovations scientifiques ciblant de
nouvelles voies pathologiques et permettant aux patients ayant reçu
un diagnostic de cancer du poumon de recevoir un traitement optimal
pour leur maladie spécifique », affirme Berkeley Vincent,
président de Johnson & Johnson - Médecine
innovante. « Les résultats encourageants de
l'étude MARIPOSA-2 démontrent un bienfait significatif de la
survie sans progression après l'administration d'osimertinib, ce
qui confirme le potentiel de RYBREVANT® en association
avec une chimiothérapie à base de platine chez cette
population de patients. L'approbation d'aujourd'hui marque une
nouvelle étape importante dans notre quête pour affronter le
cancer. »
À propos de RYBREVANT®
RYBREVANT® est un anticorps bispécifique entièrement
humain qui agit en ciblant les tumeurs qui présentent des mutations
activatrices et résistantes de l'EGFR, ainsi que des
mutations et des amplifications du facteur de transition
mésenchymo-épithéliale (MET) et en exploitant le système
immunitaire1. Il se lie de façon extracellulaire (à
l'extérieur de la cellule), ce qui ralentit ou inhibe la croissance
de la tumeur et entraîne la mort des cellules
tumorales1. Indiqué en monothérapie pour le traitement
des patients adultes atteints d'un CPNPC localement avancé ou
métastatique, porteurs de mutations activatrices d'insertion de
l'exon 20 de l'EGFR, et dont la maladie a progressé
pendant ou après une chimiothérapie à base de platine,
RYBREVANT® a obtenu une autorisation de mise
en marché avec conditions1. L'indication de
RYBREVANT® en association avec une chimiothérapie
à base de platine (carboplatine et pemetrexed) pour le traitement
de première intention des patients adultes présentant un CPNPC
localement avancé (ne pouvant pas être guéri par un traitement) ou
métastatique avec mutations activatrices d'insertion de l'exon 20
de l'EGFR a obtenu une autorisation de mise en marché sans
conditions1. RYBREVANT® en association avec
une chimiothérapie à base de platine (carboplatine et pemetrexed)
pour le traitement des patients atteints d'un CPNPC localement
avancé ou métastatique, porteurs de mutations activatrices de
délétion de l'exon 19 ou de substitution L858R de
l'exon 21 de l'EGFR dont la maladie a progressé pendant
ou après le traitement par l'osimertinib a obtenu une autorisation
de marché sans conditions1. Il faut un test validé pour
établir le statut positif des mutations d'insertion de
l'exon 20 de l'EGFR, de délétion de l'exon 19 ou
de substitution L858R de l'exon 21 de l'EGFR avant
le traitement1.
À propos de l'étude MARIPOSA-2
MARIPOSA-2 (NCT04988295,
NSC3002) est une étude de phase III, ouverte, multicentrique
et à répartition aléatoire visant à évaluer l'efficacité et
l'innocuité de deux schémas d'association de RYBREVANT®
(avec et sans lazertinib) et d'une chimiothérapie à base de
platine. Les patients atteints d'un CPNPC localement avancé ou
métastatique, porteurs de mutations de délétion de l'exon 19
ou de substitution L858R de l'exon 21 de l'EGFR
qui présentaient une progression de la maladie pendant ou après un
traitement par l'osimertinib ont été répartis aléatoirement pour
recevoir RYBREVANT® en association avec une
chimiothérapie à base de platine, RYBREVANT® en
association avec une chimiothérapie à base de platine avec le
lazertinib ou une chimiothérapie à base de platine seule. Le double
critère d'évaluation principal a été utilisé pour comparer la SSP
(à l'aide des lignes directrices RECIST v1.1§) telle
qu'évaluée par un examen central indépendant à l'insu pour chaque
groupe expérimental à celle pour le groupe dont les personnes ont
reçu une chimiothérapie à base de platine seule. Les critères
d'évaluation secondaires comprenaient la réponse objective telle
qu'évaluée par un examen central indépendant, la survie globale
(SG), la durée de la réponse (DR), le délai avant le traitement
subséquent et la SSP après le premier traitement subséquent (SSP2)
et la SSP intracrânienne12.
À propos de Johnson & Johnson
Chez Johnson & Johnson, nous croyons que la santé
est au cœur de tout. Notre force en matière d'innovation dans le
domaine des soins de santé nous pousse à ériger un monde où les
maladies complexes sont prévenues, traitées et guéries, où les
traitements sont plus astucieux et moins effractifs et où les
solutions sont personnalisées. Grâce à notre expertise dans
les secteurs de la médecine innovante et des technologies
médicales, nous sommes dans une position privilégiée pour intégrer
dès aujourd'hui l'innovation dans toute la gamme de solutions pour
les soins de santé, afin de réaliser les percées de demain et
d'avoir une incidence profonde sur la santé de
l'humanité. Pour en savoir plus,
consultez https://www.jnj.com (en anglais seulement) et
https://innovativemedicine.jnj.com/canada. Suivez
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Mise en garde concernant les énoncés prévisionnels
Ce communiqué de presse contient des énoncés prévisionnels
(forward-looking statements), tels que définis par la Private
Securities Litigation Reform Act de 1995 des États-Unis, se
rapportant au développement du produit, aux bienfaits éventuels et
à l'incidence thérapeutique de RYBREVANT® (amivantamab).
Le lecteur ne doit pas se fier à ces énoncés prévisionnels. Ces
énoncés reposent sur les attentes actuelles concernant les
événements futurs. Si les hypothèses sous-jacentes s'avèrent
inexactes ou si des risques ou des incertitudes inconnus se
présentent, les résultats réels peuvent différer sensiblement des
attentes et des prévisions de Janssen Inc. et/ou de
Johnson & Johnson. Les risques et les incertitudes
comprennent, sans s'y limiter : les incertitudes et les défis
inhérents à la recherche et au développement de produits, notamment
l'incertitude quant aux réussites cliniques et à l'obtention de
l'approbation des instances de réglementation; l'incertitude quant
au succès commercial; la concurrence, notamment les progrès
technologiques, les nouveaux produits et les brevets obtenus par
les concurrents; la contestation de brevets; les modifications du
comportement et des habitudes liés aux dépenses des acheteurs de
produits et de services de soins de santé; les changements apportés
aux lois et aux règlements applicables, notamment les réformes des
soins de santé à l'échelle mondiale, ainsi que les tendances à la
réduction des coûts dans le secteur des soins de santé. La liste et
les descriptions de ces risques, incertitudes et autres facteurs se
trouvent dans le rapport annuel de Johnson & Johnson
sur le formulaire 10-K pour l'exercice terminé le
31 décembre 2023, notamment sous les sections intitulées
« Mise en garde concernant les énoncés prévisionnels » et
« Item 1A. Facteurs de risque », et dans les
rapports trimestriels subséquents de
Johnson & Johnson sur le formulaire 10-Q, ainsi
que dans d'autres documents déposés auprès de la Securities and
Exchange Commission. Des exemplaires de ces documents sont
accessibles en ligne aux adresses www.sec.gov, www.jnj.com ou sur
demande auprès de Johnson & Johnson. Ni Janssen Inc.
ni Johnson & Johnson n'assument la responsabilité
d'actualiser tout énoncé prévisionnel à la lumière de nouveaux
renseignements ou d'événements ou de développements futurs.
* La Dre Barbara Melosky n'a pas été
rémunérée pour ce travail auprès des médias. Elle a déjà été
rémunérée par Janssen Inc., une société de
Johnson & Johnson, pour d'autres missions
professionnelles.
** Le Dr Scott Owen n'a pas été
rémunéré pour ce travail auprès des médias. Il a déjà été rémunéré
par Janssen Inc., une société de
Johnson & Johnson, pour d'autres missions
professionnelles.
*** Shem Singh n'a pas été rémunéré pour ce travail
auprès des médias. Il n'a pas déjà été rémunéré par
Janssen Inc., une société de Johnson & Johnson,
pour d'autres missions professionnelles.
© 2025 Johnson & Johnson et ses filiales.
Tous droits réservés.
_________________________
|
1
Monographie de RYBREVANT®, Toronto, ON: Janssen Inc. 13
janvier 2025.
|
2 Société
canadienne du Cancer. Statistiques sur le cancer du poumon et des
bronches.
https://cancer.ca/fr/cancer-information/cancer-types/lung/statistics
|
3 Société
canadienne du Cancer. Statistiques canadiennes sur le cancer - un
rapport spécial de 2020 sur le cancer du poumon. P. 14.
https://cdn.cancer.ca/-/media/files/cancer-information/resources/publications/2020-canadian-cancer-statistics-special-report/2020-canadian-cancer-statistics-special-report-fr.pdf
|
4 Soo, Ross
A et al. "Prevalence of EGFR Mutations in Patients With Resected
Stages I to III NSCLC: Results From the EARLY-EGFR Study." Journal
of thoracic oncology : official publication of the International
Association for the Study of Lung Cancer vol. 19,10 (2024):
1449-1459. doi:10.1016/j.jtho.2024.06.008
|
5 Harrison,
Peter T et al. "Rare epidermal growth factor receptor (EGFR)
mutations in non-small cell lung cancer." Seminars in
cancer biology vol. 61 (2020): 167-179.
doi:10.1016/j.semcancer.2019.09.015
|
6 Lin,
Jessica J et al. "Five-Year Survival in EGFR-Mutant Metastatic Lung
Adenocarcinoma Treated with EGFR-TKIs." Journal of thoracic
oncology : official publication of the International Association
for the Study of Lung Cancer vol. 11,4 (2016): 556-65.
doi:10.1016/j.jtho.2015.12.103
|
7 Koulouris,
Andreas et al. "Resistance to TKIs in EGFR-Mutated Non-Small Cell
Lung Cancer: From Mechanisms to New Therapeutic
Strategies." Cancers vol. 14,14 3337. 8 Jul. 2022,
doi:10.3390/cancers14143337
|
8 Aredo,
Jacqueline V et al. "Afatinib After Progression on Osimertinib in
EGFR-Mutated Non-Small Cell Lung Cancer." Cancer treatment and
research communications vol. 30 (2022): 100497.
doi:10.1016/j.ctarc.2021.100497
|
9 Mok, Tony
et al. "Nivolumab Plus Chemotherapy in Epidermal Growth Factor
Receptor-Mutated Metastatic Non-Small-Cell Lung Cancer After
Disease Progression on Epidermal Growth Factor Receptor Tyrosine
Kinase Inhibitors: Final Results of CheckMate 722." Journal of
clinical oncology : official journal of the American Society of
Clinical Oncology vol. 42,11 (2024): 1252-1264.
doi:10.1200/JCO.23.01017
|
10 Yang JCH,
et al. Pemetrexed and platinum with or without pembrolizumab for
tyrosine kinase inhibitor (TKI)-resistant, EGFR-mutant, metastatic
nonsquamous NSCLC: Phase 3 KEYNOTE-789 study. Abstract. J Clin
Oncol. 2023.41(17):
doi:10.1200/JCO.2023.41.17_suppl.LBA9000
|
11 CR and PR
do not have to be confirmed. Percent of Responder is based on the
number of subjects with measurable disease at baseline
|
12
ClinicalTrials.gov. A Study of Amivantamab and Lazertinib in
Combination With Platinum-Based Chemotherapy Compared With
Platinum-Based Chemotherapy in Patients With Epidermal Growth
Factor Receptor (EGFR)-Mutated Locally Advanced or Metastatic
Non-Small Cell Lung Cancer After Osimertinib Failure (MARIPOSA-2).
https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04988295
|
SOURCE Janssen Inc.